La légalisation du cannabis est un moyen d’action responsable en matière de promotion de la santé
cette prohibition contribue plutôt à engraisser un marché noir lucratif et actif, à recruter des consommateurs, surtout chez les jeunes.
La légalisation du cannabis est un moyen d’action responsable en matière de promotion de la santé
2 MAI 2004
Line Beauchesne
LA LÉGALISATION DU CANNABIS EST UN MOYEN D’ACTION RESPONSABLE EN MATIÈRE DE PROMOTION DE LA SANTÉ
L’auteure, professeure titulaire au Département de criminologie de l’Université d’Ottawa, a publié
Les drogues : les coûts cachés de la prohibition (Lanctôt, 2003)
Pour évaluer la pertinence de conserver la politique actuelle de prohibition du cannabis, il faut se demander si cette dernière contribue à diminuer les risques et les dangers potentiels liés à son usage. Cela ne se fera pas en comptabilisant les arrestations et les saisies, mais en mesurant les conséquences du maintien d’un marché noir.
Des études concluent que non seulement la prohibition ne diminue pas les risques et les dangers potentiels de la consommation, mais elle les aggrave. Contrairement à un marché régulé – avec des contrôles de qualité et de distribution, cette prohibition contribue plutôt à engraisser un marché noir lucratif et actif, à recruter des consommateurs, surtout chez les jeunes.
Ces études constatent également que les lois n’ont que peu d’influence sur la décision des consommateurs de diminuer ou de cesser l’usage du cannabis. C’est pourquoi, faute d’un marché légal, c’est un marché noir – où ni la qualité des produits, ni les lieux de distribution ne sont réglementés – qui répond à la demande. De plus, la prohibition oblige plusieurs consommateurs à fréquenter des milieux criminogènes où circulent bien d’autres drogues.
Peut-on penser pour autant que l’échec des lois prohibitives démontre l’inutilité d’un objectif global de promotion de la santé et qu’il s’agit de légaliser le cannabis pour que tous les problèmes soient résolus? Ce serait simpliste.
Une réglementation de l’État
Bien sur, la légalisation du cannabis aurait l’avantage de mettre fin aux méfaits du marché noir. Toutefois, pour répondre à un objectif de santé publique et mener à une réglementation adéquate, il faudrait faire en sorte que le gouvernement ne devienne pas dépendant des revenus du cannabis – comme il l’est devenu pour les revenus du jeu, au point où la promotion de ce dernier prime sur sa réglementation adéquate. C’est à cause d’une préoccupation de cette nature que le rapport du Sénat sur le cannabis (rendu public l’automne dernier) refusait que, dans un scénario de légalisation, la culture du cannabis soit confiée aux compagnies de tabac. Nous savons trop bien que ces compagnies subordonneraient la santé publique au « bien-être » de leurs profits.
Comment aborder alors la question de la légalisation du cannabis? En considérant que l’État, responsable de la sécurité des produits qui circulent dans la société, devrait développer une réglementation répondant aux conditions suivantes : 1) assurer des contrôles sur la qualité du cannabis et, si nécessaire, modifier certaines composantes, conditions de culture ou de fabrication afin de diminuer sa nocivité; 2) s’assurer que la commercialisation du cannabis s’accompagne d’une information adéquate au consommateur, entre autres grâce à un étiquetage précis; 3) réglementer la distribution de la drogue et en restreindre l’accès à certains lieux ou à certaines clientèles; 4) investir les fonds adéquats dans des programmes permettant d’avertir le citoyen sur les modes de consommation néfastes liés à cette drogue, en vue d’en réduire les usages à risques.
De plus, l’État devrait également assurer la disponibilité de fonds pour la mise en place d’une gamme de soins pouvant contrer les conséquences négatives d’un usage problématique de cette drogue. Pour ce faire, il devrait former des intervenants capables d’assurer la qualité de ces soins. Il devrait poursuivre les recherches pour améliorer les connaissances sur cette drogue, sur les risques associés aux différentes pratiques de consommation et, enfin, sur les modes de consommation qui se développent parmi la population. Tout cela, en vue de promouvoir les interventions les plus appropriées.
Une légalisation pas très populaire
L’idéal « moral » d’abstinence imprègne encore trop notre culture en matière de drogues illégales. Cette culture empêche de voir qu’il ne s’agit pas de prévenir les usages, mais plutôt de prévenir les usages problématiques. Si l’État assume adéquatement son rôle, une consommation bien gérée de cannabis est possible. Malheureusement, des groupes ont intérêt à ce que le marché noir se perpétue. Pensons à ceux qui y participent. Pensons aussi à ceux qui profitent de l’industrie de la répression, ou encore à ceux qui profitent économiquement de la répression du cannabis, telles les entreprises pharmaceutiques. Ces groupes d’intérêts, par une propagande qui a ancré dans la population des mythes difficiles à défaire, soutiennent ce marché.
Des centaines de millions pour le maintien d’un marché noir !
L’idéal « moral » d’abstinence imprègne encore trop notre culture en matière de drogues illégales.
Cette culture empêche de voir qu’il ne s’agit pas de prévenir les usages, mais plutôt de prévenir les usages problématiques.
Si l’État assume adéquatement son rôle, une consommation bien gérée de cannabis est possible.
Malheureusement, des groupes ont intérêt à ce que le marché noir se perpétue.
Pensons à ceux qui y participent. Pensons aussi à ceux qui profitent de l’industrie de la répression, ou encore à ceux qui profitent économiquement de la répression du cannabis, telles les entreprises pharmaceutiques. Ces groupes d’intérêts, par une propagande qui a ancré dans la population des mythes difficiles à défaire, soutiennent ce marché.
Line Beauchesne 2004
... cette prohibition contribue plutôt à engraisser un marché noir lucratif et actif, à recruter des consommateurs, surtout chez les jeunes.
Au Québec de CAQ élu avec 37,4 % des votes, se distinguer du reste du Canada.
C'est d'engraisser encore plus un marché illicite lucratif et actif, et non pas à recruter,
mais à fournir des consommateurs, surtout chez les jeunes. Moins de 21 ans !
C’est exactement ce que votre gouvernement a choisi de faire avec la criminalisation discriminatoire, âgiste, des 18-21 ans ! Pour une promesse électoraliste dangereuse pour la santé physique et mentale des adultes légaux de 18 ans.
C’est exactement ce que les membres de la CAQ protecteurs de l’alcool et tabac, appuyés par les Associations de médecins/psychiatres du Québec pro-médoc$ dépendant$ cannaphobes, font depuis 3 ans de prise de pouvoir de vie et de mort de qualité de vie et de mort.
Plus de 100 000 000 $ millions par trimestre aux organisations criminelles avec les 18-21 ans (et moins).
Organisations dont ni le producteur/vendeur, le revendeur, ni l’acheteur ne paient de TVQ à 9,975 %.
En plus de ne pas avoir à payer de taxes spéciales, ni suivre les restrictions de santé Canada.
Qui n'ont jamais fait de déficits, pas de ruptures de stock malgré les saisies, ni de longues lignes d'attente, etc.
Centaines de millions enlevés à la SQDC nous, à l'aide immédiate et gratuite, l'information/éducation scientifique, la recherche rigoureuse sur des humains au lieu de compilation de sondages d'opinions peu fiables non scientifiques, la répression et enlevé à notre économie.
En quoi la criminalisation discriminatoire, âgiste, des adultes de 18-21 ans et leur mise en contact avec le marché organisé contribue à la réduction des méfaits bénins non mortels du cannabis qui rapporte plus en revenus que l'alcool et le tabac mortels incités et protégés ?
Les autres provinces n'ont pas fait de discrimination âgiste ils ont simplement harmonisé l'âge d'achat, possession, la production, "consommation" avec celui pour les drogues légales mortelles soit 18-19 ans selon la province.
Harmonisé pour l'âge seulement mais qui n'ont pas harmonisé avec les mêmes privilèges.
Ex: Par adulte par foyer, etc.
Consommation !
Exception faite pour la consommation d'alcool un dépresseur psychoactif, qui est légal pour des jeunes enfants de 6-12 ans et moins dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans sans risque de jusqu'à 14 ans d'emprisonnement ni de visite de la police et de la DPJ (dont le but est la protection physique et mentale des jeunes ?). 82% des Québécois de 12 ans et plus consomment de l'alcool mortel.
Aucun âge minimum de consommation n'est exigé par:
Santé Canada/Québec, la SAQ qui rapporte moins en revenus que ses méfaits sur la santé publique et économique, Éduc'alcool qui reçoit des millions de la SAQ annuellement, la CAQ, l'INSPQ, les Associations de médecins/psychiatres/pédiatres, les Associations de parents, etc.
Quels sont les actes de complicité ?
Est complice d'un crime ou d'un délit la personne qui sciemment, par aide ou assistance, en a facilité la préparation ou la consommation, ou qui par don, promesse, menace, ordre, abus d'autorité ou de pouvoir aura provoqué une infraction ou donné des instructions pour la commettre.1 juill. 2021
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