Les associations d'aide pour toxicomanes veulent une filière légale et contrôlée du cannabis

Après l'alcool et le tabac, le cannabis est la drogue la plus consommée en Belgique, pointe-t-elle.

Agence Belga , publié le 03 décembre 2020 à 12h05

(Belga) L'interdiction du cannabis est contreproductive et traîne derrière elle un coût social et sanitaire important, ressort-il d'un rapport de la Fédération bruxelloise francophone des institutions pour toxicomanes (Fedito BXL), présenté jeudi. À la place, une filière légale permettrait d'encadrer la consommation et de répondre aux défis de société que pose le cannabis, plaide-t-elle.

Inefficace.
C'est le constat que dresse Fedito BXL de la politique de prohibition du cannabis menée depuis les années '70 en Belgique. Impuissante à réduire l'offre ou la demande, cette stratégie alimente en outre une économie parallèle violente et illégale, tout en engendrant des problèmes de santé publique face à des produits de piètre qualité.

"Des millions d'euros sont dépensés chaque année dans l'appareil répressif et judiciaire, la police, les services des douanes, le système pénitentiaire... mais pour quels résultats?", s'interroge Fedito BXL.

Après l'alcool et le tabac, le cannabis est la drogue la plus consommée en Belgique, pointe-t-elle. Près de 23% de la population belge âgée de 15 à 64 ans ont déjà consommé du cannabis. Cette proportion grimpe d'ailleurs parmi les jeunes: ils sont 25% chez les 15-24 ans à s'être laissé tenter et plus de 38% parmi les 24-34 ans.

Alors faut-il autoriser le cannabis comme le sont l'alcool et le tabac? "Créer une filière légale et contrôlée de cannabis (...) est la seule option réaliste pour que l'État reprenne le contrôle de la situation", estime l'ASBL.

Mais "il faut apprendre du passé et ne pas répéter les erreurs de la Prohibition" sur l'alcool aux États-Unis, par exemple, ajoute Stéphane Leclercq, directeur de Fedito BXL.

Les institutions de toxicomanie défendent plutôt une régulation dans une perspective non marchande, avec des prix fixés par l'État, l'autoculture à des fins personnelles et un meilleur investissement dans la prévention et la réduction des risques sanitaires, le tout sous la surveillance d'un organe de contrôle.

Fedito BXL préconise ainsi la création de trois circuits de production et de distribution: non marchand (pour une culture et un usage personnels), commercial (via des distributeurs agréés par l'État) et médical (un cannabis thérapeutique délivré en pharmacie sur ordonnance). (Belga)

Commentaires

Pas de criminalisation des adultes de 18 ans ?

Faites comme le Québec ! Soumettez-les !

Créer une nouvelle catégorie d'adultes les 21 ans selon le produit qu'il consomme
et non le nombre de morts par jour !

Donc les moins de 21 ans qui étaient légalement des adultes à 18 ans sont redevenus des jeunes.
Si ils commettent un crime seront-ils jugés comme des adultes ou des jeunes ?

Au Québec pour le gouvernement de la CAQ, appuyé par les associations de médecins, psychiatres, pédiatres, pharmaciens, la justice, la prévention et la réduction des risques, méfaits sanitaires.
La solution, c'est de sacrifier par choix et criminaliser les adultes légaux de 18 ans de moins de 21 ans aux mains et produits des organisations criminelles. Les moins de 21 criminalisés injustement sans études sur des humains, pour tenir une promesse électoraliste représentent le plus grand nombre de consommateur$ expérimentateur$.

Produits contaminés, non réglementés, sans être renseignés sur leur puissance tel que des médicaments de pharmaceutiques, produits plus accessibles par le marché illicite avec ses nombreux points de vente de proximité versus moins de 50 points de vente pour le monopole la SQDC.

Pour votre Santé !
Ce gouvernement qui a reçu des test rapides efficaces il y a DEUX mois nous en prive.
Les test sont là contrairement aux vaccins et les communiqués des pharmaceutiques, prometteurs.
Pour Horacio Arruda le spécialiste, l'expert, ces tests rapides approuvés par Santé Canada avaient besoin d'être retestés. Pourquoi deux mois pour tester un produit déjà testé et médiatiser la lenteur du fédéral ?
Ça fait deux de pique ?
Il vaudrait mieux assurément pouvoir se fier sur des données scientifiques probantes plutôt qu'au pif des politiciens, de l’humeur de l’électorat et de sondages d'opinion maison ultraléger, non scientifiques peu fiables.

Les Responsables doivent rendre compte de leur politique,
et doivent réparer les dommages qu'il ont causés !

Le respect comme la crédibilité ça ce gagne et ça peut se perdre !

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