Droit au choix, droit au risque

Le concept de risque est un concept moderne : il émerge dans des sociétés qui n'expliquent plus tout par le destin, les caprices des dieux ou la nature. Il surgit quand la nature et la tradition ne paraissent plus pouvoir prédéterminer le chemin des hommes et qu'il leur revient de choisir et décider.

Le droit du risque
Claude Lienhard
Dans Quelles perspectives pour la recherche juridique ? (2007), pages 263 à 264

Il paraît aujourd’hui banal d’énoncer que le triptyque « Droit, Risques et Responsabilité » innerve l’ensemble des activités des sociétés modernes. À des risques annoncés et énoncés correspondent des pluralités de responsabilité potentielle, qui sollicitent, pour leur mise en œuvre, des droits également pluriels. À l’évidence, les enjeux en matière de recherche sont essentiels. Quel constat et quelles propositions pouvons-nous faire à partir de notre lieu d’expérience, que je résumerai comme celui d’une « recherche-action engagée » ?

Dans la mesure où il nous a été demandé de lancer des pistes de réflexion, j’irai immédiatement à l’essentiel, sans autre préliminaire.

En ce qui concerne les thèmes, c’est-à-dire les champs de la recherche : c’est essentiellement du risque réalisé et subi dont se préoccupe le droit, généralement d’initiative. Il s’agira soit d’un quasi accident qui se situera dans la tonalité de la mise en danger d’autrui, soit d’un accident réalisé, qui se situe, lui, immédiatement dans le champ de la responsabilité pénale, civile, administrative, voire des trois. Ce droit du risque est forgé par le juge. C’est à notre sens ce mécanisme de formation qui doit être étudié finement. Cette étude doit se faire prioritairement au niveau des juridictions du fond dont nous savons qu’elles sont souveraines.

Cela vaut tant pour le juge pénal, le juge civil, que le juge administratif, aussi bien dans les phases de contentieux, que nous appellerons processuellement de l’instruction, avec la place toute particulière prise par l’expertise, que dans les phases du procès pénal, civil et administratif…

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Le concept de risque est un concept moderne : il émerge dans des sociétés qui n'expliquent plus tout par le destin, les caprices des dieux ou la nature. Il surgit quand la nature et la tradition ne paraissent plus pouvoir prédéterminer le chemin des hommes et qu'il leur revient de choisir et décider.

https://www.cairn.info/travailler-aupres-des-personnes-agees--9782100728....
Chapitre 7. Droit au choix, droit au risque
Jean-Jacques Amyot
Dans Travailler auprès des personnes âgées (2016), pages 291 à 332

Un pareil thème nous renvoie à de nombreux concepts et notions (droits, choix, risque, sécurité, responsabilité, liberté, éthique, dignité, vulnérabilité) qui enjoignent de repenser les fondements de la gérontologie et, conséquemment, la quotidienneté de l’action gérontologique (exercice de la liberté, responsabilité, protection, surprotection, altération des fonctions cognitives, capacités de jugement et de discernement…).

Pourquoi les questions du droit au choix et du droit au risque apparaissent-elles ? Nous pouvons considérer que notre secteur est confronté à quatre transformations qui prennent progressivement corps depuis les années quatre-vingt-dix. Il s’agit de :l’évolution des professionnels : nous sommes passés du militantisme à la professionnalisation. Les formations sont de plus en plus centrées sur les techniques et l’environnement administratif, avec pour toile de fond une politique gérontologique assujettie à la politique de l’emploi.

On ne souhaite pas améliorer la qualité des services et la qualité de vie des personnes âgées, on souhaite créer cinq cent mille emplois.

C’est en tout cas le message public associé au développement des services à la personne. Ces différents points ont deux conséquences essentielles : d’une part, une sous-qualification de notre secteur en regard des autres secteurs du domaine médico-social ; d’autre part, des professionnels centrés sur le fonctionnement formel des organisations et qui négligent l’aspect informel de l’accompagnement, la reconnaissance des personnes et leurs désirs …

Commentaires

Droit du risque de consommer des drogues légales mortelles

Le tabac et l'alcool un dépresseur psychoactif à addiction et dépendance très fortes, dont les industries protégées tuent et rendent malade légalement plus de 17 000 Québécois annuellement. Plus de 51 000 morts évitables mais acceptables par la CAQ depuis leur prise de pouvoir de vie et de mort, avec 37,42 % des suffrages.

La protection par votre gouvernement va jusqu'à ne pas exiger d'âge minimum de consommation d'alcool un dépresseur psychoactif à addiction et dépendance très fortes, par des enfants de 6-12 ans et moins, dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans. Même si les méfaits sur la santé physique, psychique et économique reconnus scientifiquement dépassent les revenus.

Par manque de courage et peur de perdre une élection !

Le droit du risque dans;
les sports extrêmes (Ex: pétanque full contact) ou non (Ex: la pétanque);
hockey de village;
le sexe;
des beuveries;
la possession d'une arme à feu à 12 ans;
l'utilisation des couteaux/mandolines en cuisine;
etc.

Âgisme Discrimination
Discrimination en raison de l'âge de la personne, se traduisant par des attitudes hostiles ou négatives, par des gestes préjudiciables ou par de l'exclusion sociale.

C'est ce qu'à fait la criminalisation, discriminatoire de la CAQ, appuyé par les associations de médecins/psychiatres !
Avec la criminalisation des adultes de 18-21 ans sans preuve scientifique que des sondages d'opinions peu fiables.
Criminalisation et sacrifice des adultes de 18-21 ans le plus grand nombre de consommateurs aux organisations criminelles aux nombreux produits, à qui votre gouvernement fourni plus de 100 000 000 $ millions par trimestre.

(Rappelons que le premier l'autoproclamé dealmaker a demandé à ses CAQ de faire réélire son pot conservateur Deltell un autre pro-alcool qui affirme que, "non, l’alcool n’affecte pas le cerveau" ! Un mensonge que les recherches scientifiques rigoureuses réfutent !).

L'alcool est un facteur causal majeur des violences envers les femmes !

Exemples d’âgisme : Envers les adultes légaux de 18-21 ans pour le cannabis seulement !
imposer des restrictions ou des normes sociales en raison de l'âge;
réduire l'accessibilité à certaines ressources*;
avoir des préjugés;
infantiliser;
mépriser;
montrer de l’indifférence à l'égard des pratiques ou des propos âgistes.

PS: « Je ne veux pas comme premier ministre du Québec envoyer le signal que c’est banal de consommer du cannabis avant 21 ans. » François Legault. Protecteur de l'alcool incité et du tabac qui ont tué prématurément plus de 51 000 Québécois en 3 ans de pouvoir de vie et de morts. Par manque de courage et surtout peur de perdre une élection.

Aucun problème à envoyer le signal que de consommer de l'alcool mortel prouvé scientifiquement comme dangereux pour la santé physique (nombreux cancers) et mentale (dépressions, etc.) à 6-12 ans et moins c'est banal !?

Souvenez-vous qu'il a répondu à un journaliste qui lui a demandé ce qui lui manquait pendant le COVID:
"C'est de trinquer en présentiel". Même avec la perte prématurée de 5 000 aînés(es) si précieux confinés, morts sans contact avec leurs familles. Qui n'ont reçu que des condoléances de l'économiste mais pas un sou d'aide pour les funérailles.

* Les 18-21 ans consommateurs de cannabis sont criminalisés au même titre que ceux pour l'héroïne !
Est-ce que parmi ces criminels qui seraient vulnérables à l'addiction et la dépendance vont chercher de laide ?
Aide immédiate et gratuite que le système de santé, en manque depuis des années, ne peut pas leur fournir.

Les parents responsables du Québec qui consomment du cannabis légal avec leurs adultes légaux de 18 ans qui refusent de sacrifier leurs adultes de 18-21 ans aux organisations criminelles risquent jusqu'à 14 ans d'emprisonnement. Pas un parent irresponsable qui consomme avec son enfant de 6-12 ans et moins !

Aldous Huxley
Sur les causes de la misère humaine :
« Au moins les deux tiers de nos misères découlent de la bêtise humaine, de la méchanceté humaine et de ces grands facteurs de motivation et justificatifs de méchanceté et de bêtise : l'idéalisme, le dogmatisme et le zèle prosélytique au nom des idoles religieuses ou politiques.

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