Arrestations musclées au SPVQ: des changements «significatifs» sous peu à l’unité GRIPP

Le maire Bruno Marchand s’est rangé derrière le chef de police. « Je sens un chef de police qui est honnête, bien intentionné et qui n’a pas le goût d’en tolérer. La démonstration n’est pas faite qu’il y en a.

Arrestations musclées au SPVQ: des changements «significatifs» sous peu à l’unité GRIPP

Jean-Luc Lavallée | Journal de Québec| Publié le 2 mars 2022 à 18:39 - Mis à jour le 2 mars 2022 à 19:03
Le chef de police Denis Turcotte Jean-Luc Lavallée
Le chef de police Denis Turcotte

Le chef de la police de Québec promet des changements « significatifs » d’ici l’été concernant le mandat l’unité GRIPP, éclaboussée par la diffusion de vidéos d’interventions controversées l’automne dernier.

Denis Turcotte était de passage à l’hôtel de ville de Québec, mercredi après-midi, pour répondre aux questions des élus dans le cadre d’une séance plénière, réclamée par le chef de l’opposition Claude Villeneuve.

D’entrée de jeu, le président du conseil municipal a prévenu les élus que cet exercice de reddition de comptes ne constituait pas une « commission d’enquête », rappelant que les enquêtes déontologiques et celles du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) étaient toujours en cours.

Au-delà des sanctions qui pourraient éventuellement être imposées aux agents impliqués dans des arrestations musclées, le chef du SPVQ prépare une révision majeure du mandat de l’unité GRIPP (Groupe de relation et d’intervention policière auprès de la population), qui arpente les bars et contribue à lutter contre le crime organisé et la prostitution.

Négociations avec la Fraternité
« Ce sont des changements significatifs. Ça va assurément changer dans l’exécution mais ça va rester une unité dédiée à s’attaquer à des problématiques précises dans notre ville. Je ne peux pas vous dire aujourd’hui de quoi ça va avoir l’air parce qu’il y a un enjeu de négociation dans ça », a indiqué M. Turcotte en mêlée de presse.

La Fraternité des policiers devra d’abord être consultée puisque la convention collective est en vigueur jusqu’à la fin 2023. M. Turcotte a bon espoir de trouver un terrain d’entente avec le syndicat et de mettre en place le nouveau modèle d’ici l’été puisque les changements planifiés seront « positifs », a-t-il dit.

Débat sur l’existence du profilage
Interrogé par la conseillère de Transition Québec, Jackie Smith, sur le profilage racial à Québec, le chef du SPVQ a indiqué qu’il ne « tolérerait pas ça » et qu’une telle situation serait « inacceptable » s’il était mis « au courant de ça », utilisant le conditionnel. Interloquée par sa réponse, Mme Smith a reproché au chef, par la suite, de se mettre la tête dans le sable.

« Il y a plusieurs témoignages qui disent que ça existe. Cette sorte d’aveuglement volontaire, c’est vraiment décevant. C’est quelque chose d’assez connu. Pour avancer et avoir un meilleur service de police, ça commence par le fait de reconnaître qu’il y a un problème », a-t-elle critiqué.

« S’il y a des cas comme ça qui nous sont soumis, c’est sûr que je vais les faire enquêter. Je ne dis pas que ça n’existe pas, je dis que ce n’est pas porté à ma connaissance. Ce n’est pas la même chose », s’est défendu M. Turcotte.

Le maire Bruno Marchand s’est rangé derrière le chef de police. « Je sens un chef de police qui est honnête, bien intentionné et qui n’a pas le goût d’en tolérer. La démonstration n’est pas faite qu’il y en a. Est-ce que les gens ne portent pas plainte parce qu’ils ont peur de ne pas être entendus ? Il faut aller vérifier ça (...) Et s’il y en a, les choses vont être corrigées, je suis confiant », a-t-il déclaré.

Chose certaine, tous les élus s’entendent sur la nécessité de documenter le phénomène dans la capitale. Le chef de l’opposition, Claude Villeneuve, s’est également dit « satisfait » de ce qu’il a entendu lors du comité plénier.

« L’approche qui est promue par notre chef de police, c’est d’intervenir auprès des gens qui sont en train de commettre des infractions, pas d’intervenir auprès de gens à cause de leur couleur de peau. C’est très important. Maintenant, est-ce que ça se passe toujours comme ça sur le terrain en pratique ? Les enquêtes vont nous le révéler. »

Commentaires

Et si ça avait été des violences/abus envers des policiers ?

Et si ça avait été des violences/abus mêmes verbales envers des policiers ?

La déontologie policière: Présenter une "apparence" de justice !
Présenter "l'apparence" d'une justice neutre ! Article 5 *

GRIPP (Groupe de relation et d’intervention policière auprès de la population), qui arpente les bars et contribue à lutter contre le crime organisé et la prostitution.

En quoi les brutalités répétées par le policier et ses complices
a servi, contribué à lutter contre le crime organisé et la prostitution ?

« Par la diffusion de vidéos d’interventions controversées ? » Controversées par qui et pourquoi ?

Ils ont a-GRIPP-é brutalisé et arrêté un racisé puis ils l’ont relâché sans porter d’accusation ?

Malgré les vidéos:
« La démonstration n’est pas faite qu’il y en a. » Le maire Bruno Marchand.

La démonstration a été faite qu’il y a des pourris/protégés par omerta parmi les policiers et policières.
Abus de pouvoir, corruption, mais aussi racisme, sexisme, homophobie.

* Devoirs et normes de conduite des policiers
Article 5 : Préserver la confiance et la considération
Principes généraux
Le Comité rappelle que "[…]l'article 5 du Code de déontologie vise la perception du public. Il s'agit de l'aspect extérieur du travail du policier, en ce sens que tout policier doit respecter les gens, "présenter l'apparence d'une justice neutre" […]montrer des qualités d'honnêteté, d'intégrité "et une conduite impeccable empreinte de modération et de retenue" […] (C.D.P. c. Abel, Laguë et Roy, 3 octobre 2003, C-2002-3102-3).

Article 6 : Éviter toute forme d’abus d’autorité

Article 7 : Respecter l’autorité de la loi, des tribunaux et collaborer à l’administration de la justice

Article 8 : Exercer ses fonctions avec probité

Article 9 : Exercer ses fonctions avec désintéressement, impartialité et éviter les conflits d’intérêts

Article 10 : Respecter les droits d’une personne sous garde et éviter de lui montrer de la complaisance

Article 11 : Utiliser une arme ou toute autre pièce d’équipement avec prudence et discernement

Article 12 : Obligation du directeur lorsqu’il constate ou est informé de la présumée commission d’un acte dérogatoire

https://deontologie-policiere.gouv.qc.ca/lois-et-reglements/code-de-deon...

PS: Au final c'est le petit peuple qui paye pour les baveux/baveuses et les bavures policières !
Idem pour les méfaits de l'armée canadienne et le cout des avocats.

Ex Shannon.
Le fédéral savait depuis 1978 que l'eau de Shannon était contaminée
Le gouvernement fédéral savait depuis une trentaine d'années que l'eau était contaminée dans une municipalité où des citoyens le poursuivent depuis 2007 pour des cas de cancer.

Toujours selon Radio-Canada, l'étude de 1978 précisait que le déversement des eaux usées était «inacceptable». Le terrain où s'effectuait les déversements a été remblayé 16 ans plus tard, mais la décontamination n'a toujours pas été entreprise.

Pourtant en 1999, des données obtenues notamment par les ministères fédéral et provincial de l'Environnement et par la Direction de la santé publique indiquaient que la concentration de TCE dans l'eau alimentant Shannon était 180 fois supérieure à la limite autorisée.

Mis à jour le 29 janv. 2009
https://www.lapresse.ca/actualites/quebec-canada/national/200901/29/01-8...

Qui va ou a payé pour ça, et les avocats pendant des années de poursuites ? Pas l'armée !
Assainissement de Shannon pour 2015
https://www.ledevoir.com/societe/environnement/360957/assainissement-de-...

La Défense nationale prévoit, en 2015, l’assainissement de la nappe phréatique contaminée au trichloréthylène (TCE) qui s’écoule depuis la garnison Valcartier vers la municipalité de Shannon et le secteur Val-Bélair, au nord de Québec. L’opération d’envergure s’étirera sur une quinzaine d’années, selon Le Soleil. Aux limites de la base militaire, des puits permettront de capter l’eau polluée par le TCE, un dégraissant industriel cancérigène qui circule dans la nappe phréatique à partir des terrains de l’armée. Le nettoyage se fera sur place, à la surface, puis l’eau nettoyée sera rejetée dans la Jacques-Cartier. Une rencontre avec les résidants et les divers ordres gouvernementaux est prévue pour novembre.

PS: Les résidents de l'Arrière Pays des environs de Val Cartier comme Stoneham & Tewkesbury entendent et ressentent les vibrations des pratiques qui des fois débutent tôt le matin et même pendant la nuit. Il y a aussi des avions de chasse des USA qui viennent se pratiquer au Québec parce que des résidents n'en voulaient plus dans leur cour car ils les considéraient comme des nuisances sonores, environnementales.

On dirait qu'il y a plus de pratiques intensives juste avant le dépôt du budget ?

Sont où au Québec les 200 à 500 militaires canadiens venu nous aider pour le COVID ?

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