Grève générale illimitée dans 22 succursales de la SQDC

Ils demandent à la partie patronale un rattrapage salarial et de meilleures conditions de travail, notamment sur les horaires et la conciliation travail-famille.

Grève générale illimitée dans 22 succursales de la SQDC
Le logo de la SQDC avec des autocollants sur lesquels on lit "En grève".

Le personnel de 22 succursales de la SQDC est en grève.

PHOTO : RADIO-CANADA / SAMUEL RANGER

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Pierre Chapdelaine de Montvalon
2022-05-30 | Mis à jour hier à 19 h 13
Les employés de 22 succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC) affiliés au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) ont déclenché lundi une grève générale illimitée.

Ces quelque 250 syndiqués s'étaient dotés en février d'un mandat de grève.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1864046/quebec-sqdc-greve-mandat-sa...

Ils demandent à la partie patronale un rattrapage salarial et de meilleures conditions de travail, notamment sur les horaires et la conciliation travail-famille.

« On est en grève jusqu’à ce qu’on ait conclu une entente avec la SQDC, notamment sur la question salariale. »

— Une citation de David Clément, président du Syndicat des employés de la SQDC
Le président du Syndicat des employés de la SQDC, David Clément, demande à l’entreprise d’offrir un salaire d’entrée, actuellement d'environ 17 $ de l’heure, similaire à celui offert dans les autres sociétés d'État.

On a une demande de négociation de 23 $ de salaire d’entrée, pour être en mesure d’avoir un salaire qui est comparable aux autres emplois, que ce soit à Loto-Québec ou à la SAQ, autant dans les entrepôts que dans les succursales, explique-t-il.

Le logo de la SQDC.
Les membres du syndicat demandent une augmentation du salaire d'entrée et de meilleures conditions de travail.

PHOTO : RADIO-CANADA / SAMUEL RANGER

Selon le représentant syndical, l'entreprise fait déjà face à un grand problème de rétention de main-d'œuvre, parce que le salaire d’entrée n’est plus compétitif.

Quand on ne connaît pas les conditions à la SQDC, beaucoup de monde vont se dire "société d’État = bonnes conditions de travail". Mais ce qu’on voit, c’est que beaucoup de nouveaux employés vont durer une journée, une semaine, et vont s’en aller vers d’autres cieux, explique-t-il.

De son côté, la SQDC refuse de commenter les négociations en cours avec la partie syndicale. Le porte-parole de la société d’État, Fabrice Giguère, souligne la volonté de l’organisation de minimiser les répercussions de la grève sur sa clientèle.

Notre souhait est de maintenir le service ouvert aux clients. C’est pour cela que nous avons réduit les heures d’ouverture des 22 succursales qui sont concernées, explique-t-il, en invitant la clientèle à consulter le site Internet de la SQDC pour avoir les derniers détails.

Une affiche indiquant les modifications d'horaire à la SQDC.
Les horaires d'ouverture des succursales touchées ont été réaménagés.

PHOTO : RADIO-CANADA / SAMUEL RANGER

Il affirme aussi que la société d'État n'a pas de difficulté à embaucher, mais que le recrutement est plus facile dans les centres urbains qu'en région.

Négociations difficiles
Les négociations entre les deux parties ont commencé en octobre dernier. Il y a eu beaucoup de difficultés, notamment en ce qui a trait aux salaires, raconte David Clément.

On a eu une offre salariale qui nous a été déposée à la mi-avril, qui ne prévoyait aucun rattrapage salarial et [proposait] des augmentations de moins de 2 % par année, ajoute-t-il.

Des moyens de pression ont été organisés par la suite, notamment en dérogeant au code vestimentaire de l'employé, avec le port de bermudas, de robes et d’autres vêtements qui ne respectaient pas ce code.

Dans l'Est-du-Québec, seule la succursale de Rimouski est touchée par la grève.

La SQDC compte plus de 80 succursales dans l'ensemble de la province, dont environ la moitié est syndiquée.

Quelque 180 employés d'une quinzaine de succursales du monopole d'État sur la distribution du cannabis sont représentés par la CSN. Ils vont se prononcer dimanche sur un mandat de grève demandé par leur syndicat.

On est allé graduellement dans les moyens de pression. On a donné une chance à la négociation et à la médiation, mais visiblement, ça ne suffit pas. On veut aller en grève. On sent qu'il y en a pas mal qui ont hâte, assure Maxime Nadeau, président du syndicat des employés de la SQDC affilié à la CSN.

Celui-ci explique que le choix de stratégies diffère entre le SCFP et la CSN.

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Commentaires

Les 18-21 ans s’en foutent ils ont le marché illicite

Les 18-21 ans s’en foutent ils ont le marché illicite depuis 3 ans de criminalisation, mise en contact.
18-21 ans qui ne travaillent pas à la SQDC.

80 millions ($) de Merci aux CAQ, complices, de la part des organisations criminelles !
(240 millions $ non taxés depuis 3 ans de prise de pouvoir avec 37,42 % des suffrages.)

Depuis 3 ans d’exclusion sociale de discrimination électoraliste idiote caquiste
les adultes de 18-21 ans qui avaient choisi d’essayer la SQDC.
Ont dû se tourner, retourner vers le marché organisé sans discrimination, exclusion sociale idiote non scientifique, selon l'âge, qui n'a jamais fait de déficit, n'a pas eu de pénurie malgré les saisies et se tourner vers les autres provinces où le cannabis et la culture est légal aux adultes non discriminés de 18-19 ans.

Le Québec a refusé d’appliquer la "Justice Égale Pour Tous" ! *
Un vrai gouvernement se doit de représenter tous les citoyens sans exclusion sociale !
Les dick-tateurs qui ont le pouvoir de vies et de morts s'en foutent !
Ils criminalisent, laissent souffrir et mourir, etc.

Pour être, plus sévère, être distinct du reste du Canada, qui ont harmonisé l’âge et permis la culture perso.

François Legault a choisi de laisser les moins de 21 ans aux mains des autres dealmakers du crime organisé ou non marché au noir avec plusieurs autres produits intoxicants à offrir aux consommateurs de cannabis. Parce qu’il ne veut pas comme premier ministre du Québec envoyer le signal que c’est banal de consommer du cannabis avant 21 ans.
(L'alcool mortel protégé et incité légal aux enfants de 6-12 ans et moins est un signal qu'il est banal, banalisé !)

Ils ont criminalisé et mis en contact les 18-21 ans avec les organisations criminelles, qu’ils prétendent combattre en leur fournissant des dizaines de millions trimestre non taxés, aux nombreux produits contaminés et non réglementés, sans être renseignés sur leur puissance et dangereux pour la santé physique, mentale.

Avec la participation des associations de médecins/psychiatres du Québec
pro-médoc$, cannaphobes, dépendant$, téteux, de subventions du gouvernement.

Ils ont, ces pro-médoc$, alcool protégé et incité et tabac protégé, mortels cancérigènes,
criminalisé les 18-21 ans pour le cannabis bénin, non mortel, seulement !

Prétextant protéger la santé publique, réduire les méfaits bénins non mortels.

Ils ont, depuis 3 ans, sacrifié mis en contact les adultes de 18-21 ans avec le marché illicite aux nombreux produits...

Fournissant des dizaines de millions trimestre aux organisations criminelles qu’ils prétendent combattre.
Millions non taxés enlevés à: une aide immédiate et gratuite, la prévention, aux enfants souffrants et mourants qui doivent cesser des thérapies efficace par refus du remboursement, la recherche et la protection du monopole.

Si ça avait été un amateur de cannabis qui avait vomis ces idioties de robineux !
Au lieu d’un é-con-omiste un autoproclamé dealmaker.
Protecteurs des industries meurtrières qu'il protège et incite. Plus de 51 000 morts en 3 ans.

Ils auraient dit écrit “Il en fume du bon !”
Ce qui n’est pas une insulte mais une preuve de bon gout !

Ceux qui en “fument du mauvais” mélangent du tabac protégé, mortel, cancérigène à un peu de cannabis.
Malsaine habitude de fumeurs accros, dépendants de la nicotine.

* Justice Égale Pour Tous !

ÉGALITÉ
"Il est plus facile de proclamer l'égalité que de la réaliser."
Edouard Herriot - 1872-1957 - Aux sources de la liberté, 1939

Comment l'égalité Est-elle définie par le droit ?

L'égalité devant la loi ou égalité en droit est le principe selon lequel tout être humain doit être traité de la même façon par la loi (principe d'isonomie). Aucun individu ou groupe d'individus ne doit donc avoir de privilèges garantis par la loi.

DIGNITÉ
"Dès que quelqu'un comprend qu'il est contraire à sa dignité d'homme d'obéir à des lois injustes, aucune tyrannie ne peut l'asservir." Mahatma Gandhi - 1869-1948 - Hind Swarâj, 1909

La dignité de la personne humaine est le principe selon lequel une personne ne doit jamais être traitée comme un objet ou comme un moyen, mais comme une entité intrinsèque. Elle mérite un respect inconditionnel, indépendamment de son âge, de son sexe, de son état de santé physique ou mentale, de sa condition sociale, de sa religion ou de son origine ethnique.

La notion de dignité de la personne humaine, en droit international, a été introduite dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme de 1948 qui reconnaît que tous les êtres humains possèdent une "dignité inhérente" (Préambule) et qu'ils "naissent libres et égaux en droits et en dignité" (article 1er).

J'ajoute: Le Droit De Prendre Des Risques !
Avec ou sans substances !

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