Le THC vaporisé atténuerait l’activité cérébrale

15:47 23 septembre 2019Par : Liam CaseyLa Presse canadienne

Le THC vaporisé atténuerait l’activité cérébrale

Une nouvelle étude réalisée par des chercheurs ontariens suggère que l’activité cérébrale des rats exposés au THC — le composant psychoactif vaporisé de la marijuana — est similaire à celle de la schizophrénie et de la psychose induite par le cannabis.

L’auteur principal de l’étude, Jibran Khokhar, professeur adjoint de neuroscience à l’Université de Guelph, a précisé que l’activité cérébrale «atténuée» des rats avait duré pendant au moins une semaine après l’exposition.

«C’était vraiment surprenant», a-t-il affirmé.

M. Khokhar et son équipe tentent de démêler la relation connue depuis longtemps entre la consommation de marijuana et la schizophrénie.

Une prédisposition génétique à la schizophrénie combinée à une exposition au cannabis peut augmenter le risque qu’une personne présente un épisode psychotique ou reçoive un diagnostic de schizophrénie, a expliqué M. Khokhar.

Mais le lien de causalité entre les deux n’est pas connu.

«L’objectif du laboratoire est d’essayer de résoudre ce problème de type ‘l’oeuf ou la poule’ concernant la consommation de substances psychoactives et la schizophrénie», a dit M. Khokhar.

Son équipe a implanté chirurgicalement des électrodes dans le cerveau de huit rats en bonne santé qui n’avaient jamais été exposés au tétrahydrocannabinol, ou THC. Après que les animaux se soient rétablis de l’opération, son équipe a pompé du THC vaporisé pur ou une solution saline dans des enclos de rat scellés.

Ils ont ensuite surveillé l’activité de plusieurs régions du cerveau des rats, y compris le cortex préfrontal, le cortex orbitofrontal et le striatum dorsal.

«Nous avons constaté que l’exposition unique au THC avait modifié l’activité individuelle de toutes les régions du cerveau, mais également modifié la manière dont ces régions communiquaient ou collaboraient entre elles», a dit M. Khokhar.

La recherche a été publiée récemment dans «Canadian Journal of Addiction».

M. Khokhar a expliqué qu’ils ont construit des chambres personnalisées pour étudier plus avant le vapotage.

«Le cannabis vaporisé gagne en popularité et à mesure que de plus en plus de concentrés arrivent sur le marché, nous constatons une augmentation (…) des formes hautement concentrées de THC (qui) seront probablement vaporisées avec ces stylos à vapotage», a expliqué M. Khokhar.

Les responsables de la santé publique au sud de la frontière enquêtent sur des centaines de maladies respiratoires graves — dont au moins sept décès —, la plupart liées au vapotage de l’huile de marijuana. La semaine dernière, des responsables canadiens ont annoncé ce qui semble être la première maladie liée au vapotage à London, en Ontario, qui a laissé un adolescent entre la vie et la mort.

L’administrateur en chef de la santé publique du Canada a révélé la semaine dernière qu’au moins trois déclarations de maladies potentiellement liées au vapotage faisaient l’objet d’une enquête, mais rien n’a été confirmé.

M. Khokhar a précisé que la popularité croissante du vapotage et les maladies pulmonaires rapportées mettent en lumière la nécessité de faire plus de recherches.

Liam Casey, La Presse canadienne

Commentaires

Chez 8 rats vaporisés au THC pur dans des enclos scellés

La recherche a-t-elle été menée sur des êtres humains?

S’il est question des effets positifs ou négatifs d’un aliment ou d’un médicament sur la santé humaine, il devrait être spécifié que la recherche a été menée sur des humains.

En effet, les résultats de tests faits sur des animaux ne peuvent pas systématiquement s’appliquer à l’humain en raison des différences physiologiques (réactions aux produits chimiques, susceptibilité aux virus, etc.).

De plus, les doses administrées aux animaux peuvent être différentes de celles que l’on donnerait à des humains. Autrement dit, les résultats de recherche obtenus pour une souris… valent pour une souris!

«son équipe a pompé du THC vaporisé pur ou une solution saline dans des enclos de rat scellés.»
Du THC pur c’est quel taux ?

Dans des enclos scellés à la Nahas !
L’utilisation de masque à gaz permettant l’asphyxie...

Parmi les chercheurs présentant régulièrement des conclusions hâtives sur le chanvre, le pionnier est sans nul doute G. Nahas qui a globalement appuyé tous les clichés erronés sur le cannabis, ce qui lui a valu une désolidarisation publique de l’université de Colombia dès 1975.
En France, l’académie nationale de médecine relaie pourtant très régulièrement ces informations mensongères depuis 40 ans et les appuie actuellement par les ouvrages de certains membres de l’académie peu scrupuleux ou de leur thésards, dont les conclusions sont littéralement déconcertantes, de par l’ampleur des contre-vérités qui y sont exposées et la teneur idéologique du discours.

Son dernier communiqué de presse intitulé « Cannabis, alerte rouge à l’épidémie » a d’ailleurs entrainé très récemment une attaque publique en règle de Didier Jayle, ancien président de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et les Toxicomanies, relayée le 27 mars 2014 par le réseau « SOS addiction » présidé par le Dr William Lowenstein, qui estiment à juste titre que « L’académie nationale de médecine ne remplit pas sa mission » .

Les méthodes employées font généralement appel à des expériences sur des modèles animaux et peuvent recourir à des doses très élevées, jusqu’à 1000 fois supérieures aux doses usuelles ; d’autres conditions artificielles qui n’aident pas vraiment à reproduire les conditions réelles sont bien souvent ajoutées, comme par exemple l’utilisation de masque à gaz permettant l’asphyxie des singes par manque d’oxygène pour prouver la neurotoxicité du cannabis ou encore l’injection préalable d’un antagoniste du THC pour prouver la dépendance physique au cannabis; puis ces résultats sur modèle animal sont transposés littéralement ou presque sur les modèles humains, en omettant au passage de considérer de nombreux facteurs de confusion ou bien en extrapolant des théories neurobiologiques fumeuses.

«La semaine dernière, des responsables canadiens ont annoncé ce qui semble être la première maladie liée au vapotage à London, en Ontario, qui a laissé un adolescent entre la vie et la mort.»

Vapotage de nicotine pas de cannabis !

https://blocpot.qc.ca/en/forum/5117
Cannabis product not the culprit in Ontario teen's vaping-related illness, health official says

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