Redevances sur l’eau Québec prévoit des « mesures d’atténuation » pour protéger certaines industries

Québec prévoit des « mesures d’atténuation » pour protéger certaines industries

Redevances sur l’eau Québec prévoit des « mesures d’atténuation » pour protéger certaines industries

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Sur notre photo, l’usine de pâtes et papiers Kruger Wayagamack, située à Trois-Rivières

(Québec) Le gouvernement Legault déposera ce jeudi un projet de loi pour hausser les redevances sur l’eau et créer un Fonds bleu, dont le budget est toutefois révisé à la baisse, passant de 650 millions à 500 millions. Québec mettra également en place des mesures d’atténuation pour aider certaines industries.

Publié hier à 5h00Partager
Charles Lecavalier
CHARLES LECAVALIER
LA PRESSE
Le ministre de l’Environnement, Benoit Charette, présentera aux parlementaires son projet de loi « instituant le Fonds bleu et modifiant d’autres dispositions », qui doit augmenter de façon importante les redevances dérisoires imposées aux industries pour utiliser l’eau.

Moins de 3 millions ont été payés l’an dernier par les entreprises pour utiliser ce bien public. On s’attend à ce que le gouvernement Legault multiplie par 10 ces redevances, pour dépasser le taux payé par les entreprises ontariennes.

En contrepartie, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, s’est assuré que les entreprises qui consomment beaucoup d’eau, comme les papetières, recevront un coup de main pour éviter de trop pâtir de cette taxe. « Il y a des mesures d’atténuation parce qu’il y a des gens qui sont plus impactés que d’autres », a affirmé M. Fitzgibbon dans un échange avec La Presse.

« Je ne penserais pas mettre en péril l’industrie minière et l’industrie de l’eau. Moi et ma collègue Maïté [Blanchette Vézina, ministre des Ressources naturelles et des Forêts], on a travaillé avec Benoit Charette », a précisé M. Fitzgibbon.

L’exemple ontarien
Le coût payé par les entreprises ontariennes – actuellement sept fois plus élevé qu’au Québec – a été pris en considération.

C’est clair qu’il fallait trouver un équilibre. […] Il y a des industries qui sont très impactées. Le coût, il faut qu’il soit bien circonscrit.

Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie

Avec les sommes recueillies grâce à cette redevance plus élevée, Québec pourra soutenir des « investissements en technologies » pour réduire le gaspillage d’eau. « Le but ultime, ce n’est pas de taxer. Le but ultime, c’est qu’on recircule l’eau le plus possible. Ceux qui ne sont pas aussi avancés, on peut les aider à aller plus vite. C’est ça qu’il faut faire, sinon l’impact est trop grand. Pâtes et papiers, vous avez raison, c’est le secteur le plus affecté », a-t-il dit.

Actuellement, le taux de la redevance est fixé à 0,0025 $ par mètre cube d’eau utilisé pour les entreprises qui ont besoin d’eau dans leur processus de production, comme les usines de pâtes et papiers et les usines de produits chimiques. Le taux de la redevance est fixé à 0,07 $ par mètre cube d’eau utilisé pour les industries dont l’eau est un composant de leurs produits.

Les sommes prélevées seront dirigées vers le Fonds bleu, créé avec le projet de loi. Au total, Québec va investir 500 millions de dollars sur cinq ans pour appuyer la création du Fonds bleu, dont 50 millions cette année, 75 millions l’an prochain et 100 millions l’année suivante.

Protéger l’eau
En campagne électorale, François Legault promettait plutôt 650 millions. Au cabinet du ministre de l’Environnement, Benoit Charette, on affirme que ce qui a été présenté dans le plus récent budget Girard est une première étape.

L’objectif du Fonds bleu est de « protéger la ressource en eau en finançant des mesures de gestion de l’eau dans les domaines de l’utilisation durable, équitable et efficace des ressources en eau, du contrôle et de la prévention des inondations, de la conservation des écosystèmes aquatiques ainsi que de la gouvernance de l’eau ».

Le gouvernement n’a pas encore déterminé les mesures financées par le Fonds bleu, mais a donné plusieurs exemples, comme le « maintien et l’amélioration des réseaux de suivi hydrométrique », l’amélioration « de la caractérisation de la composition des rejets municipaux », ou encore une bonification du financement du Réseau de surveillance volontaire des lacs.

En août dernier, François Legault avait expliqué que la création du Fonds bleu était nécessaire en raison de plusieurs constats alarmants sur la qualité et la quantité de nos réserves d’eau. Il soulignait que « les municipalités vivent de plus en plus souvent des pénuries d’eau », que les lacs du Québec sont menacés par des plantes aquatiques exotiques et du phosphore, et que plusieurs cours d’eau contiennent trop de pesticides.

Avec la collaboration de Tommy Chouinard, La Presse

CINQ SECTEURS QUI PAIENT LE PLUS DE REDEVANCES
Usines de pâtes et papiers
898 000 $
Fabrication de boissons
388 000 $
Fabrication de produits chimiques de base
371 000 $
Extraction de minerais métalliques
210 000 $
Sidérurgie
171 000 $
Source : ministère de l’Environnement

EN SAVOIR PLUS
650
Durant les élections générales, la Coalition avenir Québec avait promis la création du Fonds bleu, doté d’un budget de 650 millions pour le prochain mandat.
SOURCE : MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT
500
Dans le budget Girard, le budget du Fonds bleu n’était plus que de 500 millions, dont 150 millions en 2027-2028.
SOURCE : MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT

Commentaires

Protéger – Compenser - Récompenser !

Protéger – Compenser - Récompenser !

Ce n'est qu'un projet mais ils prévoient déjà
des « mesures d’atténuation » pour protéger certaines industries.
Avec des jobs à 100,000 $ !;O))

Des citoyens paient plus cher pour faire remplir leurs piscines
que le prix pour des centaines de mètres cubes de compagnies polluantes !

Déjà Vu !
Compenser et Récompenser
Les industries polluantes des fléaux comme les pétrolières, cimenteries, fonderies, etc.
Qui rendent malade et causent des cancers mais ont des emplois à plus de 100,000 $ ?
Les enfants les ainés les immunosupprimés si précieux en caquetage, qui ne fait pas cuire le riz,
sont les personnes les plus vulnérables aux dangers de ces industries !

Pertes:
Moins de 3 millions ont été payés l’an dernier par les entreprises pour utiliser ce bien public.

Protéger:
600 millions en taxes pour le tabac qui nous coute 3,8 MILLIARD $ en méfaits par an
pour avoir le droit de "continuer" de faire des profits tuer 13,000 Québécois annuellement.
"Continuer" est le slogan de Votre gouvernement !

Compenser jusqu'aux
Organisations criminelles qui ont perdu de l’argent avec la légalisation canadienne
en leur fournissant depuis 2018 plus de 20 MILLIONS $ trimestre non taxés
et les 200,000 adultes de 18-21 ans exclus pour se distinguer lamentablement de la majorité
des Provinces et Territoires qui ont choisi l’Harmonisation la légalisation canadienne
sans discrimination.

Ce qui a permis à de ces Provinces et Territoires de cesser de criminaliser leurs adultes légaux
et de récupérer 67% du marché illicite en seulement 4 ans de légalisation canadienne.

Après la première année de légalisation canadienne des Provinces et Territoires
qui ont Harmonisé, accepté la culture perso, le cannatourisme, la vente par le privé, les comestibles, Vapes, etc.,
fourni des endroits de consommation et lors d'évènements, pour leurs adultes légaux de 18-19 ans
ils ont récupéré 30% du marché illicite !

En 4 ans de légalisation le cannabis aux multiples bienfaits et usages millénaires
est passé de mauvaise herbe à service essentiel !

Ce n'est pas Justin qui considère que les 18-21 ans du Québec sont des débiles
pas assez intelligents avant 23-25 ans pour avoir le droit de choisir de prendre des risques.
Au bon temps de vieux ils Jolin-Barrette et Legault
"Anti Justice Égale Pour Tous le peule du Québec" leurs auraient enlevé le droit de vote et imposé l'emprisonnement.

Profits:
2021-2022: La SQDC a engrangé un profit net de 75,7 millions $.
Ce montant, auquel s’ajoutent diverses taxes perçues sur le cannabis,
a permis à la société de générer 214,7 millions $ pour le gouvernement québécois
et 56,4 millions $ pour le fédéral.

Au total, la SQDC a cumulé 13,4 millions de transactions dans son réseau,
qui a généré des ventes totalisant un peu plus de 600,5 millions $,
contre 537,2 millions $ l’année précédente.

Cette hausse survient malgré une baisse du prix moyen du gramme de pot,
qui est passé de 6,74 $ à 6,31 $.

Besoin en eau pour 1 litre:
5 litres d’eau pour un litre de bière, sans même prendre en compte l’eau virtuelle*.
3,8 litres d’eau pour un litre de vin.
7 litres pour un litre de whisky.
3 litres d’eau pour produire 1 litre de lait.
3 litres d’eau pour produire 1 litre d’eau minérale.
168 litres d'eau pour un rouleau de papier hygiénique.

La fabrication d'une seule bouteille de plastique
requiert de deux à trois litres d'eau par litre de capacité.

Les besoins en eau pour la production de biens :
- Pour produire 1kg de salade, il faut en moyenne 25 litres d'eau.
- Pour produire 1kg de blé, il faut en moyenne 1 500 litres d'eau.
- Pour produire 1kg de riz, il faut en moyenne 4 500 litres d'eau.
- Pour produire 1kg de fromage, il faut en moyenne 1 100 litres d'eau
- Pour produire une tonne d'acier, il faut en moyenne 20 000 litres d'eau.
- Pour produire une tonne d'aluminium, il faut en moyenne 125 millions de litres d'eau.
- Pour produire une tonne de papier, il faut en moyenne 40 000 litres d'eau.
- Pour produire une tonne de plastique, il faut en moyenne 2 millions de litres d'eau
- Pour produire une voiture, il faut en moyenne 35 000 litres d'eau.
- Pour produire une tonne de médicaments, il faut en moyenne plus de 5 milliards de litres d'eau.

* LE CONCEPT DE l'EMPREINTE EAU ET EAU VIRTUELLE

Tout d’abord, un point sémantique : nous parlerons ici d’eau virtuelle,
puisque c’est souvent elle qui est prise en considération dans les différentes analyses.

De quoi s’agit-il ?
Tout simplement de la quantité d’eau totale nécessaire pour produire un litre d’une boisson :
culture, transport, packaging et nettoyage compris. En bref toutes les étapes citées précédemment.

Situons maintenant la bière sur cette question dans un contexte plus global.

La production d’un litre de bière nécessite en moyenne l’utilisation de 298 litres d’eau virtuelle contre 872 litres pour le vin (soit presque 3 fois plus) et 1020 pour le lait (soit plus du triple). Des chiffres assez hallucinants… Si l’on sort du concept d’eau virtuelle et qu’on ne prend en compte que le volume d’eau utilisé par le producteur pour créer un litre de produit fini, on obtient les moyennes suivantes :

5 litres d’eau pour un litre de bière
3,8 litres d’eau pour un litre de vin
7 litres pour un litre de whisky

PS: Estimation des besoins moyens eau en litres/animal/jour
Vache laitière en production 70 à 150 L
Vache allaitante + veau 50-60 L
Vache tarie, génisse pleine, taurillon 40 L
Génisse laitière, jeune bovin de boucherie 25 L
Veau (en plus du lait – été comme hiver) 4 à 12 L
x1,5 à x2 en condition estivale (> 25°C)

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