Crise des opioïdes : deux centres de prévention des surdoses à Toronto refusent de fermer

Crise des opioïdes : deux centres de prévention des surdoses à Toronto refusent de fermer
Publié le samedi 30 mars 2019 à 17 h 22

Myriam Eddahia
Deux centres de prévention des surdoses refusent de mettre la clé sous la porte lundi. Seuls 15 des 21 centres de prévention qui ont soumis leur candidature pour obtenir un permis d'exploitation pourront continuer d'offrir leurs services.

L'avenir de certains des six autres centres demeure incertain.

Trois des six centres qui ont été écartés sont situés à Toronto.

Depuis six mois, les centres existants bénéficiaient d'un sursis, mais celui-ci vient à échéance dimanche.

La ministre de la Santé, Christine Elliott, a examiné leurs demandes et a décidé que seuls 15 d'entre eux pourront poursuivre leurs opérations.

La Société de prévention des surdoses de Toronto a confirmé que deux des trois centres de prévention des surdoses de la métropole qui n’ont pas été approuvés par la province ont reçu une exemption d’urgence par Santé Canada, vendredi soir.

Ils pourront donc ouvrir leurs portes légalement lundi, mais n’auront pas de financement pour continuer d’offrir leurs services. Le financement de ces centres est une responsabilité des gouvernements provinciaux.

Le centre de prévention des surdoses Street Health au 338 rue Dundas Est à Toronto a déjà annoncé qu’il restera ouvert même sans le financement de la province.

Nous refusons de fermer nos portes lundi avec aucun avertissement à nos clients, a affirmé l’organisation sur Twitter.

Le centre communautaire St. Stephen's Community House à Toronto n’a également pas reçu le feu vert de la province.

Il est impossible pour nous de fermer en laissant cette centaine de personnes qui viennent chez nous chaque mois, dit le directeur du centre communautaire, Bill Sinclair.

Le centre The Works du bureau de la santé publique de Toronto ne figure pas sur la liste des « centres de consommation et de traitement » approuvés par la province, mais sa candidature en encore en révision.

La médecin-hygiéniste en chef de Toronto, Eileen de Villa, a déclaré qu’ils continueront d’offrir des services de consommation supervisée en attendant une réponse du ministère provincial de la Santé.

Deux centres à London sont également en attente d’une deuxième réponse.

Le conseiller municipal Joe Cressy qui préside le comité de réduction des méfaits au Conseil de santé publique de Toronto appelle les citoyens à faire des dons pour assurer la survie de ces centres.

Selon les récentes données de Santé publique Ontario, plus de 600 Ontariens sont morts de surdoses d’opioïdes au cours des six premiers mois de 2018.

Une décision vivement contestée
C’est extrêmement décevant, car la crise empire continuellement.

Liam Michaud
L’intervenant en réduction des méfaits et membre de la Société de prévention des surdoses de Toronto, Liam Michaud, avance que le soutien offert en matière de santé mentale et de lutte contre la toxicomanie est essentiel à la survie des utilisateurs qui fréquentent ces centres de prévention des surdoses.

C’est très dangereux comme décision, car ces centres ont un important nombre des d’usagers qui utilisent leurs services et qui n’auront, dans plusieurs cas, aucune autre option, dit Liam Michaud.

La province n’a pas non plus envisagé une période de transition pour recommander les usagers vers d’autres services, ajoute-t-il.

Je savais que c’était possible que le gouvernement coupe dans certains centres, mais qu’il le fasse alors que la crise s’empire […], c’est déchirant, conclut Sarah Ovens, membre de la Société de prévention des surdoses de Toronto.

Commentaires

Santé Canada ou Danger Canada ?

Santé Canada ou Danger Canada ?

Danger Canada pousse les canadiens malades vers les opioïdes,
antidépresseurs et compagnie qui sont remboursés.

En refusant de rembourser les cannabis il est responsable
de l’abandon de traitements efficaces pour des enfants
dont les parents n’ont pas les moyens de les payer !
Idem pour les autres personnes malades !

Les médecins sont aussi responsable de la crise,
le fléau, des opioïdes en ne prescrivant les cannabis
qu’après avoir eu recours à tous les produits chimiques de pharmaceutiques
avec des effets secondaires parfois pire que la maladie et rendent accros.

Danger canada dans plusieurs cas de rappel
pour de la nourriture, médicaments, etc.
ce n’est pas eux qui ont découvert le problème
mais ce sont les compagnies et fournisseurs qui l’ont fait.

Eux n’ont fait que passer ces informations aux médias.

Ils laissent les pushers de produits homéopatiques prétendre que leurs produits,
sont une alternative à la vaccination !

L'homéopathie ou homœopathie est une pratique pseudo-scientifique de médecine alternative inventée par Samuel Hahnemann en 1796.

https://www.youtube.com/watch?v=qSyGvC6pMqI

Homéopathie : peut-on soigner les gens avec du sucre ?

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