INSPQ. Projet de règlement sur les autres produits de cannabis

Projet de règlement sur les autres produits de cannabis

Le choix d’autoriser à l’échelle industrielle la commercialisation d’une gamme élargie de produits du cannabis qui sont

relativement peu connus du public et beaucoup moins consommés par les usagers que la forme fumée, pose plusieurs risques pour la santé et la sécurité publiques selon l’Institut national de santé publique du Québec.

C’est ce qu’il énonce dans un mémoire déposé dans le cadre des consultations du gouvernement du Québec concernant le Projet de règlement : Autres catégories de cannabis qui peuvent être vendues par la Société québécoise du cannabis et certaines normes relatives à la composition et aux caractéristiques du cannabis.

Pour l’Institut, l’un des risques les plus importants est celui d’une augmentation de la consommation de THC dans la population à un niveau qui n’aurait pas été atteint sans l’introduction de ces nouveaux produits. Des risques liés aux effets retardés et difficiles à anticiper de la consommation de produits comestibles de cannabis; à la consommation involontaire des produits comestibles du cannabis et à la consommation des extraits de cannabis à haute teneur en THC sont également prévisibles.

« Dans une optique de protection de la santé publique, le gouvernement du Québec aurait pu interdire la mise en vente des nouveaux produits du cannabis, y compris les boissons. Il fait toutefois preuve de prudence en proposant des restrictions règlementaires visant les produits qui pourront être vendus par la Société québécoise du cannabis. À cet égard, le monopole d’État jouera un rôle crucial dans l’encadrement de l’accès à ces nouveaux produits », dit François Gagnon, conseiller scientifique à l’Institut.

L’Institut suggère toutefois des bonifications au Règlement proposé :

N’autoriser que la vente de produits comestibles, y compris les boissons, qui soient reconnaissables par le goût caractéristique du cannabis.

Interdire la vente de toute boisson au cannabis qui soit sucrée ou ayant l’apparence des boissons de consommation populaires (par exemple, de type boissons gazeuses ou jus de fruits).

Confier au Comité de vigilance, une organisation indépendante, le mandat d’entériner l’appréciation faite par la Société québécoise du cannabis de la conformité des produits et extraits qu’elle offrira à la définition d’« attrayant pour les mineurs ».

L’expertise de l’Institut dans le dossier du cannabis s’appuie sur ses activités de surveillance et de vigie, de protection, de prévention et de promotion de la santé. Elle s’est également construite à partir des expertises développées en matière de règlementation de l’alcool et du tabac, en réduction des méfaits associés aux substances psychoactives illicites, ainsi qu’en développement de politiques publiques favorables à la santé.

Consultez le mémoire.

https://www.inspq.qc.ca/publications/2582

23 août 2019

Commentaires

Reconnaissables par LE goût caractéristique DU cannabis ?

Reconnaissables par LE goût caractéristique DU cannabis ?

«N’autoriser que la vente de produits comestibles, y compris les boissons, qui soient reconnaissables par le goût caractéristique du cannabis.»

C'est quoi LE goût caractéristique DU cannabis ?

Chaque plante de cannabis issue de graine possède un profil de cannabinoïdes et de molécules olfactives et gustatives qui est unique, et qu’on ne pourra donc retrouver avec exactitude dans aucune autre plante.

Cette infinité possible de variations de goûts et d’effets du/des cannabis est très appréciée par les cultivateurs, qui peuvent ainsi en permanence explorer de nouveaux horizons en cultivant de nombreuses génétiques différentes, ou se lancer dans la recherche et la sélection de la plante idéale.

La grande palette de gouts et d’effets proposée par les différentes plantes de cannabis permet également d’éviter en grande partie l’accoutumance, qui se produit beaucoup plus rapidement lorsque l’on ne possède qu’une seule plante à consommer, le corps s’habituant à ce profil en particulier.

Quels sont les terpènes du/des cannabis ?

Plus de 100 terpènes ont été identifiés dans des cannabis, et il en existe en fait beaucoup plus si l’on considère les multiples variations de chaque terpène. Par exemple, l’odeur caractéristique des agrumes provient de terpènes appelés limonènes, mais ceux-ci varient d’un agrume à l’autre.

Les limonènes du citron sont ainsi des copies miroir des limonènes de l’orange. Chaque variété d’agrume possède une odeur distincte, issue d’infimes différences dans les proportions ou la forme des limonènes qu’elle contient.

Le myrcène est le terpène le plus rependu parmi les variétés de cannabis.

Le limonène est souvent le second, troisième ou quatrième terpène que l’on retrouve le plus dans la résine de cannabis.

Le carophyllène se retrouve dans de nombreuses herbes et épices

Le pinène est responsable de l’odeur familière associée aux pins et aux sapins.
(Les variétés Skunk sont par exemple connues pour posséder des taux élevés de pinène)

Le terpinéol possède une odeur de lilas, ou de fleurs de pommiers et de tilleul.

Le bornéol possède un arôme mentholé et camphré.

Le linalool possède une odeur florale rappelant la lavande et les fleurs de printemps.

Le 1,8-cinéole est le principal composant de l’huile essentielle d’eucalyptus.

Le nérolidol, à l’arôme boisé et d’écorce fraîche…

Les autres terpènes que l’on peut retrouver dans la résine de cannabis sont par exemple les phellandrène, phytol, humulène, pulégone, bergamotène, farnesène, D3-carène, ocimène, fenchol, elemène, aromadendrène, bisabolène, et beaucoup d’autres….

Cette diversité offerte par la Nature serait IMPOSSIBLE à reproduire par l’industrie pharmaceutique, qui cherche à isoler des principes actifs en particulier, afin de breveter leur reproduction synthétique.

Du THC pur provoque des effets très différents de ceux du/des cannabis, car il manque alors tous les terpènes et cannabinoïdes secondaires pour moduler son effet.

L’âge de la plante, sa maturation, ainsi que l’heure de la récolte, peuvent modifier les ratios et quantités de terpènes. En général l’odeur devient de plus en plus intense au fur et à mesure de la floraison, mais cela peut varier selon les conditions climatiques, l’environnement (engrais…), ou le stress de la plante. Vous remarquerez par exemple que l’odeur d’une plante est souvent plus forte en début de journée.
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«L’expertise de l’Institut dans le dossier du cannabis s’appuie sur ses activités de surveillance et de vigie, de protection, de prévention et de promotion de la santé. Elle s’est également construite à partir des expertises développées en matière de règlementation de l’alcool et du tabac, en réduction des méfaits associés aux substances psychoactives illicites, ainsi qu’en développement de politiques publiques favorables à la santé.»

Pour la protection, prévention c'est un échec
comme le monopole de la SQDC, qui ne remplis pas ses promesses ni ses tablettes,
et la légalisation/prohibition québécoise de la CAQ.

Malgré les méfaits défavorables pour la santé publique de l'alcool et du tabac
ils ont toujours le droit à l'autoproduction.

Pour l'alcool LA drogue la plus consommée dans le monde
aux méfaits sur la santé, maladies et morts, prouvés scientifiquement,
et hors de tout doute, ils ont droit à la publicité, couleur attrayante,
la fidélisation, degustation, rabais, etc.

La $AQ, Éduc'alcool et des médias en sont des pushers, des incitateurs !

Une image de bouteille et étiquette coloré attrayante,
n'est pas de l'incitation à l'usage ou abus.

Mais la représentation d'une feuille de cannabis oui !
Selon les amis médecins et psychiatres du ministre délégué à la Santé, Lionel Carmant
qui choisissent de prescrire tous les produits de compagnies pharmaceutiques
aux effets secondaires indésirable et dangereux, qui peuvent rendre accros,
avec des doses mortelles pour certain, avant les cannabis !?
Ex: Les opioïdes
Les antidépresseurs.
Les neuroleptiques (dits aussi antipsychotiques)
Les anxiolytiques (ou tranquillisants)
Les hypnotiques (ou somnifères)
Les stabilisants de l'humeur (dits aussi régulateurs de l'humeur, thymorégulateurs ou parfois normothymiques)

Ces médicaments qui sont remboursés, c'est de l'incitation à les utiliser !
Alors que les cannabis médicinaux sont hors de prix pour les personnes à faible revenus
et des familles qui doivent cesser leur utilisation efficace pour leur jeunes enfants.

Boire et même se saouler devant des enfants ce n'est pas de l'incitation
c'est de l'acceptation culturelle !
Sans risque d'amende, de dossier criminel ou d'emprisonnement !
L'acceptation culturelle c'est jusqu'à ne pas dénoncer
une personne avec les facultés affaiblies !?

Pour l'autoproduction:
aucune limite sur le nombre et le taux d'alcool.
Pas d'obligation pour l'entreposage comme c'est le cas des cannabis
c'est à dire les mêmes restrictions que celles imposés pour les armes à feu.

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