La répression du cannabis en Australie suscite une vive réaction suite à des allégations non prouvées de décès et de psychose.
« Des patients meurent » : les critiques qualifient de trompeuse la répression du cannabis médical en Australie
La répression du cannabis en Australie suscite une vive réaction
suite à des allégations non prouvées de décès et de psychose.
Les critiques affirment que c'est le système, et non la plante, qui est défaillant.
par
Walter Bridger
31 juillet 2025
Le secteur australien du cannabis médical est sous le feu des critiques,
les autorités sanitaires durcissant les mesures de répression
contre ce qu'elles qualifient de prescriptions « dangereuses ».
Plus de 57 professionnels de santé font l'objet de mesures réglementaires, et 60 autres font l'objet d'une enquête.
Nombre d'entre eux sont liés à des modèles de télésanté à haut volume,
accusés d'avoir délivré des milliers d'ordonnances de cannabis avec un minimum de surveillance.
Selon ABC News Australia , un praticien aurait délivré 17 000 ordonnances en six mois .
« Les patients meurent », déclare l’AHPRA — mais où sont les preuves ?
« Nous avons eu des cas de psychose induite par le cannabis nécessitant une hospitalisation.
Des patients sont décédés »,
— Martin Fletcher, PDG de l'AHPRA
Si les inquiétudes concernant le manque de dépistage sont légitimes, notamment pour les troubles de santé mentale, aucune surdose mortelle confirmée due uniquement au cannabis n'a jamais été documentée dans la littérature médicale. Les critiques affirment que ces allégations sont infondées , risquent de raviver la stigmatisation liée à la « folie du cannabis » et de détourner l'attention d'objectifs politiques plus constructifs.
Malgré tout, l'AHPRA poursuit sa démarche. L'agence met en garde contre les cliniques qui « encadrent » les patients via des formulaires d'admissibilité en ligne et interdit désormais la prescription et la distribution de cannabis sous un même toit , invoquant des conflits d'intérêts.
De nouvelles directives stipulent que le cannabis ne devrait être prescrit que pour des affections présentant des preuves cliniques solides — comme l’épilepsie ou les nausées induites par la chimiothérapie — et jamais comme traitement de première intention .
Contrôle qualité ou panique morale ?
Bien que l’amélioration des normes soit largement saluée, beaucoup craignent que les messages – en particulier autour de la mort et de la psychose – risquent de faire dérailler la réforme du cannabis par le biais de récits fondés sur la peur plutôt que sur la science.
En fin de compte, ce n'est pas le cannabis qui fait défaut aux patients, mais le système qui l'entoure.
Les violations des entreprises s'ajoutent au contrôle
Dans un développement distinct mais connexe, l' Office of Drug Control (ODC) a émis un avis d'infraction de 19 800 $ à Cannatrek Technologies Pty Ltd , un producteur agréé basé dans le Queensland.
Selon l'ODC, Cannatrek n'a pas respecté ses obligations légales en vertu de la loi sur les stupéfiants de 1967 en négligeant de signaler les changements de propriété, de gestion ou de contrôle opérationnel - une exigence légale pour maintenir la transparence et la conformité dans les opérations de cannabis.
L'agence a souligné que le non-respect continu pourrait entraîner des poursuites civiles ou pénales et une suspension ou une révocation potentielle du permis .
Une réglementation plus stricte
La répression ne se limite pas aux cliniques malhonnêtes ou aux violations administratives. Les principaux organismes de réglementation et professionnels resserrent les rangs :
L'AHPRA a publié de nouvelles directives de prescription , indiquant que les consultations de « quelques secondes » sont inacceptables et que les médecins doivent documenter les évaluations, les plans de sortie et la justification de la consommation de cannabis.
La Pharmacy Guild of Australia a salué les efforts de mise en application et a rappelé à ses membres que le cannabis ne devrait être distribué que lorsqu'il présente une valeur thérapeutique évidente .
Le Collège royal australien et néo-zélandais des psychiatres (RANZCP) a demandé des restrictions plus strictes, en particulier pour les produits à forte teneur en THC prescrits pour des problèmes de santé mentale.
Le ministre fédéral de la Santé, Mark Butler, a critiqué les cliniques de télésanté à but lucratif, appelant à des réformes pour garantir la sécurité sans criminalisation générale.
Une bifurcation sur la route
L'industrie australienne du cannabis médicinal est confrontée à un moment crucial : relever les normes sans raviver la stigmatisation . Si un consensus se dégage autour d'un meilleur dépistage des patients et d'un meilleur contrôle qualité, certains craignent que le discours actuel ne les aliéne et ne freine la réforme .
Trouver un équilibre entre application de la loi et politiques fondées sur des données probantes – et non pas semer la panique morale – pourrait être la clé pour préserver l'accès des patients tout en garantissant la confiance du public.
Tout dépend du système qui l'entoure.
Photo : Shutterstock
Cet article a été rédigé par un contributeur externe non rémunéré. Il ne reflète pas le reportage de High Times et n'a pas été révisé quant à son contenu ou son exactitude.














Jamais comme traitement de première intention
Le cannabis ne devrait être prescrit que pour des affections présentant des preuves cliniques solides
— comme l’épilepsie ou les nausées induites par la chimiothérapie
— et jamais comme traitement de première intention.
Jamais comme traitement de première intention !?
Même après 18,000 ans d'usages et bienfaits sans Dose Létale (DL50) pour les humains et des animaux.
24 ans de cannabis médical légal en Californie le Colorado et le Canada ?
Sans preuves cliniques solides :
Plusieurs médicament$ de pharmaceutique$ accepté suite à leurs recherches seulement
et sur des souris et non des humains, ont dû être retiré du marché parce qu'ils étaient dangereux et mortels !
Exemple : la thalidomide
Quelle était la principale toxicité de la thalidomide ?
Les principales toxicités de la thalidomide sont les malformations congénitales, la neuropathie périphérique sensorimotrice, la somnolence, les éruptions cutanées, la fatigue et la constipation . Les effets secondaires moins fréquents incluent la thrombose veineuse profonde, le syndrome de Stevens-Johnson, l'élévation des enzymes hépatiques, les malaises et l'œdème périphérique.
La tragédie de la thalidomide
https://youtu.be/bjsz4UxDeiQ
Plus de 10 000 enfants sont nés avec de nombreuses malformations congénitales,
conséquence de la prise par leurs mères d'un nouveau « médicament miracle » :
la thalidomide, présentée comme un traitement efficace et sûr contre les nausées matinales.
La thalidomide s'est avérée loin d'être sûre.
Le laboratoire pharmaceutique Grunenthal n'avait mené ses études que sur un seul modèle animal, la souris,
et n'avait pas testé son nouveau médicament sur des femmes enceintes.
Profits : Grünenthal a vendu environ 300 millions de comprimés de thalidomide (commercialisé sous le nom de Contergan) en Allemagne, générant environ 25 millions de deutsche marks de revenus.
Le Premier ministre australien a présenté ses excuses pour ce qu'il décrit comme l'un des chapitres les plus sombres de l'histoire médicale du pays. Anthony Albanese a présenté des excuses nationales aux survivants de la tragédie de la thalidomide. Ce médicament a causé des malformations congénitales chez des milliers de bébés dans le monde.
https://youtu.be/N6IglSrtsyw
Les enfants à épilepsie sévère réfractaire aux médicaments de pharmaceutiques
ont dû consommer jusqu'à 20 médoc$ inefficaces par jour pendant des années
dont plusieurs pour contrer les effets primaires et secondaires dangereux,
addictif à dose mortelle, des autres.
Pensez aux enfants ?
Même avec des preuves solides sur les bienfaits d'un mélange de THC et CBD 1:1
pour les enfants à épilepsie sévère, des États n'ont légalisé que le CBD !
Préférant laisser souffrir et mourir ces enfants
Quels sont les médicaments dangereux à éviter selon Prescrire et commercialisés en France?
« Cancérologie »
Le défibrotide (Defitelio°)
Le panobinostat (Farydak°)
Le roxadustat (Evrenzo°)
La trabectédine (Yondelis° ou autre)
Le vandétanib (Caprelsa°)
La vinflunine (Javlor°)
« Cardiologie »
Le bézafibrate (Befizal°), le ciprofibrate (Lipanor° ou autre) et le fénofibrate (Lipanthyl° ou autre)
La dronédarone (Multaq°)
L'ivabradine (Procoralan° ou autre)
Le nicorandil (Ikorel° ou autre)
L'olmésartan (Alteis°, Olmetec° ; et associé avec l'hydrochlorothiazide dans Alteisduo°, Coolmetec° ; et associé avec l'amlodipine dans Axeler°, Sevikar°)
La trimétazidine (Vastarel° ou autre)
« Dermatologie »
Le finastéride 1 mg (Finastéride Arrow Lab° ou autre)
La méquitazine (Primalan°)
La prométhazine injectable (Phénergan°)
« Diabétologie »
Les gliptines, alias inhibiteurs de la dipeptidylpeptidase-4 (DPP-4)
« Perte de poids »
L'orlistat (Xenical° ou autre)
« Douleur et rhumatologie »
L'acéclofénac (Cartrex° ou autre) et le diclofénac (Voltarène° ou autre) par voie orale
Les coxibs: le célécoxib (Celebrex° ou autre), l'étoricoxib (Arcoxia° ou autre) et le parécoxib (Dynastat°)
Le kétoprofène en gel (Ketum° gel ou autre)
Le méloxicam (Mobic° ou autre), le piroxicam (Feldène° ou autre) et le ténoxicam (Tilcotil°) par voie générale
La capsaïcine en patchs (Qutenza°)
L'association colchicine + poudre d'opium + tiémonium dans la spécialité Colchimax°
La quinine (Hexaquine°, Okimus°), autorisée dans les crampes
« Arthrose »
La diacéréine (Art 50° ou autre)
La glucosamine (Flexea° ou autre)
Médicaments “myorelaxants”
Le méthocarbamol (Lumirelax°)
Le thiocolchicoside (Miorel° ou autre)
« Ostéoporose »
Le dénosumab dosé à 60 mg (Prolia°)
Le romosozumab (Evenity°)
Gastro-entérologie
L'acide obéticholique (Ocaliva°)
Les argiles médicamenteuses utilisées dans divers troubles intestinaux dont les diarrhées, les brûlures gastriques ou les reflux gastro-œsophagiens, sont à écarter en raison de leur pollution naturelle par le plomb. Il s'agit de: la diosmectite (Smecta° ou autre), l'hydrotalcite (Rennieliquo°), la montmorillonite beidellitique alias monmectite (Bedelix°, et en association dans Gelox°) et le kaolin (en association dans Gastropax°). Le plomb a des effets toxiques neurologiques, hématologiques, rénaux et cardiovasculaires, et des effets reprotoxiques, dont la plupart augmentent avec la dose d'exposition.
La dompéridone (Dompéridone Biogaran° ou autre), le dropéridol (Droleptan° ou autre) et la métopimazine (Vogalène°, Vogalib° ou autre), des neuroleptiques, exposent à des troubles du rythme cardiaque, des accidents vasculaires cérébraux ischémiques (au moins avec la dompéridone et la métopimazine) et des morts subites, effets indésirables disproportionnés par rapport aux symptômes traités et à leur faible efficacité sur les nausées et vomissements, et sur les reflux gastro-œsophagiens pour la dompéridon.
Le prucalopride (Resolor°)
La teinture d'opium (Dropizal°)
Le trinitrate de glycéryle pommade à 0,4 % (Rectogésic°)
« Gynécologie »
La tibolone (Livial° ou autre), un stéroïde de synthèse autorisé dans le traitement hormonal substitutif de la ménopause, a des propriétés androgéniques, estrogéniques et progestatives. Elle expose à des troubles cardiovasculaires, des cancers du sein ou de l'endomètre, etc…
« Infectiologie »
La moxifloxacine (Izilox° ou autre)
« Maladie d'Alzheimer »
Le donépézil (Aricept° ou autre), la galantamine (Reminyl° ou autre), la rivastigmine (Exelon° ou autre)
La mémantine (Ebixa° ou autre)
« Neurologie »
Le Ginkgo biloba, utilisé dans les troubles cognitifs des patients âgés (Tanakan° ou autre)
Le naftidrofuryl (Naftilux° ou autre)
Le piracétam (Nootropyl° ou autre)
« Maladie de Parkinson »
La tolcapone (Tasmar°)
« Sclérose en plaques »
Le natalizumab (Tysabri°)
Le tériflunomide (Aubagio° ou autre)
« Migraine »
La flunarizine (Sibelium°) et l'oxétorone (Nocertone°)
Pneumologie et ORL
L'ambroxol (Muxol° ou autre) et la bromhexine (Bisolvon°)
L'oxomémazine (Toplexil° ou autre)
La pentoxyvérine (Pentoxyvérine Clarix 0,15 %°)
L'alpha-amylase (Maxilase° ou autre)
Les décongestionnants par voie orale ou nasale (éphédrine, naphazoline, oxymétazoline, pseudoéphédrine, tuaminoheptane)
Le nintédanib (Ofev°)
« Psychiatrie »
L'agomélatine (Valdoxan° ou autre)
Le citalopram (Seropram° ou autre) et l'escitalopram (Seroplex° ou autre)
La duloxétine (Cymbalta° ou autre), le milnacipran (Milnacipran Arrow° ou autre) et la venlafaxine (Effexor LP° ou autre)
L'eskétamine en solution pour pulvérisation nasale (Spravato°)
La tianeptine (Stablon° ou autre)
La dapoxétine (Priligy°)
L'étifoxine (Stresam°)
« Sevrage tabagique »
La bupropione (Zyban°)
« Urologie »
Le pentosane polysulfate oral (Elmiron°)
Quels sont les nouveaux médicaments à éviter?
Si la plupart des molécules faisaient déjà partie de la liste noire de 2023, trois nouveaux traitements sont apparus dans cette longue liste.
Le Palforzia, une poudre de graines d'arachide utilisée par voie orale dans la désensibilisation en cas d'allergie à l'arachide, mais qui n'est pas commercialisé en France. L'Evrenzo, un traitement prescrit en cancérologie pour soigner l'anémie liée à une insuffisance rénale chronique. Problème: il n'est pas plus efficace que d'autres traitements, alors qu'il semble augmenter la mortalité, notamment chez des patients dialysés.
Le Dropizal, cette “soupe” de divers constituants du pavot autorisée dans les diarrhées sévères. En complément d'une réhydratation, il est plus prudent d'utiliser le lopéramide (Imodium° ou autre) ou un opioïde commercialisé seul dans cette situation", conseille la rédaction de Prescrire.
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