L’usage d’antidépresseurs en forte hausse chez les jeunes
De 2019 à 2020. 85% d'augmentation des prescriptions pour les enfants de zéro à 4 ans !
Même si on sait que ce n’est pas nécessairement ça qu’on devrait faire, on essaie de les soulager un peu pour qu’ils puissent se mettre la tête hors de l’eau », explique-t-elle.
L’usage d’antidépresseurs en forte hausse chez les jeunes
Depuis 2019, l’augmentation est de 28 % chez les 14 ans et moins
DAPHNÉE DION-VIENS
Lundi, 7 février 2022 00:00
MISE À JOUR Lundi, 7 février 2022 00:00
La consommation d’antidépresseurs est en hausse chez les jeunes Québécois, particulièrement parmi ceux âgés de 14 ans et moins, pour lesquels l’augmentation atteint 28 % depuis deux ans.
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Les enfants à qui on prescrit des antidépresseurs sont de plus en plus nombreux et la situation préoccupe des experts et des intervenants du milieu scolaire.
La hausse de consommation des antidépresseurs chez les enfants touche en particulier les garçons de 9 ans et moins, et les filles à partir de l’âge de 10 ans.
PHOTO D’ARCHIVES
La hausse de consommation des antidépresseurs chez les enfants touche en particulier les garçons de 9 ans et moins, et les filles à partir de l’âge de 10 ans.
Le phénomène touche en particulier les garçons de 9 ans et moins, et les filles à partir de l’âge de 10 ans.
« Des enfants du primaire qui prennent du Prozac... je n’avais jamais vu ça avant », laisse tomber Charles Harvey, qui est psychologue scolaire depuis une trentaine d’années.
Dans le réseau scolaire, de nombreux intervenants ont constaté une hausse des problèmes de santé mentale chez les jeunes cet automne, qualifiée de « jamais vue » par plusieurs.
Pour les troubles anxieux
Les antidépresseurs peuvent être utilisés pour traiter la dépression, mais chez les enfants, ils sont surtout utilisés pour traiter les troubles anxieux, indique le pédiatre Pierre-C. Poulin.
Ces prescriptions reposent de plus en plus sur les épaules des médecins de famille et des pédiatres puisque les pédopsychiatres sont débordés, ajoute de son côté Valérie Labbé, qui pratique la pédiatrie sur la Rive-Sud de Québec.
PHOTO COURTOISIE
Valérie Labbé, Pédiatre
« C’est nouveau, il y en a tellement que l’on en prescrit nous aussi », affirme-t-elle.
Des formations sont maintenant offertes par des pédopsychiatres afin de les guider dans ce processus.
Les médecins en prescrivent en l’absence de services psychosociaux ou pour traiter des cas très sévères, ajoute la Dre Labbé.
« Il y en a qui deviennent tellement dysfonctionnels, ils ne sont plus capables d’aller à l’école, ils ne mangent plus. Quand ils vont si mal, ils ne sont pas capables de fonctionner et ça les entraîne dans un cercle vicieux. On veut essayer de repartir la spirale de l’autre côté. Même si on sait que ce n’est pas nécessairement ça qu’on devrait faire, on essaie de les soulager un peu pour qu’ils puissent se mettre la tête hors de l’eau », explique-t-elle.
Excacerbé par la pandémie
Dans le réseau scolaire, de nombreux intervenants constatent une hausse des problèmes d’anxiété parmi leurs élèves.
Le phénomène était déjà en hausse avant la pandémie, mais il a été exacerbé depuis près de deux ans par l’incertitude et les bouleversements engendrés par la crise sanitaire, selon plusieurs.
EN HAUSSE DEPUIS DEUX ANS
Même si ce n’est pas nécessairement ça qu’on devrait faire
Pour les troubles anxieux
Les antidépresseurs peuvent être utilisés pour traiter la dépression, mais chez les enfants, ils sont surtout utilisés pour traiter les troubles anxieux, indique le pédiatre Pierre-C. Poulin.
Valérie Labbé, Pédiatre
« C’est nouveau, il y en a tellement que l’on en prescrit nous aussi », affirme-t-elle.
« Même si on sait que ce n’est pas nécessairement ça qu’on devrait faire, on essaie de les soulager un peu pour qu’ils puissent se mettre la tête hors de l’eau », explique-t-elle.
Les antidépresseurs sont remboursés
contrairement au CBD de cannabis efficace non psychoactif sans dose mortelle !
Le CBD est connu pour ses effets antiépileptiques et anxiolytiques appuyés par des preuves cliniques et précliniques.
CBD de fleurs à vapoter ou sous forme de concentrés/extraits comestibles, huiles, boissons, etc.
Pour les personnes, épileptiques il faut des mélanges en CBD et THC !
Ex 1:1 . Un mg/ml de CBD et un mg/ml de THC.
Là où il y a toujours la prohibition:
Des enfants épileptiques souffrants et mourants sont privés des mélanges prouvés scientifiquement efficaces
parce que le CBD thérapeutique efficace est légal mais le THC est illégal.
Ils ne mangent plus ?
C'est du cannabis qu'il leur faut pas un antidépresseur !
Des personnes souffrantes et mourantes en chimiothérapie
utilisent le cannabis pour contrer des effets indésirables dont la perte d'appétit.
Des boulets prohibitionnistes dépendant$ qui ont affirmé que le cannabis causait les "munchies".
Ne croient pas que le cannabis redonne de l'appétit aux cancéreux, personnes en fin de vie ?
Pourquoi la marijuana vous donne des fringales "munchies" ? CC en français.
https://www.youtube.com/watch?v=_bJJy8bTI_E
L'important pour moi:
Quelles sont les causes de l'anxiété qui font que les enfants de zéro à 4 ans ont besoin d'antidépresseurs ?
Les 5-9 et 10-14 ans ?
- L'alcoolisme des parents qui consomment de l'alcool, protégé et incité, la drogue avec le plus grand nombre de drogués, un dépresseur psychoactif dangereux pour la santé physique, mentale, économique ?
- Les médicament$ d'ordonnance$ prescrit$ à pochetée et répétition, dont des antidépresseurs ?
Les pourcentages c'est trompeur !
Ils sont souvent utilisés par les prohibitionnistes, les policier$, les chercheur$ et les média$, dépendant$ !
Ex: De 2019 à 2020: 85% d'augmentation des prescriptions pour les enfants de zéro à 4 ans !
De 20 enfants en 2019 à 37 en 2020. C'est une augmentation de seulement 17 enfants !
Rappelons que la consommation d'alcool un dépresseur est légale pour les enfants de 5-9 et 10-14 ans.
Aucun âge minimum n'est exigé pour la consommation par de jeunes enfants de cette drogue un dépresseur psychotrope à addiction et dépendance TRÈS FORTE !?
Ni exigé par la CAQ protecteur de l'alcool et du tabac qui ont tué légalement plus de 68 000 Québécois en trois ans de pouvoir de vie et de mort. Éduc'alcool qui reçoit des millions par année de la SAQ, les Associations de médecins/psychiatres/pédiatres/policiers et policières/, l'INSPQ, la DPJ, les Associations de parents, etc. ?
(Manque de courage, pots-de-vin, phobie, méchanceté, orgueil, peur de perdre des subvention$, une élection ?)
Rappelons que les morts annuelles d'enfants dû à la grippe saisonnière
et la consommation accidentelle de médicaments et produits domestiques, ne sont pas médiatisés ?
Un chien ou quelques enfants dans le monde qui consomment accidentellement du cannabis le sont ?
Enfants qui ne peuvent pas en mourir ni par surdose et qui n'ont aucune séquelle.
PS: La méthode essai-erreur ou méthode essai et erreur est une méthode fondamentale de résolution de problèmes.
Acceptable par les Associations de médecins/psychiatres/pédiatres du Québec, pour les médoc$ de pharmaceutique$ dangereux et mortels qu'ils prescrivent à pochetée et répétition. Mais inacceptable pour les cannabis bénins ?
Essai et erreur:
Lorsqu’une personne commence à prendre un nouvel antidépresseur,
elle doit d’abord déterminer si elle peut tolérer ses effets secondaires;
ce qui devrait être évident dès les premières semaines.
L’étape suivante consiste à déterminer si le médicament soulage sa dépression ou son anxiété.
Des améliorations devraient être ressenties dans un délai de deux à quatre semaines.
Le rétablissement complet pourrait se produire dans une période allant de six à douze semaines.
https://www.camh.ca/fr/info-sante/index-sur-la-sante-mentale-et-la-depen...
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Les antidépresseurs
Les antidépresseurs sont le plus souvent utilisés pour soulager la détresse de la dépression ou de l’anxiété,
La dépression et l’anxiété sont deux entités distinctes, mais qui se rapprochent souvent l’une de l’autre dans la réalité clinique.
Elles ont en commun de pouvoir s’appréhender aussi bien de manière catégorielle que dimensionnelle : il existe des diagnostics, aujourd’hui bien établis, de troubles dépressifs et de troubles anxieux, mais aussi des symptômes dépressifs et anxieux qui peuvent se mesurer du normal au pathologique avec une lecture transnosographique.
Par ailleurs, la comorbidité entre dépression et anxiété est forte, voire très forte, ce qui conduit souvent à des approximations voire à des confusions. En témoigne notamment le terme « syndrome anxiodépressif » utilisé fréquemment dans la pratique courante alors qu’il ne correspond à aucune entité nosographique claire.
Nous aborderons dans ce chapitre deux questions différentes mais complémentaires l’une de l’autre :
la place des symptômes anxieux au sein des troubles dépressifs, avec ce qui est couramment appelé les « dépressions anxieuses » ; la comorbidité réelle entre troubles dépressifs et troubles anxieux, à savoir les diagnostics de troubles phobiques, paniques et autres, chez des patients souffrant de maladie dépressive.
La question des comorbidités dépressives chez les patients souffrant de troubles anxieux ne sera pas développée ici mais l’a été dans un autre chapitre [20].
L’anxiété et l’angoisse sont des symptômes classiques au cours des syndromes dépressifs, quels qu’ils soient. L’anxiété du déprimé peut prendre toutes les formes et les niveaux d’intensité…
https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=LAV_BELLI_2018_01_0179&do...
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