Québec - Pourquoi les morts annuelles d’enfants par le virus de la grippe ne sont pas médiatisées ?

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Alors qu'on médiatise UN chien qui avale accidentellement un comestible, de cannabis bénin, sans dose ni surdose mortelle, ou quelques enfants qui n'en mourront pas, n'auront pas de séquelles ?

C'est suite à la mort médiatisée de deux enfants COVID que j'ai vu et entendu un pédiatre affirmer :
que des enfants mourraient du virus influenzae chaque année mais aucun cas n'était médiatisé !

Je savais déjà que la majorité des médias cupides opportunistes n'étaient pas parfaitement neutre$ ni objectif$.
(Comme disait Michel Chartrand, nos médias ne font pas de l’information, mais de la formation.
Pour nous embarrer à double tour dans le statu quo.)

Les médias sont les plus grands influenceurs et dépendants des publicités !

Plusieurs émissions ne sont que des prétextes à publicités !

Parmi les lecteurs de nouvelles, les commentateurs, les pointeurs d'écran géant
très peu sont des experts et indépendants !

Celui qui contrôle les médias contrôle les esprits. Jim Morrison.

Falardeau* avait mis le doigt sur un gros bobo et toute la classe médiatique tombait dans un déni complet.
« Non, non, non, nos médias sont parfaitement neutres et objectifs! ».

Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes. Nicolas Machiavel.

Présentement votre gouvernement CAQ utilise le COVID pour monopoliser les médias !
O My Cron !
Heureusement que ce gouvernement ne nous a jamais menti ni donné de faux espoirs.
Ni avant ni pendant la pandémie !
Suis-je le seul à douter du succès de l'Afrique concernant le virus et la fin de leur pic ?

Qui a le pouvoir de ne pas médiatiser les morts annuelles d’enfants par le virus de la grippe ?
Pourquoi et dans quel but ? Transparence et Imputabilité mon Luc !?

Le pouvoir de ne pas médiatiser le nombre d'enfants qui consomment accidentellement des produits dangereux.
Même si chaque année au Québec, plus de 20 000 enfants âgés de cinq ans ou moins
doivent recevoir des soins médicaux parce qu'ils ont avalé un produit dangereux.*

La médecine du Québec A + = A plus tard !
Tandis que pour les fleurs de cannabis nous avons maintenant et réellement du : AAAA+

* Enfants et médicaments : attention, danger!
Publié le 21 octobre 2014 à 14:41 / Mis à jour le 16 mai 2019 à 19:25
Chaque année au Québec, plus de 20 000 enfants âgés de cinq ans ou moins doivent recevoir des soins médicaux parce qu'ils ont avalé un produit dangereux. Dans 45 % des cas, les empoisonnements sont attribuables à l'ingestion de médicaments d'ordonnance et de médicaments en vente libre.

Bonne ou mauvaise nouvelle ?
En 5 ans, de 2014 à 2019, le nombre de 20 000 enfants âgés de cinq ans ou moins
qui doivent recevoir des soins médicaux n'a pas diminué est resté stable.

Ces chiffres démontrent que la douce coercition, l'information/éducation par de rares publicités, ne fonctionne pas !
C'est une marque de lessive responsable dans une pub qui informe des dangers possibles pour des enfants ?

* Pierre Falardeau
https://www.lequebecois.org/en-guise-dhommage-a-falardeau/

Avec Gratton XXX, Pierre Falardeau voulait passer à l’action bruyamment contre des institutions que peu osent attaquer, tremblant de peur : les médias. Pourtant, ce sont eux qui forment la pensée, qui formatent les esprits, qui imposent les mots. Comme disait Michel Chartrand (une phrase reprise par Falardeau dans Gratton XXX), nos médias ne font pas de l’information, mais de la formation. Pour nous embarrer à double tour dans le statu quo. Pour nous mettre un cadenas dans le cerveau, disait Falardeau. Comme dans Radio-Cadenas (dixit Godin, repris par Falardeau). Mais pas qu’à Radio-Cadenas, ailleurs aussi. Presque partout. À coup de quiz débiles, de talkshows insipides, de potins artistiques à cinq cennes, de téléjournaux Canada Approved, d’éditoriaux made in Sagard, les médias sont en grande partie responsables de notre léthargie politique. Et il faudrait se gêner? Il faudrait les ménager? Être plus « substil »? Non. Mon ami Falardeau allait frapper fort pour clore la trilogie des longs métrages grattonesques. Je suis très fier de lui : il a eu un courage rare dans notre société.

En effet, Falardeau ne s’est pas gêné dans ce Gratton. Il a attaqué de front l’info-divertissement débile et l’establishment politico-médiatique fédéraliste. Il a dénoncé crûment la convergence Parti libéral-Power Corporation-Radio-Canada, et surtout il a condamné et nommé ses serviteurs. Ses valets. Ses chiens la laisse au cou. Il n’a pas mis qu’une simple mine dans la brèche (ni de gants blancs). Il a mis toute sa colère, toute son indignation et toute sa créativité aussi pour causer le plus de dommage possible au mur de la bêtise entretenue, pour faire exploser la pompe à marde de toutes nos Télés-Égouts (et radios, et journaux, et magazines…). Que ses serviteurs se retrouvent jusqu’aux oreilles dans ce qu’ils nous servent jour après jour. Il a attaqué au B-52 et il a lancé son tapis de bombes. Boum! On n’allait pas lui pardonner.

Jamais cinéaste québécois ne se sera fait autant planter par la critique que Falardeau avec Gratton XXX. Tout y passa : le scénario, les décors, l’éclairage, les costumes, les maquillages… Un peu plus et on se fendait d’une critique gastronomique sur la cantine du tournage. Des critiques plus ridicules que le gros Gratton lui-même. Faut le faire. Sous prétexte d’une odieuse vulgarité falardienne (pour ces bonnes âmes), tout devenait merdique aux yeux de la critique. Falardeau avait mis le doigt sur un gros bobo et toute la classe médiatique tombait dans un déni complet. « Non, non, non, nos médias sont parfaitement neutres et objectifs! ». La vulgarité, disaient-ils?

La vulgarité, pour moi, c’est prétendre à l’objectivité quand on participe à la ligne éditoriale de Power Corporation ou de Radio-Cadenas. Pas les blasphèmes dans Gratton XXX. Être vulgaire, c’est plutôt se croire journaliste quand on n’est que la courroie de transmission des dépêches de la Presse Canadienne et de Associated Press. Non, mais! La vulgarité, c’est prétendre à la neutralité quand on se met au service des Desmarais ou de Martin Cauchon. Pas le gros Gratton qui chie dans ses culottes en camping. La vulgarité? Prétendre faire de l’information quand, plutôt que de parler de la situation néo-coloniale du Québec, de l’impérialisme américain en Amérique latine ou de l’occupation de la Palestine, on préfère inonder les ondes de shows de « veudettes » pour ensuite étendre cette merde dans tous les journaux et magazines que l’on possède. Ça, c’est vulgaire. Obscène. À vomir. Et mes excuses pour les très rares exceptions parmi nos journalistes. Certains essaient de faire quelque chose d’intelligent. Quelques-uns y parviennent. Mes hommages.

Falardeau, donc, s’est fait démolir par la critique avec Gratton XXX. Il a attaqué à coup de B-52. Seul au front, ou presque. Encore une fois. Ils ont répliqué à coup de bombe nucléaire. Ils savaient bien que peu de gens allaient défendre Falardeau. Qui veut se mettre à dos toute la classe médiatique? Cette situation honore d’autant plus les très rares personnes qui ont souligné la pertinence du travail de Pierre. Je m’attendais bien à retrouver Falardeau en petits morceaux…

Que non! Bien sûr, il a vécu une certaine déprime à l’époque. Il aurait aimé un meilleur sort pour son film. Oui, ce fut un coup dur. Mais il s’est relevé. Comme toujours, Falardeau ne s’est pas laissé abattre. Un exemple de courage et de détermination. Il est revenu à la charge avec un autre projet de film : Le Jardinier des Molson. Un film, cette fois un drame historique, qui allait brasser la cage encore. Et il s’attaquait une fois de plus à des institutions que peu osent dénoncer en ce pays : gouvernement fédéral, armée canadienne, famille Molson, et j’en passe. Il s’est heurté une énième fois à des refus dans les sociétés gouvernementales qui financent notre cinéma. Puis la maladie n’allait pas lui laisser le temps de se battre pour tourner ce film qu’il aurait bien fini par tourner et qui aurait sans aucun doute été marquant. Au moins, on a le scénario (Éditions du Québécois, 2012). Un beau coup de douze. Agir quand même, toujours, disait Falardeau…

Mais que dire pour présenter Gratton XXX sinon que ce film doit d’abord exister pour ceux qui veulent le comprendre? En fait, les auteurs des textes qui accompagnent ce scénario sauront mieux que moi vous le faire découvrir. Merci à Pauline, merci à Jules. Beaucoup. Un merci particulier à Manon Leriche pour tout son dévouement à l’œuvre de Pierre. Et pour tout le reste.

Pour ma part, je retiens de Gratton XXX, parmi mille choses, l’audace magnifique de mon ami Falardeau, la truculence des gags qui me tordent de rire, la dénonciation chirurgicale du système médiatique, l’analyse pertinente du pouvoir, les images fortes, le jeu génial (et je pèse mes mots) de Julien Poulin et la confiance de Pierre qui me demanda, à quelques semaines de sa mort, de publier un jour ce scénario aux Éditions du Québécois. Alors voilà. Merci Falardeau. Merci mon frère. Pour Gratton XXX, et pour tout le reste.

Et bonne lecture à tous.

Oui, nous trouverons les failles : nous vaincrons.
Pierre-Luc Bégin

*Québec libre, Éditions du Québécois, 2017, p. 101.

Publié le à la une, Journal Le Québécois, Organisation du Québécois et étiqueté indépendance, Pierre Falardeau, Québec.

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