Listes d’attente en santé mentale: Jusqu'à un an de délai pour un voir un psy malgré la détresse

plusieurs drames récents ont tragiquement mis en lumière la détresse psychologique d'une partie de la population

Listes d’attente en santé mentale: Jusqu'à un an de délai pour un voir un psy malgré la détresse

PARTAGE
Quebec
PATRICK BELLEROSE
Samedi, 7 octobre 2023 00:00

MISE À JOUR Samedi, 7 octobre 2023 09:02

Amqui, Louiseville, Laval, Longueuil : plusieurs drames récents ont
tragiquement mis en lumière la détresse psychologique d'une partie de la
population. Malheureusement, de nombreuses personnes prêtes à aller chercher
de l’aide se butent à une porte close, en raison de délais pouvant atteindre
plus d’un an dans certaines régions.

Des données obtenues par Le Journal montrent qu’il faut s’armer de patience
pour voir un professionnel en santé mentale (psychologue, travailleur
social, etc.) dans le réseau public.

VOLET ADULTES
Délai moyen d'attente en soins de santé mentale
RÉGIONS / ÉTABLISSEMENTS SERVICES SPÉCIFIQUES1
(Première ligne *)
SERVICES SPÉCIALISÉS2
(Deuxième ligne *)
01 Bas-Saint-Laurent 82 jours 158 jours
02 Saguenay–Lac-Saint-Jean 119 jours 259 jours
03 Capitale-Nationale 16 jours 205 jours
04 Mauricie et Centre-du-Québec 25 jours 54 jours
05 Estrie 16 jours 143 jours
06 Montréal
Ouest-de-l'Île 45 jours 86 jours
Centre-Ouest-de-l'Île 23 jours 67 jours
Centre-Sud-de-l'Île 9 jours 26 jours
Nord-de-l'Île 14 jours 20 jours
Est-de-l'Île 21 jours 66 jours
CHUM 0 38 jours
CUSM 0 141 jours
07 Outaouais 82 jours 60 jours
08 Abitibi-Témiscamingue 146 jours 109 jours
09 Côte-Nord 86 jours 175 jours
10 Nord-du-Québec 152 jours 99 jours
11 Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
Gaspésie 218 jours 28 jours
Îles-de-la-Madeleine 70 jours 28 jours
12 Chaudière-Appalaches 51 jours 126 jours
13 Laval 39 jours 310 jours
14 Lanaudière 71 jours 58 jours
15 Laurentides 8 jours 371 jours
16 Montérégie
Centre 46 jours 44 jours
Est 56 jours 126 jours
Ouest 45 jours 58 jours
DELAI MOYEN PROVINCIAL 60 jours 164 jours
SOURCE : MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX

Les données sur les patients et le temps d’attente moyen présentées dans l’outil
concernent les patients en attente en date du 31 mars 2023.
Note: Un usager est considéré en attente lorsqu'il est assigné ou inscrit au
centre d'activité sans aucune intervention au moment du portrait.

* Officiellement, les expression de 1re et 2e lignes ne sont plus utilisées.

1 Le service spécifique est un soutien généraliste pour des cas modérés et
stabilisés (impacts et/ou besoins moindres)
2 Le service spécialisé permet d'accéder à des ressources plus adaptées pour
des cas graves ou plus complexes (impacts et/ou besoins accrus)

Ainsi, un adulte ayant les idées noires verra généralement un professionnel
en moins d’un mois dans la métropole, mais devait patienter 146 jours en
Abitibi en date du 31 mars (dernières données disponibles).

VOLET JEUNESSE
Délai moyen d'attente en soins de santé mentale

RÉGIONS / ÉTABLISSEMENTS SERVICES SPÉCIFIQUES1
(Première ligne *)
SERVICES SPÉCIALISÉS2
(Deuxième ligne *)
01 Bas-Saint-Laurent 114 jours 168 jours
02 Saguenay–Lac-Saint-Jean 72 jours 200 jours
03 Capitale-Nationale 132 jours 116 jours
04 Mauricie et Centre-du-Québec 114 jours 171 jours
05 Estrie 19 jours 137 jours
06 Montréal
Ouest-de-l'Île 1 jour 26 jours
Centre-Ouest-de-l'Île 102 jours 259 jours
Centre-Sud-de-l'Île 2 jours 0
Nord-de-l'Île 24 jours 132 jours
Est-de-l'Île 28 jours 133 jours
CUSM 0 187 jours
CHU Sainte-Justine 0 14 jours
07 Outaouais 56 jours 305 jours
08 Abitibi-Témiscamingue 33 jours n.d.
09 Côte-Nord 321 jours 482 jours
10 Nord-du-Québec 218 jours 167 jours
11 Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine
Gaspésie 392 jours 148 jours
Îles-de-la-Madeleine 56 jours n.d.
12 Chaudière-Appalaches 10 jours 100 jours
13 Laval 17 jours 0
14 Lanaudière 39 jours 69 jours
15 Laurentides 30 jours 605 jours
16 Montérégie
Centre 10 jours 23 jours
Est 56 jours 55 jours
Ouest 47 jours 85 jours
Délai d'attente moyen provincial 106 jours 289 jours

SOURCE : MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX
Les données sur les patients et le temps d’attente moyen présentées dans l’outil
concernent les patients en attente en date du 31 mars 2023.
Note: Un usager est considéré en attente lorsqu'il est assigné ou inscrit au
centre d'activité sans aucune intervention au moment du portrait.

* Officiellement, les expression de 1re et 2e lignes ne sont plus utilisées.

1 Le service spécifique est un soutien généraliste pour des cas modérés et
stabilisés (impacts et/ou besoins moindres)
2 Le service spécialisé permet d'accéder à des ressources plus adaptées pour
des cas graves ou plus complexes (impacts et/ou besoins accrus)
Pour un mineur, il faut compter plus de quatre mois dans la
Capitale-Nationale. Ce délai grimpe à 321 jours sur la Côte-Nord et 392
jours dans la péninsule gaspésienne.

Retombées de la pandémie
Sans surprise, la pandémie a entraîné une hausse marquée de la demande pour
des ressources en santé mentale, observe la Dre Karine Gauthier, fondatrice
de la Coalition des psychologues du réseau public québécois. « Ça a été un
facteur de stress majeur pour tout le monde. Il y a eu beaucoup d’isolement
et d’adaptation demandée à la population », fait remarquer la psychologue.

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Depuis, Québec ne parvient pas à réduire la liste d’attente en santé
mentale, malgré des investissements importants.

« Les études démontrent que de tels événements ont un effet durant plusieurs
années », observe la Dre Gauthier.

Du côté de l’offre, Québec peine à attirer et à retenir les doctorants en
psychologie. « Environ 25 % vont aller vers le réseau public et, de ce
pourcentage-là, presque la moitié vont quitter dans les deux premières
années pour ouvrir des cabinets en pratique privée », affirme la présidente
de l’Ordre des psychologues du Québec, la Dre Christine Grou.

« Pour moi, c’est préoccupant. On a besoin des deux offres de services, mais
on ne peut pas remplacer l'une par l’autre », ajoute-t-elle.

Facteurs de stress
À Chicoutimi, Valérie Maltais se heurte quotidiennement au manque de
ressources pour la clientèle vulnérable qui aboutit dans les bureaux
saguenéens de l’Association canadienne de santé mentale.

Outre la pandémie, elle cite plusieurs facteurs de stress pour expliquer la
demande croissante. « La pénurie de logements, l’augmentation des prix, c’est
certain que ça a un impact », dit la directrice générale de l’organisme.

Elle donne l’exemple d'une femme travaillant au salaire minimum récemment
expulsée de son logement et incapable de se reloger. « On voit beaucoup d’anxiété,
d’insécurité qui augmente un peu partout », note Mme Maltais.

À la charge des parents
Dans les Laurentides, même l’accès à des services privés est pratiquement
devenu impossible, observe Jessica Kimpton, travailleuse sociale de la Halte
des proches, à Saint-Jérôme.

« Les parents sont découragés, ils ne savent plus où aller »
– Jessica Kimpton, travailleuse sociale pour l’organisme La Halte des
proches, situé à Saint-Jérôme
PHOTO MARTIN ALARIE / LE JOURNAL DE MONTRÉAL

« La désinstitutionnalisation, elle a donné le fardeau aux familles »,
déplore celle qui a accompagné les parents du jeune Émile Martineau, décédé
tragiquement à l'âge de 20 ans, après avoir lutté contre des enjeux de santé
mentale. (Voir autre texte)

Dans sa région, un jeune devra attendre près de 20 mois avant d’être pris en
charge pour des soins spécialisés.

Même devenus adultes, les enfants demeurent souvent à la charge des parents.
Dans sa pratique, Mme Kimpton voit régulièrement des personnes âgées de 70
ou 80 ans qui préfèrent garder leur enfant malade et agressif à la maison.

« La famille se dit : si je ne la garde pas, la personne va aller dans la
rue », explique-t-elle.

Exode vers le privé
Les psychologues désertent le réseau public au profit du privé, où les
salaires et les conditions de travail sont plus attrayants.

Le rapport de l’ex-ministre Hélène David sur la formation en psychologie et
en santé mentale, remis au printemps dernier, est catégorique : tous les
intervenants conviennent qu’il y a une pénurie de psychologues dans le
réseau public et que celle-ci semble s’accentuer.

D’ailleurs, les chiffres de l’Ordre des psychologues parlent d’eux-mêmes. Le
nombre de membres au privé a augmenté de 806 entre 2011 et 2021, alors qu’il
diminuait de 313 au public.

Les données en cabinet privé n’étaient pas disponibles pour les années 2022
et 2023, mais le réseau public a perdu 349 psychologues supplémentaires
durant cette période.

NOMBRE DE POSTES DE PSYCHOLOGUES VACANTS
CHU DE QUÉBEC 5
CISSS DES ÎLES 4
CISSS CÔTE-NORD 16
CIUSSS DE L'EST-DE-L'ÎLE-DE-MONTRÉAL 25
CIUSSS CENTRE-SUD-DE-L’ÎLE-DE-MONTRÉAL 12
CISSS BAS-SAINT-LAURENT 8
CHU STE-JUSTINE 5
Source : réponses à des demandes d’accès à l’information.
*En date du mois d’août 2023.

Au total, sur les 9222 membres de l’Ordre, 47 % pratiquent au privé, contre
20 % dans le réseau de la santé. Les autres enseignent ou supervisent.

Salaire et conditions de travail
« Les sondages auprès des psychologues démontrent que la raison pour
laquelle ils choisissent le privé, c’est d’abord les enjeux salariaux et,
deuxièmement, le manque d’autonomie professionnelle », note la fondatrice de
la Coalition des psychologues du réseau public québécois, la Dre Karine
Gauthier.

Selon son organisme, l’écart salarial entre le public et le privé est de
44,3 %, une fois tout considéré. La Coalition plaide ainsi pour la création
d’un syndicat composé uniquement de psychologues afin d’effectuer un
rattrapage salarial.

« Ça a un effet boule de neige. Quand la psychologue se retrouve avec la
moitié moins de collègues et que toute la charge de travail, la pression,
lui tombe dessus, il y a plus de chances qu’elle quitte aussi », souligne la
Dre Karine Gauthier, elle-même psychologue en milieu hospitalier.

La présidente de l’Ordre des psychologues du Québec déplore également le
manque d’autonomie professionnel accordé aux psys dans les hôpitaux. De
plus, le réseau public « s’est beaucoup appauvri » au cours des dernières
années, si bien que les professionnels manquent de ressources, explique la
Dre Christine Grou.

Écoles et hôpitaux
Cette dure réalité se reflète dans le nombre de postes vacants, tant dans le
réseau de la santé que dans celui de l’éducation.

Selon le rapport David, le ministère de la Santé devra recruter près de 1000
psychologues d’ici 5 ans « pour maintenir un service adéquat dans le réseau
public ». Dans les écoles, environ 17 % des postes étaient vacants lors des
travaux du comité.

Pourtant, comme l’ont noté certains groupes consultés par Hélène David, il s’agit
d’une pénurie artificielle causée par l’exode vers le privé. Dans les faits,
le Québec compte énormément de psychologues, soit près de la moitié de toute
la profession au Canada.

(!) RESSOURCES
Vous avez besoin d’aide ? Composez le 811 et choisissez l’option 2
Pour trouver une ressource en santé mentale :
sante.gouv.qc.ca/repertoire-ressources/sante-mentale/
Accompagnement pour les proches d’une personne vivant un enjeu de santé
mentale : avantdecraquer.com
Pour trouver un organisme communautaire, composez le 211

Commentaires

Le cannabis ne fait pas parti des facteurs de stress

Le cannabis récréatif légal au Canada depuis 2018 ne fait pas parti des facteurs de stress ?
Ni le cannabis thérapeutique, fleurs et concentrés, légal depuis 22 ans au Canada !;O)

Outre la pandémie, elle cite plusieurs facteurs de stress pour expliquer la demande croissante.
« La pénurie de logements, l’augmentation des prix, c’est certain que ça a un impact »,
dit la directrice générale de l’organisme.

Zappiste: Aux facteurs de stress on peut ajouter les parents qui même avec 2 emplois
doivent avoir recours aux Banques Alimentaires dont les enfants
vont à l'école le ventre vide n'ont pas accès à un bon repas par jour.

Les parents d'enfants épileptiques qui ne peuvent payer pour la thérapie efficace,
aux concentrés de cannabis au THC et CBD trop dispendieux, non remboursé.

Alors que les élus du Québec à plus de 100 000 $ par année
qui ont reçu une augmentation de 30 000 $ par année (90 000 $ d'augmentation en trois ans. Et vous ?;O)
peuvent se payer le cannabis thérapeutique, les soins du privé, ici ou ailleurs dans le monde.

Qui ont droit à des allocations pour leur présence même si c'est pour jouer à des jeux de mots
ou ne pas respecter une minute de silence comme Guilbault et Jolin-Barrette !

Rappelons qu'il faut gagner entre 27 000$ et 38 000$ net pour vivre décemment au Québec.
Que le salaire minimum à été augmenté à 15,25 $ en mai 2023.
La hausse du salaire minimum : 15,25 $ l'heure c'est insuffisant pour vivre dignement. 18 janvier 2023.

Il a été démontré que le CBD a de nombreux bienfaits relaxants,
notamment la réduction des sentiments de stress et d'anxiété. 11 oct. 2022

Suite à des recherches sur des humains double aveugle à qui on a fourni les cannabis à différents taux
avec le CBD comme placébo, et suivi de tests cognitifs.

Nous savons que des taux égaux en THC et CBD médicaux/récréatifs évitent des sentiments de stress et d'anxiété
chez les cannavierges et ceux qui ont déjà eu une expérience désagréable.

Un usage excessif pourrait ?

Pourrait n'est pas une conclusion de recherche scientifique sérieuse !
"Pourrait" peut s'appliquer à n'importe quoi sans avoir à faire une recherche !

La mise en contact avec les organisations criminelles par la caq depuis 2018,
aux nombreux produits de pharmaceutiques, addictifs à dose et surdoses mortelles.
est énormément plus dangereuse pour la santé physique et mentale
des adultes légaux de 18-21 ans que le cannabis, fleurs et concentrés !
Un fait pas un "il se pourrait que" !

Le seul préjudice que cette substance peut causer a été constaté chez les
« utilisateurs chroniques », et « non les utilisateurs occasionnels ».

C'est combien du puffs vapotées par jour « un usage excessif » ?

Pour un utilisateur de thérapeutique de THC et CBD légal depuis 22 ans
avec une prescription moyenne, de 2 grammes par jour au Canada
de fleurs jusqu'à 29 % de THC et des concentrés jusqu'à 99,6 % de THC ?

Combien de patients qui consomment 2 grammes de thérapeutique par jour depuis 22 ans
« ont développé » « de l'anxiété (stress) ou la dépression, la psychose et la schizophrénie »
dû seulement au cannabis, qui ne consommaient que du cannabis ?

Combien d'utilisateurs de thérapeutique efficace « n'ont pas développé » en 22 ans
« de l'anxiété (stress) ou la dépression, la psychose et la schizophrénie » ?

Comme l'affirme une mère dont l'un de ses enfants est mort
par méchanceté et parce qu'il n'a pas reçu à temps du cannabis efficace !

Si ça fonctionne vous continuez !
Si ça ne fonctionne pas vous arrêtez !

Plus facile d'arrêter la consommation de cannabis non mortel
que les médoc$ de pharmaceutiques dangereux, mortels, addictifs
prescrits à pochetée et répétition dont le sevrage nécessite
d'autres médoc$ dangereux à dose et surdoses mortelles !

Sur combien, le nombre pas le pourcentage, d'humains le cannabis seul « a influer »
la capacité à devenir enceinte en perturbant le cycle menstruel
ou en entraînant une diminution du nombre de spermatozoïdes *.

Ce sont les stéroïdes qui vont perturber le cycle menstruel;
l'augmentation des seins chez les hommes;
et entraînant une diminution du nombre de spermatozoïdes.
Pas le cannabis !

Le danger inhérent aux stéroïdes anabolisants
Les stéroïdes anabolisants ont des effets secondaires nombreux et variés,
dont certains sont irréversibles, y compris: troubles du comportement / psychiatriques,
problèmes cardio-vasculaires, troubles des fonctions hépatiques et rénales,
« atteinte à la fonction sexuelle et à la fertilité chez les femmes et les hommes »,
problèmes de peau, troubles du système endocrinien,
augmentation du risque de développer un cancer, et autres.

Combien de jeunes hommes de 14 ans ont eu une augmentation mammaire ?;O))))))

* L'usage quotidien ou presque quotidien du cannabis augmente le risque de développer l'anxiété ou la dépression, la psychose et la schizophrénie. Il peut également influer sur votre capacité à devenir enceinte en perturbant le cycle menstruel ou en entraînant une diminution du nombre de spermatozoïdes.

"Dès que les politiciens commencent à gravir les échelons, ils deviennent soudainement des rois".

Ce ne sont pas des rois ni des dieux ni des sorciers d'une tribu, qui savent tout !
Ce sont des fonctionnaires.

« Être réactionnaire est la pathologie du conservateur ».
C’est un retour en arrière et vient d’un état d’esprit dogmatique et fermé.

« La pathologie de la gauche », c’est l’infantilisme.
C’est la confusion permanente d’une illusion avec la réalité.
Citation de l'ancien président de l'Uruguay, José Mujica,
qui était autrefois considéré comme le dirigeant le plus généreux et le plus humble du monde.

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