Hospitalisations liées à l’usage. Intoxications suspectées au cannabis au Québec

Les diagnostics principaux émis aux urgences ne sont pas confirmés par des analyses toxicologiques, les cas sont donc considérés comme des intoxications potentielles.

L’INSPQ suit et publie trois indicateurs à ce propos, dès que les données sont accessibles :

au Québec

Visites aux urgences liées à une intoxication suspectée au cannabis au Québec
Appels au Centre antipoison du Québec pour une intoxication suspectée au cannabis au Québec

DOSSIER: VISITES AUX URGENCE: ACCESSIBLE - HOSPITALISATIONS: À VENIR

Visites aux urgences
Les données suivantes portent sur les visites aux urgences du Québec en lien avec une intoxication possiblement causée par le cannabis.
Les informations permettant de comptabiliser ces visites sont colligées depuis mai 2019.
Source de données : Système d’information de gestion des urgences du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS)

Nombre de visites aux urgences liées à une intoxication possiblement causée par le cannabis au Québec, mai 2019 à décembre 2020
(Tableau graphique sur le site)

Il y a en moyenne 130 visites par mois aux urgences pour une intoxication possiblement causée par le cannabis depuis le mois de mai 2019.

Au cours de la période automnale, il y a eu une diminution globale du nombre de visites aux urgences comparativement à ce qui a été observé au cours de la période estivale (493 cas de septembre à décembre 2020 c. 649 cas de mai à août 2020). Si l’on compare ces données automnales à la même période en 2019, on observe également une légère diminution (493 cas en 2020 c. 516 en 2019). Cependant, pour le mois de décembre, le nombre de visites aux urgences est à la hausse et se rapproche des valeurs observées au cours de l’été.

Pour la période de mai 2019 à décembre 2020, 2 604 personnes ont visité les urgences du Québec pour une intoxication possiblement causée par le cannabis. Les hommes représentent la majorité des cas (n=1 679, 65 %). Les jeunes adultes âgés de 18 à 24 ans (18 à 20 ans et 21 à 24 ans) forment le groupe où l’on retrouve le plus grand nombre de visites aux urgences depuis le mois de mai 2019 (n=762).

Le diagnostic principal de la personne ayant consulté les urgences est colligé utilisant un nombre restreint de diagnostics provenant du système de codification standardisée CIM-10-CA (Classification internationale des maladies, 10e révision). Les visites présentées ci-dessus comprennent les codes diagnostics F12.9 (troubles mentaux et du comportement liés à l’utilisation de dérivés du cannabis) et T40.7 (intoxication au cannabis). Les diagnostics principaux émis aux urgences ne sont pas confirmés par des analyses toxicologiques, les cas sont donc considérés comme des intoxications potentielles.

Commentaires

Intoxication possiblement causée par le cannabis ?

Intoxication possiblement causée qui ne sont pas confirmés par des analyses toxicologiques
Intoxication suspectée !
Intoxications potentielles !

Soit c'est la cause soit ce ne l'est pas !
J'ai cliqué sur Hospitalisation et c'est: À VENIR

J'ai apprécié une partie de l'intervention de l'INSPQ concernant la criminalisation des adultes de 18 ans !

INSPQ
Cannabis: hausser l'âge légal à 21 ans comporte des risques, dit l'INSPQ
https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201902/13/01-5214646-cannabis-h...

Bien que contre la criminalisation des adultes de 18 ans.
Et sacrifier les 18-21 ans aux organisations criminelles pour tenir une promesse électoraliste.

Le but de la criminalisation ségrégationniste des 18-21 ans sacrifiés aux organisations criminelles était pour détourner l'attention des autres produits intoxicants légaux et les industries qui les fabriquent, protégés par la CAQ, produits qui tuent plus de 15 000 Québécois annuellement par acceptabilité sociale, n'avait rien à voir avec la Santé publique !

L'INSPQ proposait au gouvernement prohibitionniste de la CAQ de limiter la teneur en THC (la substance psychoactive du cannabis) dans les produits pouvant être achetés par les consommateurs adultes de 18 à 21 ans.

Limiter la teneurs en THC pour les consommateurs adultes de 18-21 ans, c'est aussi les sacrifier les mettre en contact avec des produits dangereux pour la santé physique et mentale à dose et surdoses mortelles, non réglementés, contaminés, sans être renseignés sur leur puissance. Me fourge ?
Moi j'ai l'excuse de n'être qu'un simple amateur de cannabis ! Quelle est celle des "experts" impartiaux ?
Qui sait si il y a et quels sont les variations acceptables pour les extraits, comestibles, etc.

Comment limiter la teneur en THC quand le monopole accepte des variations de 10%, ex:19 à 29% de THC.
Dans la catégorie Modérée SQDC on retrouve de 5 à 15 % de THC.

Quelle serait le taux idéal de THC pour les 18-21 ans ?

Il serait préférable de recommander un taux égal en THC et CBD qui procure une expérience agréable en plus d'éviter les problèmes personnels d'angoisse temporaire pour une minorité de consommateurs.
Ce que des études sur des humains suivi de tests cognitifs en Israël ont démontré scientifiquement !
Il y a des mélanges d'extraits de cannabis thérapeutique qui ont des quantités égales en CBD et THC
qui vont de 1:1 soit 1ml de CBD pour 1 ml de THC efficace vendu aux enfants épileptiques et jusqu'à 15:15.

Aucune étude sur des humains double aveugle au Canada ni au Québec n'a démontré
que le THC à taux élevé causait plus ou moins de problèmes chez les 18-21 ans.

Pas plus que de l'alcool à haut taux est plus dommageable pour les enfants de 12 à 17 ans qui ont le droit de consommer sous la supervision d'un adulte. Des statistiques de sondages ont des répondants consommateurs de 12 ans. Ex: 82% des Québécois de 12 ans et plus consomment de l'alcool un dépresseur. 4% sont dépendants !

Développement cognitif:
La professeure Natalie Castellanos-Ryan,
de l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal
et chercheuse spécialisée en prévention de la dépendance au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine:
Elle s’en prend aussi à un mythe persistant, qui est directement dans son champ d’expertise, en l’occurrence le développement cognitif : « C’est vrai que le cerveau se développe jusqu’à 25 ans, mais il n’y a aucune preuve scientifique que de consommer du cannabis présente quelque risque que ce soit pour le développement cognitif après l’âge de 17 ans.» C’est très clair dans la littérature scientifique et les études longitudinales dans lesquelles nous contrôlons le développement cognitif préalable.

C’est un des premiers messages avec lesquels je commencerais, que le cannabis rend stupide (en affectant le développement cognitif) ; c’est faux », tranche-t-elle.

Pages

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.