Coup de filet réussi au Saguenay–Lac-Saint-Jean : démantèlement d’un réseau de trafiquants de drogue

« C’est une opération majeure qui va donner un coup dur au crime organisé », a-t-il poursuivi.

DIANE TREMBLAY

Mercredi, 19 mai 2021 09:40
MISE À JOUR Mercredi, 19 mai 2021 20:01

L’Escouade régionale mixte (ERM) Saguenay a procédé mercredi à une opération policière dans le cadre du projet PRUDENT, qui vise à démanteler un réseau de trafiquants de stupéfiants actifs au Saguenay–Lac-Saint-Jean, associé à un groupe de motards criminalisés.

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Les policiers ont effectué 15 arrestations sur les 17 suspects qui étaient visés par cette vaste opération. Les deux derniers individus comparaîtront dès qu’ils seront retrouvés, a fait savoir la Sûreté du Québec (SQ) en fin d’après-midi mercredi.

Les suspects ont comparu dans la journée par visioconférence. Ils demeurent détenus jusqu’à leur enquête de remise en liberté. Selon la SQ, les personnes arrêtées, des hommes et des femmes âgés de 21 à 54 ans de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, mais aussi de la grande région de Montréal, sont suspectées d’être des acteurs importants d’un réseau d’approvisionnement et de distribution de stupéfiants au profit des motards criminalisés.

« Un coup dur »
Hugues Beaulieu
Porte-parole de la Sûreté du Québec

Au cours des derniers mois, les policiers ont saisi, liés à cette enquête, 10 véhicules, 9 kg « Ça fait près d’un an qu’on enquête dans ce dossier-là », a ajouté le sergent Beaulieu.

Au cours des derniers mois, les policiers ont saisi, liés à cette enquête, 10 véhicules, 9 kg de cocaïne, près de 7000 comprimés de méthamphétamine, différents médicaments sous ordonnance ainsi que des armes.

« C’était vraiment un groupe très actif au niveau de l’approvisionnement régional en stupéfiants, principalement de la cocaïne, et évidemment, c’était relié aux motards criminalisés », a indiqué le sergent Hugues Beaulieu, porte-parole à la SQ.

« Ça fait près d’un an qu’on enquête dans ce dossier-là », a ajouté le sergent Beaulieu.

« C’est une opération majeure qui va donner un coup dur au crime organisé », a-t-il poursuivi.

Mandats d’arrestation

Parmi les personnes ayant fait l’objet de mandats d’arrestation, on retrouve les suivantes :

Jean-Philippe Lemay, 33 ans,
Karine Harvey-Cyr, 29 ans,
Jonathan Mallais, 37 ans,
Pierre-Luc Pelletier, 37 ans,
Jean-Benoît Vallée, 34 ans,
Anne-Sophie Blanchette, 21 ans,
Mathieu Marleau, 34 ans,
Mohammed Asfour, 31 ans,
Hamezeh Aboujeed, 24 ans,
Alexis Bessette-Bolla, 28 ans,
Nabi Zoda Ausman, 29 ans,
ainsi que deux autres hommes et quatre autres femmes.

L’opération a mobilisé une cinquantaine de policiers de divers corps policiers, dont la SQ, le Service de police de Saguenay, la Régie intermunicipale de police Roussillon et le Service de police de Longueuil.

Les ERM ont comme objectif une mise en commun des ressources entre les services de police pour mieux lutter contre le crime organisé, et ce, dans toutes les régions du Québec.

Rappelons que toute information relative au trafic de stupéfiants peut être communiquée en tout temps, de façon confidentielle, à la Centrale de l’information criminelle de la Sûreté du Québec au 1 800 659-4264.

Commentaires

« Un coup dur » éphémère !

Les renforts sont probablement déjà en route ils ne sont qu’à quelques heures du Saguenay Lac-St-Jean !

Québec n’est qu’à 182 km ( 2 h ) du Saguenay Lac-St-Jean et Montréal à environ 565 km ( 7 h ) par Qc.
Des consommateurs de cannabis légal SQDC de 18 ans ont déjà été en acheter à Montréal et Québec.
Maintenant ils sont de dangereux criminels, sacrifiés irresponsablement au marché de proximité organisé !

« Ça fait près d’un an qu’on enquête dans ce dossier-là », a ajouté le sergent Beaulieu.

Ça nous coute combien une année d’enquête ?

Pendant cette année d’enquête.
Ils ont vendu combien et pour combien de cocaïne* de comprimés de méthamphétamine*, différents médicaments sous ordonnance ainsi que des armes.

Combien de millions ont rapporté au marché illicite les adultes de 18-21 ans criminalisés arbitrairement depuis 2 ans pour le cannabis légal , par la CAQ appuyé par les médecins et psychiatres, qui les ont sacrifiés sans preuve scientifique aux organisations criminelles, pour protéger leur santé ?

Combien d’adultes de 18-21 ans après deux ans de sacrifice et contact avec les organisations criminelles sont devenus adeptes de la cocaïne (Base, Crack) la méthamphétamine (cristal meth) , différents médicaments psychotropes sous ordonnance (les antidépresseurs, les neuroleptiques (dits aussi antipsychotiques), les anxiolytiques (ou tranquillisants), les hypnotiques (ou somnifères), les stabilisants de l'humeur (dits aussi régulateurs de l'humeur, thymorégulateurs ou parfois normothymiques). Les organisations criminelles ont des médicaments d’ordonnance pour répondre à la demande des clients, dont plusieurs en sont devenus dépendants dû aux prescriptions à pocheté et répétition par des médecins, suite à une intervention, opération chirurgicale.

« Au cours des derniers mois, les policiers ont saisi, liés à cette enquête, 10 véhicules, 9 kg de cocaïne, près de 7000 comprimés de méthamphétamine*, différents médicaments sous ordonnance ainsi que des armes. »

Pas de produits naturels comme le cannabis les champignons hallucinogènes ?

* Des stimulants produits/drogues de performance.
Travailler plus, plus rapidement, plus longtemps, absence de fatigue, d'appétit et de douleur.
Idem pour le party !
De gros consommateurs de cocaïne ont besoin de somnifères puissants afin de pouvoir dormir.
Comme un anxiolytique, hypnotique ou sédatif.
En Colombie Amérique du Sud ils consomment la feuille de coca pour l'absence de fatigue, d'appétit et de douleur.
Je l'ai essayé en Colombie et c'est très efficace comme plante médicinale bon marché.

La cocaïne est pour les riches, la méthamphétamine pour les pauvres, ils sont des stimulants comme le sont le sucre, la caféine à différents prix.

* Méthamphétamine
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thamph%C3%A9tamine#Usage_d%C3%A9tou...

En 2005, le Canada a augmenté la peine maximale encourue pour la production et la distribution de méthamphétamine, la faisant passer de dix ans à la prison à vie, et classant la méthamphétamine au même rang que la cocaïne et l'héroïne.

La forme HCl a été synthétisée, brevetée en 1937 et commercialisée dès 1938 par la société pharmaceutique allemande Temmler Werke GmbH sous la marque « Pervitin ».

Comme les amphétamines, elle a largement été utilisée sur les soldats lors de la Seconde Guerre mondiale, notamment des Allemands, des Finlandais, mais également des Japonais. L'étude des effets secondaires n'ayant pas été poussée encore très loin à cette époque, des doses assez fréquentes étaient ainsi administrées5. Le 9 novembre 1939, Heinrich Böll, prix Nobel de littérature, stationné en Pologne, écrit à ses parents pour leur demander de la Pervitin. Les médecins militaires allemands bourraient aussi le chocolat de méthamphétamine, donnant le Fliegerschokolade ou « chocolat des aviateurs » aux soldats10.

Son utilisation se banalise dans les années 1950. 5 % des adultes américains en consomment à la fin des années 1960, dont deux tiers en dehors de tout cadre légal. En France, une méthamphétamine, le Maxiton, est également très appréciée, notamment des étudiants16.

Elle est un temps commercialisée comme un médicament aux États-Unis pour divers problèmes médicaux, allant de l'obésité à la dépression. Mais depuis 1970, elle est classée comme stupéfiant.

La méthamphétamine est utilisée pour le dopage. « Drogue de travail », elle a été utilisée par des routiers pour rester éveillés pendant leurs longs trajets. Elle est répertoriée par la convention sur les substances psychotropes de 1971.

En 2005, le Canada a augmenté la peine maximale encourue pour la production et la distribution de méthamphétamine, la faisant passer de dix ans à la prison à vie, et classant la méthamphétamine au même rang que la cocaïne et l'héroïne.

La méthamphétamine est généralement fumée sous sa forme cristalline, ou ingérée sous forme de pilules. Les usagers-injecteurs liquéfient les cristaux avec de l'eau pour pratiquer l'injection.

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