«Le professeur somme les dirigeants de se pencher rapidement sur ce problème qu’il considère comme prioritaire.»
L'alcool et ses méfaits: dépressions, violences, maladies, morts annuellement
ne surpassent pas l'acceptation sociale, culturelle !
La priorité c'était d'être plus sévère envers le cannabis et ses consommateurs
un produit aux bienfaits et usages multiples qui ne tuera jamais autant
que l'alcool, le tabac, les CHSLD et le cancer
pour les personnes en attente d'un diagnostique ou une opération.
Effets et dangers de l'alcool
La dose d’alcool absorbée détermine les effets de l’alcool sur l’organisme. Ces effets sont proportionnels à l’alcoolémie, c’est-à-dire au taux d’alcool dans le sang. Ils s’exercent essentiellement sur le cerveau et perturbent son fonctionnement. L’alcool peut provoquer, selon les quantités consommées :
une diminution de la vigilance, souvent responsable d’accidents de la route et d’accidents du travail;
une perte du contrôle de soi pouvant conduire à des comportements violents et à des passages à l’acte : agressions sexuelles, violence conjugale, suicide, homicide, etc.;
une exposition à des agressions en raison d’une attitude parfois provocatrice ou du fait que la personne en état d’ébriété ne peut pas toujours se contrôler et s’avère souvent incapable de se défendre;
la désinhibition (perte de retenue);
l’euphorie (sensation de bien-être et de satisfaction);
la diminution de l’attention, de la concentration et du jugement;
la confusion mentale et la désorientation;
l’altération de la perception des couleurs, des formes, des mouvements et des dimensions;
les éclats émotionnels;
l’agressivité et des comportements violents.
À très fortes doses, l’alcool peut induire l’hypothermie (baisse de la température corporelle), l’anesthésie, l’inconscience, l’absence de réflexes, la dépression respiratoire marquée, le coma et la mort.
Tolérance et dépendance
La personne qui a l’habitude de consommer de l’alcool acquiert une tolérance à l’alcool, de sorte qu’elle doit augmenter les quantités ingérées pour obtenir les mêmes effets. Cette tolérance peut se développer rapidement, après seulement quelques jours de consommation de quantités importantes d’alcool.
Certaines personnes risquent de passer d’une consommation raisonnable et contrôlée à une consommation excessive et non contrôlée. De nombreux symptômes apparaissent alors avec la dépendance : tremblements, crampes, anorexie, troubles du comportement. La personne dépendante est incapable de réduire sa consommation ou de cesser de boire, malgré la persistance des dommages causés par cette consommation.
La dépendance psychologique à l’alcool est forte et peut se manifester même à la suite d’une consommation de quantités modérées d’alcool. Le buveur est en proie à l’anxiété, et même à la panique, lorsqu’il ne peut obtenir de l’alcool. Il ressent un désir obsédant (en anglais craving) de consommer qui le pousse à boire de façon compulsive.
«Le professeur somme les dirigeants de se pencher rapidement sur ce problème qu’il considère comme prioritaire.»
L'alcool et ses méfaits: dépressions, violences, maladies, morts annuellement
ne surpassent pas l'acceptation sociale, culturelle !
La priorité c'était d'être plus sévère envers le cannabis et ses consommateurs
un produit aux bienfaits et usages multiples qui ne tuera jamais autant
que l'alcool, le tabac, les CHSLD et le cancer
pour les personnes en attente d'un diagnostique ou une opération.
Effets et dangers de l'alcool
La dose d’alcool absorbée détermine les effets de l’alcool sur l’organisme. Ces effets sont proportionnels à l’alcoolémie, c’est-à-dire au taux d’alcool dans le sang. Ils s’exercent essentiellement sur le cerveau et perturbent son fonctionnement. L’alcool peut provoquer, selon les quantités consommées :
une diminution de la vigilance, souvent responsable d’accidents de la route et d’accidents du travail;
une perte du contrôle de soi pouvant conduire à des comportements violents et à des passages à l’acte : agressions sexuelles, violence conjugale, suicide, homicide, etc.;
une exposition à des agressions en raison d’une attitude parfois provocatrice ou du fait que la personne en état d’ébriété ne peut pas toujours se contrôler et s’avère souvent incapable de se défendre;
la désinhibition (perte de retenue);
l’euphorie (sensation de bien-être et de satisfaction);
la diminution de l’attention, de la concentration et du jugement;
la confusion mentale et la désorientation;
l’altération de la perception des couleurs, des formes, des mouvements et des dimensions;
les éclats émotionnels;
l’agressivité et des comportements violents.
À très fortes doses, l’alcool peut induire l’hypothermie (baisse de la température corporelle), l’anesthésie, l’inconscience, l’absence de réflexes, la dépression respiratoire marquée, le coma et la mort.
Tolérance et dépendance
La personne qui a l’habitude de consommer de l’alcool acquiert une tolérance à l’alcool, de sorte qu’elle doit augmenter les quantités ingérées pour obtenir les mêmes effets. Cette tolérance peut se développer rapidement, après seulement quelques jours de consommation de quantités importantes d’alcool.
Certaines personnes risquent de passer d’une consommation raisonnable et contrôlée à une consommation excessive et non contrôlée. De nombreux symptômes apparaissent alors avec la dépendance : tremblements, crampes, anorexie, troubles du comportement. La personne dépendante est incapable de réduire sa consommation ou de cesser de boire, malgré la persistance des dommages causés par cette consommation.
La dépendance psychologique à l’alcool est forte et peut se manifester même à la suite d’une consommation de quantités modérées d’alcool. Le buveur est en proie à l’anxiété, et même à la panique, lorsqu’il ne peut obtenir de l’alcool. Il ressent un désir obsédant (en anglais craving) de consommer qui le pousse à boire de façon compulsive.