Autres substances psychoactives

L'approche de réduction des méfaits en matière de drogues comprend deux volets: la réduction des risques liés l'usage (ex. Opération Nez Rouge, chauffeur désigné) et la réduction des conséquences négatives liées à l'usage (ex. travailleurs de rue oeuvrant à la prévention du VIH, ou encore matériel d'hygiène pour rendre l'injection plus sécuritaire dans les prisons). Cette approche est novatrice en regard de l'approche traditionnelle visant essentiellement à diminuer l'incidence et la prévalence de l'usage.

En fait, notre action a jusqu'à maintenant porté sur le cannabis car celui-ci est une plante qui, sans être exempte de dangers lorsque mal utilisée, représente somme toute peu de risques pour l'individu ou la société en général.

Une nouvelle classification des drogues selon leur degré de dangerosité

Ce rapport commandé par Bernard Kouchner, alors secrétaire d'Etat à la santé, est capital dans l'histoire du débat sur la décriminalisation des drogues. Il est, à l'heure actuelle, la pièce maîtresse dans le dossier des partisans de cette mesure. Il établit une classification des drogues selon leur degré de dangerosité. Ses conclusions renversent les idées reçues.

Le mythe : >La marijuana conduit à l'usage d'autres drogues. Même si ses effets ne sont pas très nocifs, c'est une substance dangereuse parce qu'elle conduit à l'usage de drogues plus dures comme l'héroïne, le LSD et la cocaïne.

Considérant les coûts sociaux de l'alcool et du tabac, songez-vous à les interdire? Considérant les coûts sociaux de la sédentarité et de la mauvaise alimentation, songez-vous à les interdire? Le coût de la prohibition actuelle dépasse les 500 millions par années au fédéral uniquement et les corps policiers estiment saisir 10% de la drogue circulant sur leur territoire. Considérez-vous cette prohibition comme un succès?

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