Une candidate électorale s’excuse d’avoir comparé les enfants transgenres à une «cuillère de caca»
«certains des pires commentaires et des plus homophobes et transphobes qui ont jamais été lancés par un candidat politique»,
Une candidate électorale s’excuse d’avoir comparé les enfants transgenres à une «cuillère de caca»
Agence QMI| Publié le 18 mai 2023 à 09 h 32
Facebook: Jennifer Johnson
Une candidate du Parti conservateur uni (UCP) de l’Alberta s’est excusée
mercredi d’avoir comparé les jeunes transgenres à une «cuillère à thé de
caca dans une recette de biscuits», dans un des «pires» commentaires
transphobes tenus par un candidat politique.
«Il s'agit d'un sujet extrêmement sensible pour tant de personnes et je dois
faire un bien meilleur travail pour communiquer mes préoccupations et mes
objectifs d'une manière respectueuse envers les enseignants, les parents et
les membres de la communauté 2SLGBTQIA+», aurait indiqué Jennifer Johnson
dans un communiqué rapporté par The Globe and Mail.
En septembre 2022, la candidate électorale aurait pris la parole devant le
Western Unity Group à Stettler pour faire part de ses inquiétudes vis-à-vis
le problème d’enfants transgenres dans les écoles, qui terniraient l’image
du système d’éducation albertain, selon ses dires.
«Ces enfants qui s’identifient comme des chats - et l’enseignant ajoute une
litière dans la classe pour eux», aurait-elle notamment soutenu, en ajoutant
plus loin qu’«on peut être dans le top 3 %, mais cette petite quantité de
caca est ce qui détruit [l’accomplissement]», selon le média anglophone.
Elle aurait ainsi comparé la situation dans les écoles à une recette de
biscuits dans laquelle on aurait ajouté des matières fécales, pour demander
si la nourriture a toujours le même attrait.
La candidate aurait également poursuivi sa lancée en s’inquiétant pour les
jeunes filles qui ne sont plus des filles après avoir subi une double
mastectomie et avoir été «stérilisées chimiquement» avant même d’avoir l’âge
légal pour acheter de la bière.
Il s’agirait de «certains des pires commentaires et des plus homophobes et
transphobes qui ont jamais été lancés par un candidat politique», a réagi
Kristopher Wells, de la Chaire de recherche du Canada sur la compréhension
publique des jeunes des minorités sexuelles et de genre, au Globe and Mail.
À l’approche des élections en Alberta le 29 mai prochain, des candidats de
partis opposés ont réclamé que la candidate pour Lacombe-Ponoka soit retirée
par sa cheffe de partie, la première ministre actuelle Danielle Smith.
«La première ministre l’a dit elle-même: ne me jugez pas sur ce que je dis,
jugez-moi sur ce que je fais. Voici l’opportunité pour Danielle Smith de
prendre des actions», aurait commenté le candidat du NPD, David Shepherd.
Homophobes Transphobes Cannaphobes
Voici l’opportunité pour Danielle Smith de
prendre des actions», aurait commenté le candidat du NPD, David Shepherd.
N "PD" !?;O)))
Une candidate électorale s’auto-excuse d’avoir comparé les enfants transgenres à une «cuillère de caca»
Les gens croient plus facilement les personnes cutes qui leur mentent leur font avaler leur caqa !
Le PCU n’hésite pas à montrer ses aspects sociaux conservateurs.
Qui s’oppose au prétendu « agenda homosexuel »
et est en faveur « d’une interdiction totale de l’avortement ».
Et les conservateurs du Canada !
Rappelons que Deltell a été réélu avec la participation/ingérence de son pote Legault
et ses marionnettes à gaines qui ont refusé la légalisation Harmonisation.
Que Deltell descendant spirituel direct de Stephen Harper ne croient pas en la science !
Qui contredit leurs mensonges !
Deltell qui affirme que: "Non l'alcool n'affecte pas le cerveau".
Si j'étais méchant je dirais que cet alcoolo est la preuve du contraire !;O)))
Plus de 95% des consommateurs de 6-12 ans et moins et plus en consomment pour son effet psychoactif !
Que « le cannabis est infiniment plus nocif que la cigarette »
Alors que le tabac rend malade, de nombreux cancers,
et tue 13 000 Québécois annuellement depuis des dizaines d'années.
Le tabac nous coute plus cher en méfaits que ses taxes annuelles.
Selon Dubé et Boulet il nous coute 3,8 MILLIARD$ annuellement pour 13% de dépendants.
L'augmentation des taxes pro marché illicite et la douce coercition ne fonctionnent pas !
Alors que le cannabis seul sans mélange n'a aucune mort avéré en 8 000 ans d'usages et bienfaits !
Et il rapporte énormément plus d'argents au gouvernement
ainsi qu'aux organisations criminelles à qui les CAQ fournissent 20 MILLION$ trimestre non taxés
et les 200 000 adultes légaux de 18-21 ans exclus du cannabis légal SQDC
et privés du droit de choisir, de prendre des risques, depuis 2018 !
Parce que les CAQ sont tous "Anti Justice Égale Pour Tout le peuple du Québec" !
2021-2022 : La SQDC a engrangé un profit net de 75,7 millions $.
Ce montant, auquel s’ajoutent diverses taxes perçues sur le cannabis,
a permis à la société de générer « 214,7 millions $ » pour le gouvernement québécois
et 56,4 millions $ pour le fédéral
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@MON CLIN D’ŒIL
STÉPHANE LAPORTE
COLLABORATION SPÉCIALE
OPINION LÉGALISATION DE LA MARIJUANA
MONSIEUR DELTELL ET LA « BÊTISE ABSOLUE »
MICHEL MORIN
AVOCAT
Évoquant l’imminente légalisation de la possession de cannabis récréatif, trois députés conservateurs ont entamé ce qui ressemble à une croisade nationale, qualifiant l’heureuse initiative du premier ministre de « bêtise absolue ».
L’ignorance gênante et la mesquinerie qu’affichent Gérard Deltell et ses frères d’armes conservateurs vis-à-vis de la légalisation du cannabis récréatif sont à faire hurler quiconque connaît un tant soit peu le dossier.
Descendant spirituel direct de Stephen Harper qui, rappelons-le, a déjà déclaré avec le plus grand sérieux que « le cannabis est infiniment plus nocif que la cigarette », Deltell a apparemment décidé de se faire le porte-parole d’une droite rétrograde mâtinée de morale vaguement religieuse.
Alors que plus des deux tiers des Canadiens estiment que la prohibition doit cesser et qu’un taux historique de plus de 54 % est pour la légalisation pure et simple du cannabis récréatif, notre homme gaspille son temps à colliger des lettres de citoyens en désaccord avec une loi dont ils ne connaissent même pas les dispositions !
Dans de spectaculaires élans de missionnariat, Deltell multiplie les mensonges et demi-vérités. Il affirme ainsi : « Tout le monde au niveau médical et policier est contre ça ! »
Depuis plusieurs années, l’Association des chefs de police canadiens se tue à répéter qu’il serait opportun et éminemment utile de, à tout le moins, décriminaliser la possession simple de petites quantités de cannabis (30 g et moins).
M. Deltell sait-il que nos tribunaux sont engorgés au pays et que près de 70 % des quelque 100 000 infractions en matière de drogues concernent le cannabis ?
Law Enforcement Against Prohibition (LEAP) est un regroupement international d’intervenants des forces de l’ordre, des gens aux premières lignes de la lutte contre les drogues qui militent pour, non seulement la légalisation du cannabis, mais pour la fin de la prohibition de toutes les substances illicites. Autant de représentants de la loi qui ont compris depuis longtemps que « légalisation = contrôle ».
MARIJUANA MÉDICALE
M. Deltell sait-il, par ailleurs, qu’un nombre sans cesse grandissant de médecins prescrivent de la marijuana médicale ? Sait-il que le Canada fut le premier pays à autoriser le pot médical et que c’est maintenant une trentaine d’États américains qui l’ont légalisé ? Et il s’entête à affirmer que l’ensemble du corps médical s’érige en faux contre un usage contrôlé du cannabis ?
M. Deltell avance que la légalisation « n’amènera que des problèmes », anticipant bien sûr une explosion de la consommation, des accidents routiers, des psychoses, etc. A-t-il simplement examiné le résultat des expériences américaines ? Dans les États où on a légalisé le cannabis récréatif (au Colorado et en Oregon, entre autres), l’usage du cannabis récréatif n’a pas augmenté. Qui plus est : il aurait même légèrement baissé chez les jeunes. Pas de hausse significative d’accidents routiers par des conducteurs intoxiqués au pot ni de cohue dans les urgences pour des cas de surdose. Pour rester aux États-Unis, les législatures des quatre nouveaux États qui ont suivi de près le dossier et légalisé le pot récréatif en novembre dernier seraient-elles toutes d’une « bêtise absolue » ?
TAXE PAYANTE
M. Deltell se moque par ailleurs du modèle de taxation envisagé par le gouvernement libéral en déclarant : « Taxer la marijuana, c’est tout un projet de société, ça ! » Sait-il que l’État du Colorado a encaissé près de 200 millions l’an dernier seulement en taxes liées à la vente du pot et que tous ces revenus sont consacrés à la réfection d’écoles, vont dans des programmes de prévention de la toxicomanie et à l’ajout d’effectifs dans les forces de l’ordre ?
Sans la légalisation, ces 200 millions allaient dans les poches du crime organisé.
Est-ce là le beau « projet de société » que vous préférez, M. Deltell ?
Enfin, le triumvirat moralisateur Deltell–Clark–Paul-Hus y va de cet argument d’une vacuité sidérante voulant qu’« il y ait tellement d’autres problèmes à régler pour le gouvernement avant de légaliser le pot » ! Bien évidemment qu’il y a une foule d’autres dossiers à régler. Mais savez-vous quoi ? C’est la job du gouvernement de régler des problèmes ! Nos trois croisés bleus croient-ils sérieusement que de maintenir l’absurde prohibition de possession de petites quantités de pot et de grossir encore les rangs des 600 000 Canadiens aux prises avec les tracas d’un casier judiciaire va d’une façon quelconque contribuer à démêler l’imbroglio du bois d’œuvre !?? Soyons sérieux !
L’effort évident de Deltell et compagnie à se faire du bénéfice politique sur la légalisation en entretenant des mythes, en cultivant des peurs et en mentant de façon éhontée à la population ne vient qu’envenimer ce qui devrait être un débat sain et objectif à l’approche d’une légalisation qui, si elle est gérée intelligemment, entraînera à long terme beaucoup plus de bienfaits que de malheurs.
La bêtise absolue n’est pas du côté de M. Trudeau.
Elle est du côté de gens qui parlent d’un sujet qu’ils ne connaissent pas.
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