Les USA dont 34 États appliquent la peine de mort, dénoncent la condamnation à mort en Iran...
Zappiste: La peine de mort aux États-Unis est appliquée au niveau fédéral et, en 2011, dans trente-quatre États fédérés sur cinquante que compte le pays. Aujourd'hui, les États-Unis font partie du cercle restreint des démocraties libérales qui appliquent la peine de mort.
Ils appliquent aussi la torture...
http://www.abolition.fr/ecpm/french/pays.php
La peine de mort dans le monde
http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2012/01/09/l-iran-condamne-a...
Les Etats-Unis dénoncent la condamnation à mort en Iran d'un ancien marine
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 09.01.12 | 10h32 • Mis à jour le 09.01.12 | 18h13
La Maison Blanche s'est élevée, lundi 9 janvier, contre la condamnation à mort à Téhéran d'Amir Mirzaï Hekmati, un ancien soldat américain, né aux Etats-Unis dans une famille d'origine iranienne, assurant que les accusations selon lesquelles il espionnait pour la CIA étaient "fausses".
L'agence d'information iranienne Fars News Agency (FNA) avait rapporté, lundi, la condamnation, par le tribunal révolutionnaire de Téhéran, de cet ancien marine de 28 ans, "reconnu coupable de collaboration avec un pays hostile et d'espionnage pour la CIA". M. Hekmati a été arrêté en décembre et le ministère du renseignement iranien affirme qu'il avait reçu formation et entraînement dans des bases américaines en Afghanistan et en Irak, deux pays limitrophes de l'Iran.
M. Hekmati a également été reconnu coupable "de tentative d'accuser l'Iran d'être impliqué dans le terrorisme", ajoute FNA. Le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Abdolghassem Salavati, l'a déclaré "moharab [en guerre contre Dieu] et corrompu sur terre". Toute peine de mort doit être confirmée par la Cour suprême, devant laquelle M. Hekmati peut faire appel. On ignore quand celle-ci se prononcera sur son cas.
AVEUX FILMÉS
Le verdict et la sentence ont été rendus sur fond de vives tensions autour du programme nucléaire au sein du pouvoir iranien et entre l'Occident et Téhéran, qui menace de fermer le détroit d'Ormuz, voie stratégique par laquelle transitent chaque jour 16 millions de barils de pétrole.
Les Etats-Unis ont déjà rejeté les accusations d'espionnage et appelé l'Iran à libérer M. Hekmati, précisant que des diplomates suisses, qui représentent les intérêts américains à Téhéran en l'absence d'ambassade, avaient demandé à voir M. Hekmati samedi, mais que cela leur avait été refusé.
Lors du procès, le 27 décembre, le parquet avait requis la peine maximale à l'encontre de M. Hekmati, estimant que ses aveux montraient "clairement" qu'il avait coopéré avec la CIA et "agi contre la sécurité nationale" iranienne. Mi-décembre, la télévision d'Etat iranienne avait diffusé des images dans lesquelles on voyait M. Hekmati avouer qu'il avait eu pour "mission" d'infiltrer le ministère du renseignement iranien pour le compte de la CIA.
Le jeune homme, rasé de près, parlait couramment farsi dans la vidéo ainsi qu'anglais avec un accent américain. Il déclarait s'être vu promettre 500 000 dollars pour infiltrer les services de renseignement iraniens, en se présentant comme un "soldat américain mécontent de la politique des Etats-Unis". Les conditions dans lesquels M. Hekmati a fait ces aveux restent inconnues.
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