Au Québec, la Société Québécoise du Cannabis vend des joints pré-roulés, mais on ne peut pas les fumer à moins d'être propriétaire d'une maison ou locataire avec des restrictions réduites.

En effet, il est interdit de fumer absolument partout! Nous sommes passés de l’interdiction de posséder du cannabis à l'interdiction de consommer. Pour le gouvernement Québécois, s'est une façon de contourner la loi Canadienne. Au Bloc Pot nous parlons d’un renouvellement de la prohibition, la prohibition 2.0

En plus d'interdire la consommation dans les lieux publics, le gouvernement Québécois a permis aux propriétaires de logement de modifier unilatéralement les baux des locataires afin d'introduire des interdictions de consommer ou même d'émettre des odeurs de cannabis dans les logements, balcons et terrains. Une atteinte à la liberté contractuelle qui nous permet de comprendre jusqu'où et avec quel moyen s'étend le pouvoir de la gouvernance.

L'interdiction de consommer dans les lieux publics couplée des interdictions en logements et en copropriétés donne le sentiment à de nombreux amateurs de cannabis que la légalisation n'a rien changé. Le Québec a besoin de Cannabistrot, des lieux où les amateurs de cannabis puissent se réunir. Qu'ils et elles puissent rencontrer des personnes qui partagent la même passion.

Sauf que… le gouvernement Québécois ne veut pas! Nous en avons eu l'exemple avec les pressions faites sur le CSC Relaxx à Laval en 2020. Les descentes de police à répétition ont fini par avoir raison des amateurs de cannabis et du propriétaire des lieux qui a déménagé en Ontario.

Je suis personnellement en faveur des Cannabistrots au Québec. Des lieux où les amateurs puissent se rencontrer et partager. Des lieux où l'on puisse développer notre culture.

Ce n'est qu'une fleur après tout!

Benjamin
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