L'éthanol était la drogue la plus souvent en cause et/ou décelée (47,6 %) dans les cas de décès par surdose.
http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/cdic-mcc/19-4/f_f.html
Zappiste:
L'éthanol/l'alcool c'est la drogue licite à accoutumance la pire
aussi bien en termes de nombre de drogués que de comportement
antisocial lié à son abus.
Meurtres, accidents mortels de la route, viols,
inceste sur des enfants, femmes battues,etc...
La grande majorité des décès par surdose à Halifax étaient attribuables à des substances licites, surtout l'alcool et les médicaments psychotropes de prescription.
ÉTUDE :STATISTIQUES
De 1993 à 1995, 636 décès de personnes demeurant et décédées à Halifax ont fait l'objet d'une enquête par un médecin légiste (tableau 1). Ces derniers ont attribué 42 (6,6 %) de ces décès à une surdose. Il n'y avait pas de différence significative dans le pourcentage de décès par surdose au cours des trois années (p = 0,67). C'est donc dire que le taux brut de mortalité attribuable à une surdose à Halifax entre 1993 et 1995 a été de 4,1 pour 100 000 habitants (14 ÷ 342 771 x 100 000).
Au cours de la même période, on a effectué des tests toxicologiques dans 292 (45,9 %) des décès ayant fait l'objet d'une enquête par un médecin légiste. Il y a eu une augmentation significative du pourcentage de cas soumis à des tests toxicologiques entre 1994 et 1995 (p = 0,002) [tableau 1]. Ces tests ont donné des résultats positifs dans 189 (64,7 %) des décès analysés sur trois ans, et des différences significatives ont été observées dans le pourcentage annuel calculé d'une année à l'autre (p = 0,034).
(POUR VOIR LES TABLEAUX 1 ET 2 ALLEZ SUR LE SITE)
Parmi les 42 cas de décès par surdose, 52 % étaient des hommes. L'âge au décès variait entre 22 et 73 ans; l'âge médian au décès était de 45,6 ans, et aucune différence statistique n'a été observée au cours de la période de trois ans (p = 0,11). Vingt (47,6 %) des décès par surdose étaient des suicides, 19 (45,2 %) n'avaient pas été classés ou avaient été attribués à une cause indéterminée et 3 (7,1 %) étaient involontaires. Le pourcentage de femmes pour lesquelles on a inscrit le suicide comme type de décès était plus élevé que celui des hommes (65 % par rapport à 32,8 %, p < 0,03).
Le tableau 2 dresse la liste des drogues en cause et/ou décelées dans les 42 décès par surdose. Des tests toxicologiques ont été menés dans 38 de ces cas. Aucun test n'a été effectué dans les quatre autres cas, qui ont été admis à l'hôpital dans un état critique. Ces quatre décès ont été attribués à des surdoses d'insuline, d'acide valproïque, de vérapamil et de carbamazépine.
L'éthanol était la drogue la plus souvent en cause et/ou décelée (47,6 %) dans les cas de décès par surdose. Des drogues illicites (cocaïne et cannabis) ont été décelées dans cinq décès par surdose; mais le médecin légiste a conclu à un décès par surdose d'une drogue illicite (cocaïne) dans seulement deux de ces cas. Si l'on regarde la situation sous un autre angle, on constate que des médicaments psychotropes souvent prescrits pour le traitement des troubles mentaux (antidépresseurs, benzodiazépines, antipsychotiques, hypnotiques et sédatifs) étaient en cause dans 61,9 % de l'ensemble des décès par surdose survenus à Halifax entre 1993 et 1995.
Selon les rapports d'enquête des médecins légistes, le taux brut moyen de mortalité par surdose à Halifax s'est établi à 4,1 pour 100 000 personnes entre 1993 et 1995. Le taux de mortalité par surdose, toutes drogues confondues, semble faible à Halifax. La grande majorité des décès par surdose à Halifax étaient attribuables à des substances licites, surtout l'alcool et les médicaments psychotropes de prescription.
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