Fin du symposium sur la crise des opioïdes sans entente pour l'Ontario

Fin du symposium sur la crise des opioïdes sans entente pour l'Ontario
Publié le jeudi 6 septembre 2018 à 19 h 54

La ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor, a profité de la dernière journée du symposium sur la crise des opioïdes pour annoncer un financement de 71,7 millions de dollars à la Colombie-Britannique pour lutter contre le problème. Toutefois, plusieurs voix s'élèvent pour que l'Ontario reçoive aussi un montant.

Un texte de Myriam Eddahia

Selon plusieurs intervenants en réduction des méfaits présents au symposium, le besoin en matière de soins et de financement est criant en Ontario.

Nous avons désespérément besoin de plus de financement. La crise des opioïdes en Ontario est sévèrement sous-estimée., estime le président de l'Association canadienne des utilisateurs de drogues, Jordan Westfall.

Il se sent abandonné par le gouvernement ontarien.
C'est décevant. Il faut se pencher sur ce que le nouveau gouvernement provincial compte faire parce que nous attendons d'avoir plus de centres d'injection supervisée et des gens meurent tous les jours. C'est un besoin urgent et la province doit prendre cela au sérieux, dit-il.

Une annonce pour l'Ontario?
Aucune négociation d'une entente entre le Canada et l'Ontario n'est encore planifiée, mais selon la ministre fédérale de la Santé, les discussions commenceront dans les prochains mois.

Il faudra d'abord que la ministre Petitpas Taylor et la ministre provinciale Christine Eliott se rencontrent pour en discuter.

Pour l'instant, un moratoire est toujours imposé par le gouvernement ontarien sur la mise en place de nouveaux centres de prévention des surdoses.

Une « vraie crise de santé publique »
Selon le maire de Toronto, John Tory, la crise des opioïdes doit être contrée par une stratégie nationale.

Nous devons faire ce qui est nécessaire pour aider ces gens avec l'aide du gouvernement provincial et fédéral, dit M. Tory.

Ce que l'on est en train de dire aux gens est qu'il y existe deux catégories de citoyens : les citoyens dont on s'occupe, les bons citoyens qui ont de bonnes maladies et les mauvais citoyens. Non seulement, il s'agit d'une erreur, mais ça [brime] les droits fondamentaux à la santé, dit la médecin spécialiste du traitement des dépendances, Marie-Ève Goyer.
On est dans l'une des pires crises de santé publique. Une vraie crise de santé publique. C'est inacceptable que nous n'ayons pas tous les services dont les gens ont besoin dès maintenant.Marie-Ève Goyer, médecin spécialiste du traitement des dépendances

Commentaires

La prohibition c'est le manque de compassion

Ce que l'on est en train de dire aux gens est qu'il y existe deux catégories de citoyens : les citoyens dont on s'occupe, les bons citoyens qui ont de bonnes maladies et les mauvais citoyens. Non seulement, il s'agit d'une erreur, mais ça [brime] les droits fondamentaux à la santé, dit la médecin spécialiste du traitement des dépendances, Marie-Ève Goyer.

Zappiste:C’est ça la prohibition...
C'est un fait et c'est ce que l'on affirme depuis des années cette injustice !

Les bons drogués consomment des produits licites dangereux et mortels: alcool tabac médicaments les jeux de hazard.
Les mauvais drogués consomment des produits intoxicants illicites (pour le moment).

Y’a même les bons et mauvais cas de facultés affaiblies.

Y’a toujours des prohibitionnistes dont la SQ qui séparent l’alcool des drogues pour faire croire que l’alcool n’est pas une drogue.

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