Qu'est-ce que la puissance a à voir avec la taxation de la marijuana? Demandez à l'avocat

Q: La légalisation de la marijuana est de plus en plus répandue et, avec elle, la politique fiscale se concentre. La puissance est-elle vraiment une considération pour les taxes sur la marijuana?

-MG, Los Feliz

Ron Sokol
UNE:Récemment, New York a adopté une loi qui taxera la marijuana récréative en fonction de la quantité de THC (le principal composant de la marijuana qui est enivrant). La recherche montre que l'Illinois a institué l'année dernière une taxe liée à la puissance. Le Vermont limiterait la teneur en THC lorsque son marché légal y ouvrirait, et les limites et / ou les taxes de THC basées sur celui-ci sont en cours de discussion ailleurs (y compris dans le caucus du contrôle des drogues du Sénat américain).

Le raisonnement est de protéger la santé publique en décourageant le cannabis dangereusement concentré. Notez que divers États ont réglementé le nombre de milligrammes de THC pouvant être contenus dans une seule portion, emballage ou vente au détail, du moins en ce qui concerne certains produits en pot. En résumé, la question de savoir si les taxes associées à la marijuana dépendront même en partie de la puissance ou dans quelle mesure est une question émergente.

Q: Quelle est la situation actuelle de la légalisation de la marijuana à l'échelle nationale?

-BC, Torrance

R: Depuis 2012, 16 États et Washington DC ont légalisé la marijuana pour les adultes âgés d'au moins 21 ans, et 36 États ont légalisé la marijuana à des fins médicales. Le résultat est qu'une majorité d'Américains ont accès à la marijuana, que ce soit médicalement ou dans divers États à des fins récréatives. Mais la marijuana est toujours considérée comme une drogue illégale de l'annexe I par le gouvernement fédéral. Le président Biden a indiqué qu'il soutiendrait la décriminalisation fédérale et le chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, D-New York, a déclaré que la réforme de la marijuana serait une priorité au Sénat cette année.

Ron Sokol est un avocat de Manhattan Beach avec plus de 35 ans d'expérience. Sa chronique, publiée le mercredi, présente un résumé de la loi et ne doit pas être interprétée comme un avis juridique. Envoyez-lui vos questions et commentaires par e-mail à ronsesq@gmail.com.

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Commentaires

L’alcool à haut taux/degré n’est pas plus taxé !

L’alcool n’est pas taxé selon sa teneur son degré !

C’est la libre entreprise !
C’est le producteur, Mère Nature, qui décide de la qualité, valeur de son produit.
L’âge, la qualité, les conditions météo et la rareté sont aussi des facteurs pour déterminer le prix.

Ex. de rien à voir avec son degré d'alcool:
La SAQ vend un Armagnac de Montal Vintage 1918 Brandy | 700 ml | France | à 7 950,00 $
Ce sont les Artisants producteurs qui reconnaissent entre eux qui est le meilleur idem pour le fromage.

Le cannabis dangereusement concentré ? C'est combien ?
Le cannabis thérapeutique légal depuis 20 ans au Canada a des extraits à 99,6% de THC.

Souvenez-vous que pour une personne vulnérable* le taux de toxicité d'une substance ou non n'a pas d'importance.

Même si il n'y a pas de limite fixe sur le taux de THC les variétés des producteurs ne dépassent pas 29%.
Les producteurs autorisés à cultiver dans des conditions idéales optimales ne produisent que du cannabis à " teneur élevé" approximativement entre 19 et 29 %.

Aucune étude sur des humains double aveugle répétée par des chercheurs indépendants ne précise à quel taux de THC le cannabis deviendrait dangereusement concentré et pour qui !

Un Nez en cannabis le saurait exactement le taux de THC !
Le plus haut taux de THC rapporté est moins de 40%.
Encore bien loin de l'alcool industriel ou maison avec des volumes à plus de 95% !

Le cannabis est naturel n'a pas besoin de fabrication !
Plantation, stade végé, stade flo, séchage/curing, consommation. Pas de stade végé pour les auto floraison.

L'alcool (alimentaire) est produit à partir de fruits et légumes ou de plantes qui en produisent naturellement par fermentation. Cette réaction biochimique est due aux levures (des champignons microscopiques) dégradant le sucre dans les fruits pour le transformer en éthanol. L'alcool est reconnu comme un "aliment" qui n'enlève pas la faim ni la soif ? Pour sa fabrication les puissantes et riches industries n'hésitent pas enlever de la nourriture/céréales qui devrait servir à nourrir des humains ainsi que de l'eau surtout dans les pays pauvres à politiques achetables.

C'est quoi un alcool dangereusement concentré ?

Les extraits de THC à 99,6% n’ont aucune dose humaine mortelle !
En 20 ans d'utilisation thérapeutique légale au Canada.
L’alcool un dépresseur qui cause des maladies physiques et mentales a une dose humaine mortelle !

* VULNÉRABILITÉ - DÉPENDANCE - ADDICTION (Avec et sans substance)
Ce sont deux phénomènes différents qui n'affectent pas le cerveau de la même manière.
On parle de dépendance lorsqu'on souffre du syndrome de sevrage à l'arrêt brusque de la consommation.
Alors que l'addiction est la consommation excessive d'une substance, en dépit des conséquences néfastes.

« On peut être dépendant et accepter de l’être. À ce moment-là, il n’y a aucune raison d’en faire une maladie. Je crois que la seule définition de l’addiction au sens clinique du terme, c’est le fait que les personnes concernées elles-mêmes veulent réduire ou arrêter une conduite et n’y arrivent pas. Si la personne ne veut pas réduire ou arrêter, on ne voit pas quelle légitimité permet de définir les gens comme malades. Cela pose d’emblée la question de la médicalisation de l’addiction elle-même. L’addiction, comme la toxicomanie, se définit d’abord de manière subjective. C’est parce que quelqu’un se sent lui-même aliéné du fait de son rapport à une substance, de la répétition d’une conduite, que ça fait une « maladie ». »Marc Valleur.

« C’est toujours une question d’objet…
Oui, mais surtout de répartition des champs. J’ai l’impression qu’on se bat depuis cinquante ans entre biologistes et psychanalystes dans une fausse guerre : il y a le champ des substances, des objets, de la pharmacologie, qui est celui des biologistes et il y a le champ des idées, des fantasmes, du sexe et du psychisme, celui des psychanalystes. Or la réalité est plus complexe, et se moque des séparations didactiques. La psychanalyse, la psychologie, la sociologie ont tout à fait à voir avec les addictions avec drogue et la biologie, la pharmacologie, ont tout à fait à voir avec les addictions sans drogue. Un des problèmes est ce clivage entre des champs de recherche qui ne relèvent pas du tout des mêmes méthodologies, des mêmes rigueurs, du même type d’approche. » Marc Valleur.

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