Prohibition - Ce que nos ados en pensent: «la cigarette n'est pas une drogue...»

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M. Neil Boyd, professeur, Département de criminologie, université Simon Fraser.

C'est une erreur que de situer les drogues illicites dans une catégorie distincte des drogues légales, dans l'histoire de la criminalisation.

Nous avons compliqué les choses, de nos jours, parce que nous ne tendons pas à voir les drogues légales sous le même jour que les drogues illicites.

Pour le démontrer, nous parlons de «l'alcool et des drogues» comme si l'alcool n'est pas une drogue...

Le fait de prétendre que la consommation d'alcool est différente de la consommation de drogues illicites semble être une folie culturelle qui en dit long sur les œillères culturelles que nous portons tandis que nous vaquons à nos petites routines.

http://www.granbyexpress.com/Actualites/2013-08-28/article-3367307/Ce-qu...

Ce que nos ados en pensent

Publié le 28 Août 2013
Caroline Boisclair

Les filles de 16 ans de notre région sont plus nombreuses à être actives sexuellement que la moyenne au Québec. Elles ont également consommé plus de drogue au cours des 12 derniers mois, révèle des données épluchées par TC Média.
Sujets :
Estrie , Montérégie , Sutton
Pour Sophie Tardif, de Granby, le chiffre portant sur la vie sexuelle active des adolescentes de 16 ans dans notre région (63,3% en Estrie, 56,8% en Montérégie) est largement inférieur à ce qu’elle croyait.

Du côté d’Alexandra Turgeon, de Sutton, c’est l’inverse. «Je ne trouve pas que ça correspond à la réalité. C’est un sujet assez secret.»

Le nombre de fumeuses (17%) a surpris Alexandra, qui n’en compte aucune dans son entourage. Même son de cloche pour Kelly-Ann Proulx de Granby, qui trouve le chiffre élevé.

«Tu n’es pas cool si tu fumes la cigarette. Je pensais que le chiffre était moins élevé, mais ici, les ados fument beaucoup plus de drogue que de cigarettes», enchaîne-t-elle.

Selon le sondage, la consommation de drogue au cours des 12 derniers mois est supérieure dans notre région (49,6% en Montérégie et 46,2% en Estrie) qu’ailleurs au Québec (41,1%).

«Presque tout le monde fume du pot à l’école, c’est très populaire», fait valoir Maude Marois, de Cowansville.

Seule Alexandra, de Sutton, a trouvé ce chiffre «vraiment trop élevé».

«Il y moins de consommation de drogue que de cigarettes dans mon entourage», affirme pour sa part Corinne Paré, de Bedford.

Le pourcentage des ados qui ont un surplus de poids semble réaliste, à l’exception de Maude, de Cowansville, et de Corinne, de Bedford, qui le considèrent trop élevé.

«Peut-être parce qu’ici, on a moins d’accès à des fast-foods ?», se questionne Corinne.

En ce qui concerne l’intimidation, les chiffres correspondent à la réalité des cinq jeunes filles interrogées. «J’en vois pas beaucoup, et il y a eu beaucoup de travail de fait à mon école par rapport à ça», souligne Kelly-Ann.

Pour connaître les réalités d'une ado de 16 ans au Québec,

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