Pourquoi et comment éduquer sans punir

Parce que la punition est inefficace. Si la punition marchait, il y a bien longtemps que nos prisons seraient vides.

par Victoria Noiset | Déc 6, 2016 | Education Bienveillante - Général | 0 commentaires

L’un des points le plus souvent évoqué avec crainte par les parents et les éducateurs est celui de la sanction : comment faire comprendre à un enfant la conséquence de ses gestes ? Comment permettre à un enfant de grandir sans tomber dans la « tyrannie » de « l’enfant roi » ?

La punition est l’une des traditions les plus anciennes de l’éducation : les châtiments corporels, les brimades et autres privations ont été le quotidien des enfants pendant des siècles. Et si depuis une cinquantaine d’années, l’opinion publique s’ouvre sur d’autres manières de faire, du « il est interdit d’interdire » des années 60 à la percée actuelle des pédagogies alternatives, il reste encore bien souvent la croyance que la punition est un gage de bonne éducation et que ce n’est pas un service à rendre aux enfants de ne pas les punir, car cela les maintiendrait dans l’illusion d’un monde façon « bisounours ». Or, nous savons aujourd’hui que la punition ne sert à rien et qu’elle est plutôt contre-productive.

En effet, dans une vision bienveillante et positive de l’éducation, nous évitons la punition pour deux raisons :

Parce qu’elle est inefficace
La sanction n’a jamais empêché quiconque de recommencer… et selon la célèbre phrase, si la punition marchait, il y a bien longtemps que nos prisons seraient vides. Or, force est de constater que cela n’est pas le cas.

La punition est inefficace car elle se porte sur le geste, mais pas sur sa cause : l’enfant est puni parce qu’il a prononcé des injures, parce qu’il a frappé son frère, parce qu’il a couru dans le couloir alors que cela faisait trois fois qu’on lui disait de ne pas le faire… L’adulte sanctionne l’enfant pour un comportement qu’il a considéré (à juste titre ou pas) inadéquat.

Or, les gestes sont des messages pour les enfants. Leur comportement est un indicateur de leurs besoins, physiques ou émotionnels. Les « bêtises », « caprices » et autres « désobéissances » sont donc des appels que l’enfant nous lance pour nous dire quelque chose : il est fatigués, a besoin d’attention, de calme, de temps, d’autonomie… Punir, c’est rester sur le geste sans chercher à décoder le message. Et tant que le besoin n’est pas assouvi, l’enfant continuera donc, avec de plus en plus de violence parfois, et jusqu’à ce que quelqu’un l’écoute et l’entende.

Parce qu’elle nuit à la confiance en soi de l’enfant
La punition stigmatise un enfant d’après son comportement : c’est le « mordeur », le « cancre », le « lent »… elle colle des étiquettes : est puni celui qui ne se conforme pas, celui qui n’est pas accepté… l’enfant ne se sent donc pas admis, accueilli, accepté tel qu’il est. Avec le temps, il intègrera l’étiquette comme étant la vérité sur lui et tâchera de se conformer à la façon dont on l’a vu à un moment donné de sa vie, s’éloignant ainsi de sa véritable personnalité.

D’autre part, la punition vise à recadrer l’enfant, le maintenir dans le « droit chemin », et donc il intègrera qu’il y a en lui quelque chose de mauvais qu’il faut absolument garder sous contrôle. Dans les deux cas, la construction de la confiance en soi de l’enfant sera altérée.

Pour autant, un enfant a besoin d’un cadre. L’éducation laxiste, c’est-à-dire celle dans laquelle l’enfant est abandonné à lui-même, sans règle ni cadre, insécurise beaucoup.

Mais alors, comment faire sans punir ?

Premièrement, et puisque le geste de l’enfant est un message qui vise à exprimer un besoin, attardons-nous en premier lieu à décoder le message. Essayons de comprendre ce qu’il se passe : Y a-t-il eu un changement dans la vie de l’enfant ? Traverse-t-il des épreuves (arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, divorce, déménagement, entrée à l’école…) ? Est-il fatigué ? A-t-il besoin d’attention et de proximité ?

Deuxièmement, et une fois que nous avons compris le message, tâchons de répondre au besoin de l’enfant. La plupart du temps, cela tournera autour des besoins de base: la faim (besoin de manger), la fatigue (besoin de dormir), l’attachement (besoin d’un câlin, d’attention, d’un temps de qualité seul avec l’adulte…). Ce n’est qu’en écoutant et répondant au besoin que nous pourrons arrêter le comportement.

Troisièmement, nous pouvons proposer à l’enfant de réparer ce qu’il a fait. Cela s’appelle la conséquence réparatrice. Elle diffère de la punition en cela qu’elle vise, une fois les besoins de l’enfant remplis, à proposer de prendre conscience de ses actes et de se mettre en action selon la méthode qu’il choisira pour réparer. La punition étant imposée par l’adulte, la conséquence réparatrice quant à elle est la possibilité offerte à l’enfant de rétablir et réparer le lien, dans l’équilibre d’une relation.

Ainsi, s’il a sali ou cassé quelque chose, nous pouvons lui proposer de nettoyer ou réparer. S’il a blessé quelqu’un, nous pouvons lui proposer de trouver sa façon à lui de demander pardon. Il est important de ne pas obliger l’enfant à s’excuser d’une seule manière (« dis pardon », ou pire : « fais un bisou »), mais à l’aider à trouver la manière qui sera la bonne pour lui (faire un dessin, fabriquer quelque chose, faire un gâteau…).

Voici quelques citations inspirantes sur le sujet de la punition :

« Les punitions sont toujours une erreur. Elles sont humiliantes pour tous et n’aboutissent jamais au but recherché. » Célestin Freinet

« La notion de devoir payer pour les comportements inappropriés reste très ancrée. Pourtant les enfants s’améliorent lorsqu’ils se sentent encouragés. » Jane Nelsen

« La punition n’apprend qu’une chose : à éviter la punition . » B.F. Skinner

« L’enfant qui a le plus besoin d’amour est souvent celui qui se montre le moins aimable. » Jane Nelsen

« Punir n’est pas manifester son autorité. Nous punissons par manque d’autorité. » Isabelle Filliozat

« Si les punitions éduquaient, ils y aurait belle lurette que l’espèce humaine ne commettrait plus de crime». Isabelle Filliozat

« La carotte et le bâton sont des stimulants persuasifs et fréquemment utilisés. Mais traitez les gens comme des ânes et ils se comporteront comme des ânes. » J. Whitmore

« Pourquoi s’étonner que nos enfants pensent à se dédouaner, à se déresponsabiliser plutôt qu’à chercher des solutions pour régler les problèmes qu’ils rencontrent ? Nous les avons habitués à la punition en réponse à leurs comportements inappropriés plutôt que de trouver des moyens de les régler ou que faire amende honorable. » Faber et Mazlish

Commentaires

Au Québec punitif un enfant est un moins de 21 ans

Au Québec punitif un enfant est un moins de 21 ans ! Pour le cannabis seulement !

De jeunes enfants de 8-12 ans et moins peuvent légalement consommer de l'alcool avec permission/supervision.
Consommation d'alcool un dépresseur comme l'héroïne responsable de maladies physiques et mentales.
Jeunes enfants dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans*

« La carotte et le bâton sont des stimulants persuasifs et fréquemment utilisés. Mais traitez les gens comme des ânes et ils se comporteront comme des ânes. » Ex: criminalisation des adultes de 18-21 ans et la vaccination !

« Les punitions sont toujours une erreur. Elles sont humiliantes pour tous et n’aboutissent jamais au but recherché. »

Le but recherché par François Legault et les membres de la CAQ appuyés par les médecins/psychiatres:
« Je ne veux pas être connu comme le premier ministre du Québec à envoyer le signal que c’est banal de consommer du cannabis avant 21 ans. »

La CAQ a choisi la punition sélective dangereuse pour la santé physique et mentale des jeunes de 18-21 ans !
CAQ qui a réussi à trouver des médecins/psychiatres pro-médoc$ cannaphobes dépendant$ !
Médecins/psychiatres du Québec qui n'ont jamais fait ni exigé d'étude sur des humains en 20 ans d'usage thérapeutique légal au Canada avec un bassin de plus de 300 000 patients. Qui ne tiennent pas compte des deux conclusions des Comités spéciaux du Sénat, Le Dain et Nolin. Ni les résultats de recherches sur des humains, double aveugle, suivi de tests cognitifs en Israël concernant le cannabis thérapeutique et récréatif. Ils ont choisi de se fier à des sondages d'opinion négatifs, non scientifique et pire encore un sondage léger peu fiable sur le site de la CAQ.

Rappel: les 18-21 ans représentent 50% des consommateur$ sacrifiés aux organisations criminelles !
Le but recherché de cette criminalisation ségrégationniste: protéger leur santé physique et mentale ?

- Criminalisation caquiste qui n'a rien à voir avec la Santé publique ni la réduction des méfaits !

- Criminalisation par le premier pour punir les 18-21 ans et faire son jars !
Seulement pour le cannabis bénin sans mort journalière !

- Leur sacrifice aux organisations criminelles et nombreux produits contaminés et non réglementés, sans être renseignés sur leur puissance et leur fournir des millions par trimestre supplémentaires à ce que la prohibition caquiste leur fourni déjà. Millions enlevés à la SQDC qui ne servent pas à l'éducation ni l'information "honnête".

- Pour faire son jars, satisfaire l'orgueil du premier paternaliste et protéger les industries mortelles du tabac et l'alcool un dépresseur comme l'héroïne.

- Plus de 51 000 décès évitables acceptables depuis leur élection et pas de criminalisation des industries ni des consommateurs. Pas d'exigence d'âge minimum, de criminalisation, ni visite de la DPJ, pour la consommation de/par des jeunes de 8-12 ans et moins, dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans selon les "médecins/psychiatres".

Pour l'économie ? Les morts coutent moins cher que les maladies longue durée, contrôlent le chômage, etc.

* Pourquoi il ne faut pas boire d'alcool avant 18 ans ?
Le cerveau, le système nerveux et les organes sont aussi plus vulnérables face aux effets néfastes de l'alcool. Le cerveau continue à se développer jusqu'à l'âge d'environ 23 ou 24 ans. Le fait de commencer à boire jeune peut entraîner des dommages irréparables.

Ce seraient les parents qui, en faisant goûter de l’alcool à leur enfant, en banaliseraient la consommation, ce que le chercheur qualifie avec regret d’ “attitudes de laisser-faire”.
https://blocpot.qc.ca/fr/forum/4475

Extrait:
“Prendre une petit gorgée ou déguster de l’alcool prédit une augmentation du comportement de consommation d’alcool chez les jeunes adultes”, assure ainsi Craig Colder, professeur au Département de psychologie de l’Université de Buffalo (Etats-Unis), et auteur principal de l’étude.

“Siroter et goûter de l’alcool dans l’enfance avec la permission des adultes est associé à une consommation plus fréquente et plus importante en quantité à chaque épisode de consommation de boissons alcoolisées” ajoute-t-il.

Le scientifique précise en outre que ce ne sont pas seulement le nombre de fois et la quantité d’alcool que le jeune adulte va boire qui va augmenter : les conséquences négatives liées à la prise d’alcool seront aussi en hausse (disputes, bagarres, gueule de bois etc.).

En croyant prévenir la surconsommation d’alcool de leurs enfants, les parents leur ferait en fait aimer et apprécier le goût des boissons alcoolisées, ce qui augmenterait le risque d’une consommation démesurée une fois l’enfant parvenu à l’adolescence.

Éduc'alcool qui reçoit des millions annuellement de la SAQ et qui fait la promotion, l'incitation à la consommation d'alcool de 2-3 verres par jour etc. de ce dépresseur comme l'héroïne, prétend le contraire.

Même en connaissant les méfaits sur la santé physique, nombreux cancers, et mentale psychoses dépressions, prouvés scientifiquement, ils n'exigent pas d'âge minimum de consommation par de jeunes enfants ?

L'alcool légal, banal et létal, coute beaucoup plus cher en méfaits sur la santé physique/mentale, économique, environnementale, coûts des soins de santé, pertes de productivité, que les taxes qu'il rapporte.

« La carotte et le bâton sont des stimulants persuasifs et fréquemment utilisés. Mais traitez les gens comme des ânes et ils se comporteront comme des ânes. »

Pensez aux enfants ? /Think of the children ?

Parent responsable ou irresponsable ?

Quel parent peut deviner si son jeune enfant de 8-12 ans et moins fait parti des personnes vulnérables à l'addiction à la dépendance avec ou sans substance ? Enfant dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans ?

Plus difficile que de déterminer le sexe d'une graine de cannabis régulière non féminisée.
Les probabilités/hasards d'obtenir un mâle ou une femelle sont de 50% pour une graine.
Santé Canada prétend que deux graines sont suffisantes pour obtenir une femelle.
1 graine de la plante de cannabis équivaut à un (1) gramme de cannabis séché.

Quel parent responsable veut prendre ce risque dangereux pour la santé physique et mentale de son enfant ?

Les mêmes parents peureux irresponsables qui ont laissé criminaliser leurs adultes légaux de 18 ans par la CAQ !

Pourquoi le "Et si ça pouvait sauver une vie" ne s'applique pas pour la l'alcool ?
Interdire la consommation d'alcool par de jeunes enfants avec l'imposition d'un âge minimum sauverait des vies !
Pourquoi pas 21 ans pour cette drogue mortelle aux nombreux méfaits prouvés sur la santé physique et mentale ?
Pour ça il faut un gouvernement qui a du courage, des ovaires des couilles !

"Et si ça pouvait sauver une vie" ? Le cannabis sauve des vies !
Ça ne s'applique pas pour le cannabis aux nombreux bienfaits et usages thérapeutiques, qui sauvent des vies améliorent la qualité de vie d'enfants malades ainsi que leurs parents et adultes de tous âges, récréatifs, agricoles et industriels ?

https://www.youtube.com/watch?v=c70wVpBa1jo

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