Malte devient le premier pays de l'UE à légaliser le cannabis
Les adultes seront autorisés à transporter jusqu'à sept grammes de cannabis et à ne pas faire pousser plus de quatre plantes à la maison.
Publié il y a 14 heures
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Les partisans du projet de loi visant à légaliser le cannabis à usage personnel célèbrent devant le Parlement après l'adoption du projet de loi, à La Valette, à Malte, le 14 décembre 2021
SOURCE DE L'IMAGE,REUTERS
Légende,
Les partisans du projet de loi célébrés devant le Parlement de Malte mardi
Malte est devenue le premier pays de l'UE à légaliser la culture et l'usage personnel du cannabis.
Les adultes seront autorisés à transporter jusqu'à sept grammes de cannabis et à ne pas faire pousser plus de quatre plantes à la maison.
Mais le fumer en public ou devant des enfants sera illégal.
Plusieurs autres pays ont des plans similaires, comme l'Allemagne, le Luxembourg et la Suisse. Des pays comme les Pays-Bas tolèrent la consommation de cannabis dans certaines circonstances.
Le parlement maltais a voté en faveur de la réforme mardi après-midi, le projet de loi remportant 36 voix pour et 27 contre.
Le ministre de l'Égalité, Owen Bonnici, a déclaré que cette décision « historique » empêcherait les petits consommateurs de cannabis d'être confrontés au système de justice pénale et « réduirait le trafic de drogue en veillant à ce que [les utilisateurs] disposent désormais d'un moyen sûr et régularisé d'où ils peuvent obtenir du cannabis".
Cependant, le Parti nationaliste d'opposition de Malte a voté contre le changement.
En octobre, son leader Bernard Grech - qui avait initialement soutenu la nouvelle loi - avait prévenu qu'elle ne "conduirait qu'au renforcement du marché illégal, au profit du crime organisé", selon le Times.
Les opposants ont appelé le président maltais, George Vella, à ne pas la promulguer, ce qui est la dernière étape cérémonielle.
En vertu des modifications, toute personne transportant plus de sept grammes, mais moins de 28 g, pourrait être condamnée à une amende pouvant aller jusqu'à 100 € (85 £; 112 $).
La punition pour avoir fumé en public sera une amende de 235 €, et ceux qui fument du cannabis devant toute personne de moins de 18 ans pourraient être condamnés à une amende pouvant aller jusqu'à 500 €.
Des associations seront mises en place pour distribuer la drogue ou les graines pour cultiver du cannabis, régulant ainsi combien une personne achète - et une personne ne peut être membre que d'une seule association.
Il existe également un soutien pour les mineurs trouvés avec du cannabis. On leur recommandera un plan de soins ou un traitement plutôt que de faire face à une arrestation ou à des accusations criminelles.
Les lois sur le cannabis dans le monde
La décision de Malte, le plus petit État membre de l'UE, sera probablement le premier d'un certain nombre de pays à modifier leurs lois sur le cannabis après que l'ONU a reclassé le cannabis l'année dernière pour reconnaître ses usages thérapeutiques.
Les gouvernements luxembourgeois, allemand et suisse ont tous annoncé leur intention d'établir un marché légalement réglementé.
Le cannabis est toujours techniquement illégal aux Pays-Bas, qui sont célèbres pour leurs cafés cannabis. Cependant, il existe une tolérance pour le médicament lorsqu'il est vendu dans les cafés.
L'Italie organisera un référendum sur la question l'année prochaine, tandis que l'Afrique du Sud, le Mexique, la Jamaïque, le Portugal et un certain nombre d'États américains ont déjà mis en place une législation similaire.
L'Uruguay a été le premier pays au monde à légaliser le cannabis pour usage personnel en 2013, suivi du Canada en 2018.
Consommer est automatiquement être addict et dépendant
« On leur recommandera un plan de soins ou un traitement plutôt que de faire face à une arrestation ou à des accusations criminelles. »
Consommer ou posséder du cannabis est automatiquement être addict et/ou dépendant !
« C'est faire ressurgir le spectre du toxicomane agressif, délinquant chronique, plus ou moins asocial, et, a minima, perturbateur de nature. »
Malte: En ce qui concerne l'alcool, protégé, incité, publicisé, et en vertu du droit maltais,
celui-ci ne peut pas être vendu à des mineurs de moins de 16 ans.
Mais...
Il n'existe pas de règlement qui fixe une limite d'âge pour la consommation d'alcool mortel.
Alcool qui cause journalièrement des morts et maladies physiques et mentales, évitables acceptables.
Dont les méfaits économiques, sociaux, sanitaires, dépassent les taxes qu'il rapporte.
Pas de plan de soins ou un traitement pour les enfants de 6-12 ans et moins, consommateurs.
Dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans, 34 en France.
Pas de criminalisation des parents irresponsables, par acceptabilité sociale, culturelle!
Quelle est la différence entre addiction et dépendance ? Mortelle ou non, avec ou sans substance ?
On parle de dépendance lorsqu'on souffre du syndrome de sevrage à l'arrêt brusque de la consommation.
Alors que l'addiction est la consommation excessive d'une substance, en dépit des conséquences néfastes.
Les opiacés entraînent à la fois dépendance et addiction, alors que la cocaïne ne provoque que l'addiction.
L'alcool est un dépresseur psychotrope comme les opiacés et à la fois à dépendance et addiction psychique et physique TRÈS FORTE.
https://blocpot.qc.ca/fr/forum/5708
Marc Valleur : Extrait
On peut être dépendant et accepter de l’être.
À ce moment-là, il n’y a aucune raison d’en faire une maladie.
Je crois que la seule définition de l’addiction au sens clinique du terme, c’est le fait que les personnes concernées elles-mêmes veulent réduire ou arrêter une conduite et n’y arrivent pas. Si la personne ne veut pas réduire ou arrêter, on ne voit pas quelle légitimité permet de définir les gens comme malades. Cela pose d’emblée la question de la médicalisation de l’addiction elle-même. L’addiction, comme la toxicomanie, se définit d’abord de manière subjective. C’est parce que quelqu’un se sent lui-même aliéné du fait de son rapport à une substance, de la répétition d’une conduite, que ça fait une « maladie ».
La Lettre : On peut, à un moment donné, aliéner l’homme du côté du machinal, et la jeunesse va interpeller une société du côté du sens.
MV : Alors là, je suis tout à fait d’accord. Je crois que l’on peut même dire qu’il y a une collusion de fait entre certains discours scientifiques, objectivants, réifiants, et la réification de l’existence du consommateur, c’est-à-dire que si on se considère comme des machines et qu’on considère les ados comme des cibles pour les publicitaires afin de les faire consommer de la manière la plus machinale possible, on risque de détruire toute la dimension de rêve, de désir, de subjectivation, et on va fabriquer des addicts.
Les enfants de 6-12 ans et moins sont des cibles et de la relève pour l'industrie légale mortelle de l'alcool !
Qui ne les protège pas de ce fléau mondial ? Et pourquoi ?
Cupidité ? Manque de courage ? La peur de perdre une élection ?
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