Plonger dans l'alcool et le cannabis pour fuir la COVID-19

Ainsi, 88% des Québécoises de 22 ans disent qu’elles ont pris de l’alcool durant le dernier mois. Mais surtout, elles sont 14% à avouer que leur consommation a augmenté de manière significative depuis le début de la pandémie.

Publié à 07:01

CHRONIQUE. Récession, fermetures de PME, licenciements massifs… La pandémie du nouveau coronavirus est dévastatrice pour notre économie. Pis, elle fait des ravages dans chacune de nos vies personnelles. Pour preuve, une étude de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) vient de mettre au jour le fait que la COVID-19 fait plonger un nombre grandissant de jeunes Québécoises dans l’alcool et le cannabis…

> Davantage d’alcool: surtout vrai pour les jeunes femmes

Ainsi, 88% des Québécoises de 22 ans disent qu’elles ont pris de l’alcool durant le dernier mois. Mais surtout, elles sont 14% à avouer que leur consommation a augmenté de manière significative depuis le début de la pandémie. Point important: il y a deux fois plus de jeunes femmes que de jeunes hommes à avoir ainsi accru leur consommation d’alcool (le même pourcentage pour les jeunes hommes étant de 7,3%.

À noter, par ailleurs, que 63% des jeunes femmes considèrent que leur consommation est demeurée stable, sachant que près de 48% des jeunes de 22 ans disent boire de l’alcool une fois par semaine et 3,8%, une fois par jour.

> Davantage de cannabis: surtout vrai pour les jeunes femmes

Concernant le cannabis, 43,6% des Québécoises de 22 ans disent qu’elles en ont pris durant le dernier mois. Et elles sont près de 11% a reconnaître que leur consommation a augmenté de manière significative depuis le début de la pandémie. Ce qui est une proportion nettement supérieure à celle des jeunes hommes (6,5%).

À noter que 26% des jeunes femmes estiment que leur consommation de cannabis est restée stable, alors que le même pourcentage est de 34% chez les jeunes hommes. Et ce, sachant que 12% des jeunes Québécois disent en prendre une fois par semaine et 11,5%, chaque jour.

Comment expliquer un tel phénomène? L’étude de l’ISQ ne le dit pas clairement, mais elle présente tout de même une donnée éclairante à ce sujet, me semble-t-il: lorsqu’on demande aux jeunes Québécois comment ils jugent leur propre santé mentale, les femmes sont deux fois plus nombreuses que les hommes à dire que ça ne va pas du tout; elles sont 25% à indiquer qu’elle est «passable ou mauvaise» tandis qu’eux, ils sont 14% à le dire.

Autrement dit, les jeunes Québécoises n’ont pas le moral, et on peut raisonnablement avancer qu’un palliatif aisément utilisé pour y “remédier” consiste à se tourner davantage vers l’alcool et/ou vers le cannabis. Certes, l’explication de la “fuite” n’est pas parfaite et suffisante, mais elle semble logique, à tout le moins suffisamment logique pour tenir la route.

Bref, la COVID-19 va laisser des traces durables, et l’une d’entre elles vient sûrement de nous apparaître: le risque accru d’intoxication des jeunes femmes à des substances certes légales mais qui, dans certaines conditions, peuvent se révéler néfastes pour la santé physique et psychique. Croisons maintenant les doigts pour que la situation s’améliore rapidement, à la suite des premières vaccinations au Québec. Qui sait? les jeunes femmes vont-elles maintenant voir s’estomper les nuages noirs qui s’accumulaient sur leur tête, renouer avec un peu d’espoir et trouver un nouvel élan tant personnel que professionnel; et par suite, renoncer petit à petit à l’envie de boire et/ou de fumer de plus en plus…

En passant, le penseur florentin Nicolas Machiavel disait: «Rien n’est aussi désespérant que de ne pas trouver une nouvelle raison d’espérer».

Commentaires

Jeunes Québécois de 22 ou moins de 21 ans

La consommation d'alcool* par 82% des Québécois de 12 ans et plus
est le plus grand danger pour propagation de la COVID-19 !
Démontré par de nombreux vidéos de fêtards et mouchards dans des endroits de débauche et abus .

Un gouvernement responsable qui en aurait ordonnerait
la fermeture pendant un mois des 5 526 923 points de vente d’alcool.

Cela étant dit !

«sachant que 12% des jeunes Québécois disent en prendre une fois par semaine et 11,5%, chaque jour.»
Cannabis 12% de combien ? 11,5% de combien ? Et de quel âge ?

Quels sont les méfaits sur la santé physique et mentale pour une personne
qui a droit à une prescription de 2 gramme par jour de cannabis non récréatif ?

Pas de statistiques ni étude en 19 ans de cannabis thérapeutique légal au Canada ?
Excluant les compilations de sondages d'opinion peu fiables non scientifiques.

Combien d'étude sur les bienfaits réels et combien sur les méfaits anecdotiques ?
Zéro étude faites ou exigé par les médecins, psychiatres, pédiatres pro criminalisation des adultes de 18 ans de moins de 21 ans et les laisser aux mains et produits des organisations criminelles, pour protéger leur santé.

Combien d'études auraient pu être faites avec le milliard laissé aux 80% des médecins pro-criminalisation ?
Avec le 350 millions qui devait inciter les médecins à nous en fournir un de famille*.

Combien de cannabis aurait pu être distribué gratuitement aux enfants souffrants d'épilepsie ?
Raphaël Mechoulam sur le cannabis médical
«Épilepsie: il a fait des recherches il y a 35 ans qui démontraient l'efficacité du cannabis !»
Aucun chercheur ne s'est montré intéressé par ces informations scientifiques ?
Ils ne s'intéressaient qu'à la prohibition la criminalisation qu'aux prétendus méfaits tout en acceptant des cadeaux de pharmaceutiques pendant des dizaines d'années pour rendre accro et plus rapidement les malades. Des associations de pharmaciens paient pour leurs corrompus, qui se font prendre, pour se sortir rapidement des médias.

* Médecin de famille une autre promesse électoraliste non tenu et dangereuse pour la santé physique et mentale.
«S’il y a un domaine dans lequel le Québec est lamentable, c’est bien celui de la santé», a lancé François Legault.
La CAQ promet un médecin de famille à tous d’ici 12 mois - 4 août 2012.

Plus de deux ans d'attente !
Il n'a fallu que deux mois après la légalisation Canadienne pour criminaliser les adultes de 18 ans du Québec.

Les Allemands ont utilisé les campagnes de peur, les mensonges et détournés des faits scientifiques.
Pour arriver à berner le monde entier.
Ils ont été les premiers à comprendre l'efficacité et à utiliser la répétition ad nauseam !
Suffit de le répéter à en vomir pour que cela devienne une vérité !

Ça a fonctionné pour la prohibition Legoïste du cannabis par le Kaiser, l'empereur et son bat !

«Isaac Asimov considérait qu'il suffit que la population générale adhère avec émotion à une conception contredisant la science pour que cette conception soit presque certainement fausse. Inversement, si une hérésie scientifique est ignorée ou dénoncée par le population, elle a une chance d'être correcte.»

* L'alcool est également un facteur d'agressivité et serait responsable de 50 % des rixes, de 50 à 60 % des actes de criminalité et de 20 % des délits. En effet l'alcool va modifier la perception d'un événement et la manière de réagir. Dans certains cas, la personne se concentre sur sa perception immédiate et va réagir de manière violente sans penser aux conséquences futures, dans d'autres cas, elle sera plus vulnérable et moins en capacité de se défendre ;
Enfin, la prise d'alcool augmente le risque de rapports sexuels non protégés.

Moins de 18 ans pour la consommation et 18 pour l'achat, la possession et la production personnelle.

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