Le cannabis dope l’économie canadienne de 16 Milliards $

Qui aurait cru qu’une plante longtemps marginalisée pourrait un jour jouer les premiers rôles dans l’économie d’un pays ?

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Publié le 26 septembre 2025 à 12h18
Francesca
Écrit par Francesca
Durée de lecture : 4 minutes
Sweet Seeds - Monster Maker

Cannabis au Canada© Le Cannabiste - Le cannabis dope l’économie canadienne de 16 Mds $

Qui aurait cru qu’une plante longtemps marginalisée pourrait un jour jouer les premiers rôles dans l’économie d’un pays ? Au Canada, le cannabis légal ne se contente plus de faire parler de lui : il fait parler les chiffres, et pas qu’un peu. Entre milliards injectés dans le PIB et centaines de milliers d’emplois soutenus, la feuille verte s’impose comme un acteur sérieux du paysage économique nord-américain.On dirait bien que l’économie a trouvé son nouveau pusher… À lire sur le Cannabiste !

L’impact économique colossal du cannabis au Canada
C’est ce qu’on appelle un retournement de situation économique version feuille verte. En 2024, le Canada a vu son produit intérieur brut (PIB) gonfler de 16 milliards de dollars canadiens, rien que grâce à l’industrie du cannabis. Une performance qui ferait pâlir bien des secteurs “respectables”. Cette info ne sort pas d’un trip halluciné, mais d’un rapport du Business Data Lab (BDL), le laboratoire de données économiques de la Chambre de commerce du Canada. Autant dire, pas vraiment des militants en sarouels.

Derrière ce joli pactole, une équation simple : pour chaque dollar généré par le secteur, 1,06 $ s’ajoute au PIB national. Vous avez bien lu. Et ce n’est pas que de la fumée : en 2024, le secteur a produit près de 29 milliards de dollars de valeur brute, dont 15,1 milliards en ventes directes et 14 milliards via les fameux “effets d’entraînement” (comprenez : les retombées économiques en cascade). Bref, le cannabis s’est invité dans les hautes sphères de la compta nationale.

Derrière les chiffres : décryptage d’une industrie en pleine expansion
Cannabis et drapeau canadien
Les chiffres sont séduisants, mais que cachent-ils exactement ? On vous résume ça sans chichis.

Des emplois par dizaines de milliers
227 000 emplois. Oui, vous avez bien lu. C’est le nombre de postes soutenus par l’industrie du cannabis, tous effets confondus. Et ce n’est pas juste du petit boulot sous-payé : il y a de tout, du producteur au distributeur, en passant par le labo et la vente.

Pour vous situer un peu :

Les opérations directes ont contribué à 8,4 milliards de dollars du PIB et soutenu 168 034 emplois.
Les effets sur la chaîne d’approvisionnement ont généré 4,4 milliards de PIB supplémentaires et près de 30 000 jobs.
Enfin, les dépenses des travailleurs du secteur (parce que oui, eux aussi mangent, sortent et consomment) ont ajouté 3,2 milliards et 29 329 emplois à l’équation.
En résumé ? Un effet boule de neige économique, avec du vert à tous les étages.

Une chaîne de valeur qui dépasse la simple vente au détail
Contrairement aux clichés tenaces, l’industrie du cannabis ne se limite pas à des boutiques avec des néons verts et des bonhommes en dreadlocks. En 2024, la production à elle seule représentait 26 milliards de dollars, quand la vente au détail plafonnait à “seulement” 3 milliards. Autrement dit : ça bosse sévère en amont.

Et ce n’est pas tout. Selon Beena Goldenberg, PDG d’Organigram Global (et accessoirement commanditaire du rapport), la stratégie du cannabis légal au Canada coche toutes les cases du « One Canadian Economy », la grande vision du Premier ministre pour un Canada plus uni et plus fort économiquement. Son petit mot dans le rapport ?

“Le cannabis est une industrie intégrée, de grande valeur, bâtie au Canada, pour les Canadiens, et prête à affronter le monde.”

Rien que ça.

Ce que l’on pourrait apprendre du modèle canadien
Pendant ce temps-là, en France, le débat sur la légalisation patine toujours dans les mêmes flaques idéologiques. Pourtant, certains chiffres venus d’outre-Atlantique font réfléchir, même dans les sphères les plus frileuses.

Un rapport de Curaleaf (oui, un acteur du secteur, mais les chiffres restent parlants) estime qu’une régulation “à la canadienne” pourrait injecter 13,3 milliards de livres dans l’économie britannique. En France, on imagine sans peine un potentiel similaire, voire supérieur, quand on voit le nombre de consommateurs non déclarés et la passion nationale pour les débats interminables.

Sans pousser à la légalisation à tout prix, le modèle canadien démontre qu’un encadrement strict mais pragmatique du cannabis peut créer des richesses, des emplois, et accessoirement un peu de bon sens budgétaire. Et si on arrêtait de snober la feuille qui pèse des milliards ? Après tout, comme dirait l’autre : il n’y a pas de fumée sans feu… fiscal.

Commentaires

Le cannabis récréatif légal, une stratégie gagnante au Canada

Aujourd’hui, près de 80 % des ventes de cannabis se font dans les circuits légaux.

En seulement 6 ans de légalisation !
Des provinces et territoires ont récupéré jusqu'à 80 % des adultes au marché non blanc !;O)

En 2018 le marché organisé avait près de 100 % du marché du cannabis/hasch !
Pas de pénuries, beaucoup de points de vente de proximité, le droit de voir, de toucher, humer
et même tester sur place, des rabais selon la quantité, la livraison.
Le monopole n'avait pas la livraison en 2018.
Près de 100 % parce qu'il y avait aussi un petit pourcentage
qui préféraient la culture perso, pour les amis, la famille.
Parce que même stone ils ne voulaient pas fournir de l'argent aux organisations criminelles terroristes.

Des consommateurs canadiens ont expérimenté le coté légal
sans cesser de copiner avec le coté obscur/gris aux nombreux avantages. Et au cas où !
Au Québec les adultes canadiens de 18 ans qui avaient essayé et accepté le monopole en 2018
malgré les longues lignes d'attente, les pénuries, le peu de points de vente etc.
Ces adultes québécois de 18 ans responsables ont été exclus de la Légalisation Harmonisation en 2019 par :
L'actuel mode d’encadrement "unique" au Québec considéré comme un régime dit « de prohibition ».

Rappelons que 9 des 10 provinces et 3 territoires ont accepté
La Légalisation Harmonisation Canadienne du Récréatif Efficace
pour leurs adultes légaux de/à 18-19 ans en 2018.
Condamné par la dictature politique et médicale
du Québec caquiste de Legault, Vladimir Vladimirovich Putin en Russie, des conservateurs,
et les associations de médecins/psychiatres pro-médoc$ achetable du Québec en 2018 !
Qui ont préféré/imposé la mise en contact dangereuse la criminalisation des 200,000 adultes légaux
avec les organisations criminelles/terroristes et leur fournir 20 MILLION$ trimestre non taxés !

Ces dictateurs ne croient pas en la science le savoir, les recherches sur des humains
qui contredisent leurs mensonges !

Si l'ignorance est une absence de connaissance,
le refus de savoir est un blocage volontaire, une opposition active à l'apprentissage et à la connaissance,
qui entrave la progression individuelle et collective.

Le cannabis récréatif légal, une stratégie gagnante au Canada
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Publié le 16 mai 2025 à 14h37
Francesca
Écrit par Francesca

Durée de lecture : 4 minutes
Sweet Seeds - Monster Maker
Cannabis shop Canada© Le Cannabiste - Le cannabis légal, une stratégie gagnante au Canada

Et si légaliser le cannabis était finalement le meilleur moyen de faire la peau au marché noir ? C’est le pari — risqué, mais visiblement gagnant — que le Canada a tenté. Aujourd’hui, près de 80 % des ventes de cannabis se font dans les circuits légaux. Exit les coins de rue et les sachets douteux, place aux boutiques officielles, aux prix affichés, et aux tickets de caisse bien rangés.

Pas besoin de chuchoter, ici on parle cash et cannabis – Décryptage sur Le Cannabiste.

Comment le marché noir a reculé ?

Sachet de cannabis

Longtemps roi de la rue et des parkings discrets, le marché noir canadien du cannabis fait désormais grise mine. Depuis la légalisation, il subit une érosion lente mais régulière, comme un château de sable face à la marée réglementaire. Entre contrôle qualité, transparence sur les prix et diversité des produits, le consommateur a vite fait son choix : la légalité a du bon, surtout quand elle rime avec confort.

Des données qui parlent
Une étude publiée dans l’International Journal of Drug Policy s’est penchée sur l’impact réel de la légalisation du cannabis au Canada. Verdict ? Le marché noir a sérieusement pris un coup dans l’aile. Sur les 6,72 milliards de livres sterling (environ 11,6 milliards de dollars canadiens) dépensés en cannabis dans les douze mois précédant septembre 2022, près de 5,23 milliards (soit environ 80 %) sont allés dans les poches des revendeurs… légaux.

Pour obtenir ces chiffres, les chercheurs ont utilisé une méthode plutôt fine : ils ont combiné les réponses de 5 656 participants à l’International Cannabis Policy Study avec les données officielles de vente au détail. Résultat ? Les estimations obtenues ne diffèrent que de deux petits points entre les deux sources. Une belle preuve de cohérence.

Ce croisement a ensuite été comparé aux chiffres de la Canadian Community Health Survey, qui permet d’évaluer le nombre total de consommateurs de cannabis dans le pays. Oui, on a fait les choses sérieusement — ce n’est pas juste un sondage vite fait sur Twitter.

Les produits qui séduisent les Canadiens
Autre info savoureuse : le bon vieux cannabis en fleurs (celui qu’on imagine dans un sachet zip ou roulé dans un papier) ne représente plus que 55 % des ventes légales. Le reste ? Une joyeuse farandole de concentrés (12 %), liquides oraux (11 %), e-liquides pour vapotage (10 %) et edibles (8 %). Comme quoi, les Canadiens ne se contentent pas de fumer, ils diversifient leur plaisir… légalement.

Légalisation : entre progrès et défis
Shop de cannabis légal au Canada

Personne n’a dit que légaliser une plante controversée allait être une promenade de santé. Si le Canada peut se vanter de résultats impressionnants, tout n’est pas parfait pour autant. Le modèle reste jeune, les ajustements nombreux, et les défis, parfois politiques, toujours bien présents. Zoom sur les réussites… et les cailloux dans la chaussure verte.

Des ventes en hausse constante
Depuis l’ouverture des premiers magasins légaux en octobre 2018, la tendance est claire : les ventes ne cessent de grimper. Linéairement. Sans aucun signe de plateau. Cinq ans après la légalisation, la dynamique ne semble pas faiblir, bien au contraire. On ne parle pas d’un feu de paille, mais d’un vrai basculement des habitudes de consommation.

L’étude souligne d’ailleurs que les anciennes méthodes de calcul basées uniquement sur les ventes de fleurs séchées ne sont plus vraiment fiables. Avec la variété de produits aujourd’hui disponibles, ces anciens indicateurs sont aussi pertinents qu’un fax en 2024. Il fallait actualiser les outils de mesure, c’est désormais chose faite.

L’enjeu des politiques provinciales
Tout n’est pas uniformément rose, cependant. Les auteurs de l’étude insistent : les résultats varient d’une province à l’autre. Et ce n’est pas un hasard. Chaque province a ses propres règles, ses propres structures de distribution et sa propre philosophie en matière de cannabis. Résultat : certaines captent mieux le marché que d’autres.

Il est donc crucial, pour comprendre en profondeur les dynamiques canadiennes, d’étudier les écarts provinciaux. On attend d’ailleurs avec impatience que les prochaines recherches creusent ce point précis.

Le cannabis légal : un joint de réussite (presque) parfait
La légalisation du cannabis au Canada semble bien avoir atteint son objectif principal : déstabiliser le marché noir en proposant une alternative crédible, accessible et… parfaitement légale. Grâce à des prix compétitifs, une offre variée et des contrôles sanitaires, les consommateurs n’ont plus vraiment de raison de se tourner vers l’illégal.

Évidemment, tout n’est pas parfait. Il reste des défis, notamment en ce qui concerne l’harmonisation des politiques entre provinces. Mais dans l’ensemble, la feuille de route semble bien fonctionner.

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