La consommation de tabac et de cannabis a augmenté durant le confinement
Toutefois, 40% des adultes participant au sondage de l’INSPQ effectué durant la période du 16 au 28 avril ont indiqué avoir dépassé le nombre de verres d’alcool maximal recommandé par semaine.
PAR LA PRESSE CANADIENNE
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Publié le 05/05/2021 à 08:18
Les consommateurs de cannabis et les fumeurs de cigarettes fument davantage pendant le confinement. C’est ce qui ressort d’une étude de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) publiée mardi.
Le tiers (32%) des consommateurs de cannabis questionnés par les chercheurs de l’INSPQ durant la période du 16 au 28 avril ont signalé que leur consommation avait augmenté «dans la dernière semaine», comparativement à la période avant la pandémie.
En revanche, 55% ont indiqué qu’elle était restée la même et seulement 15% ont signifié que leur consommation avait diminué.
C’est dans le groupe des jeunes adultes, 18-34 ans, que l’augmentation est la plus significative alors que 39% ont affirmé consommer plus de produits du cannabis.
Les gens seuls (34%) sont un peu plus nombreux à avoir indiqué qu’ils consomment davantage de cannabis que ceux qui vivent en couple (32%) et que ceux qui font partie d’un ménage avec des enfants (31%).
Selon l’INSPQ, 12% des adultes québécois ont consommé du cannabis au moins une fois au cours du mois d’avril. La vaste majorité (79%) affirme consommer du cannabis à des fins «récréatives», contre 21% «à des fins médicales seulement».
Hausse du tabagisme
Dans sa nouvelle étude, l’INSPQ rapporte que la crise sanitaire dans laquelle nous sommes plongés depuis plus d’un an peut être source d’inquiétude et provoquer du stress, de l’anxiété, de l’isolement et ainsi entraîner une hausse de la consommation de cannabis, de tabac et d’alcool.
Les fumeurs ont également augmenté leur consommation de cigarettes pendant le confinement même si plusieurs analyses démontrent que les fumeurs ayant été infectés par la COVID-19 sont plus à risque que les non-fumeurs de souffrir de complications.
Dans le détail, 38% des fumeurs ont déclaré que leur consommation de cigarettes avait augmenté au cours du dernier mois comparativement à avant la pandémie, contre 46% qui n’ont rien changé à leur habitude et 16% qui ont diminué leur consommation.
Tout comme la consommation de cannabis, c’est dans le groupe des jeunes adultes, 18-34 ans, que l’augmentation est la plus significative alors 49% des fumeurs ont affirmé consommer plus de produits du cannabis.
Selon Statistique Canada, un peu plus de 1,2 million de Québécois fument la cigarette tous les jours ou à l’occasion.
Le tabagisme cause 13 000 décès par année au Québec.
Consommation d’alcool
Dans son nouveau rapport, l’INSPQ n’a pas indiqué si les Québécois étaient plus nombreux à boire de l’alcool depuis le début de la pandémie.
Toutefois, 40% des adultes participant au sondage de l’INSPQ effectué durant la période du 16 au 28 avril ont indiqué avoir dépassé le nombre de verres d’alcool maximal recommandé par semaine.
Chez les femmes, la limite hebdomadaire du nombre raisonnable de verres est de 10 alors qu’elle est de 15 chez les hommes.
L’INSPQ sonde les habitudes de vie des Québécois sur le web depuis le 1er juillet 2020, 3300 adultes y répondent chaque semaine.
Il s’agit d’un échantillonnage non probabiliste dont on ne peut calculer la marge d’erreur.
Alcool. Cannabis. Tabac. Lequel ne tue pas chaque jour ?
Alcool. Cannabis. Tabac. Lequel ne tue pas chaque jour ?
Lequel ne tue pas plus de 41 Québécois chaque jour légalement par acceptabilité sociale ?
Comme c'est un sondage sur des drogues pourquoi ne pas avoir inclus les médicaments de pharmaceutiques ?
Ce n'est qu'un autre sondage d'opinion peu fiable !
La première question de ce sondage aurait dû être quel est votre consommation régulière ?
Un bon buveur qui a développé de la tolérance peut boire de la bière toute la journée.
Est-ce qu'ils suivent religieusement les recommandations d'Éduc'alcool ?
Est-ce qu'ils suivent la recommandation thérapeutique de 2 g par jour pour le cannabis ?
Pour l'alcool une augmentation d'un verre par jour aux recommandations d'Éduc'alcool est très dangereuse.
La recommandation d'Éduc'alcool des 2-3 verres selon le sexe, plus lors d'occasions spéciales, mais pas tous les jours est juste à la limite du danger, le seuil de consommation au-delà duquel les risques deviennent important pour la santé physique et mentale.
« Boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine. » Alcool Info France.
DANGEROSITÉ
Lesquels de ces drogues légales sont les plus dangereuse pour la santé physique et mentale ?
Sur le tableau de dangerosité des produits intoxicants
#1 Les opiacés héroïnes et dérivés Dilaudid* l'OxyContin d'ordonnance en comprimé fentanyl carfentanil etc.
#2 L'alcool. Un dépresseur: #1 pour le nombres de drogués mondial.
#3 Tabac/Nicotine. #1 pour le nombre de morts évitable acceptable.
#7 Cannabis et concentrés.
Cannabis classé sans preuves scientifique pour certain parmi les hallucinogènes et d'autres avec les opiacés.
Une question à se poser est combien de morts évitable acceptable de plus en ces temps de COVID ?
Combien de plus aux 13 000 décès prématurés pour le tabac légal à 18 ans ?
Combien de plus aux plus de 4 000 décès par acceptabilité sociale, culturelle légal aux 18 ans et moins ?
Combien de mort directe pour le cannabis seul depuis plus de 2000 ans avant la ou le COVID ?
Autres questions:
Lesquels de ces drogues légales est la plus dangereuse pour la santé physique et mentale ?
Lesquels ne font pas parti d'industries à produits légaux mortels protégés par la CAQ ?
Lesquels sont prouvés scientifiquement comme rendant malade et mortelles ?
Lesquels ont un usage thérapeutique, récréatif et industriels, sans dose mortelle ?
Lesquels sont protégés par votre gouvernement ?
Lesquels sont protégés de la criminalisation arbitraire des adultes de 18 à 21 ans qui ont été sacrifiés aux organisations criminelles par votre gouvernement ?
* Plusieurs malades à qui on a prescrit des comprimés de Dilaudid et l'OxyContin
ont tellement apprécié l'effet qu'ils sont devenus accro.
L'héroïne a cédé sa place au Dilaudid, à l'OxyContin et aux autres médicaments sur ordonnance remboursés.
Il y a des malades qui vendent leurs comprimés pour l'argent, manger, se loger, ou se procurer autre chose.
Les profits qui découlent de la vente des opiacés sur ordonnance sur le marché illicite sont énormes. À Montréal, un comprimé de Dilaudid qui vaut 0,70 $ à la pharmacie se vend 10 $ dans la rue. Un comprimé d'OxyContin de 30 mg s'achetant 1,50 $ à la pharmacie se vend quant à lui 25 $ sur le marché noir.
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