Centre de réadaptation de l'Estrie: «Le crystal meth, c'est fabriqué avec de l'acide de batterie et du Drano»,

Forums: 

Selon M. Gendron, éducateur au Centre de réadaptation de l'Estrie : Le crystal meth, c'est fabriqué avec de l'acide de batterie et du Drano», souligne-t-il.

Zappiste: c'est combien le nombre de décès annuellement dû au crystal meth avec "acide à batterie et drano" ?

Faudrait vérifier si l'utilisation de visages déformés par l'abus aura le même effet que les photos sur les paquets de cigarettes.

Pourquoi ne pas montrer des robineux déconcrissé quand vous parlez d'alcool ???
Ou obliger les compagnies à en mettre sur leurs étiquettes et dans les pubs pour la "prévention" de la consommation et la possibilité d'abus.

http://www.cyberpresse.ca/la-tribune/estrie/201111/28/01-4472327-les-jeu...

Publié le 28 novembre 2011 à 10h53 | Mis à jour le 28 novembre 2011 à 10h53

Les jeunes invités à «tripper» autrement

Maxime Pelletier
La Tribune

(Coaticook) Le comité de prévention de la toxicomanie de la MRC de Coaticook a décidé d'agir en amont en invitant les jeunes adolescents de la région à «tripper autrement» qu'en consommant des drogues.

Dans la journée de jeudi, les quelque 300 élèves de la sixième année et de la première année du secondaire de la MRC ont été invités au Pavillon des arts et de la culture de Coaticook où les attendaient plusieurs organismes, comme les Maisons des jeunes de Coaticook et de Waterville et le Centre de santé et de services sociaux (CSSS). Le but de l'opération était de présenter aux jeunes des alternatives à la consommation de drogues, d'où le thème de la journée, «tripper autrement.»

«Nous voulions faire quelque chose de différent pour rejoindre les jeunes, quelque chose d'autre que de distribuer des feuillets. Nous voulions que ce soit interactif et, franchement, nous avons eu d'excellents commentaires des élèves et des enseignants», s'est réjoui Sylvain Landry, travailleur social au CSSS et coordonnateur du comité.

La Sûreté du Québec, par exemple, était sur place et faisait essayer aux élèves des lunettes qui émulent la vision d'un individu dont le taux d'alcoolémie dans le sang est de plus de deux fois la limite permise. L'agent Frédéric Pelletier leur a fait passer des tests de coordination visuelle et les a même fait jouer à un jeu vidéo de course. «Même ceux qui étaient habitués de jouer à ce jeu ont fait plusieurs accidents. Le but était de leur faire réaliser que dans la vie, on n'a pas de deuxième chance», raconte ce dernier.

Des substances de plus en plus dangereuses

Selon Daniel Gendron, éducateur au Centre de réadaptation de l'Estrie, ce genre d'action visant à montrer d'autres options que la consommation aux jeunes sont essentiels. «Consommer de la drogue crée de la dopamine et de la sérotonine, des molécules associées au plaisir. Éventuellement, le corps en vient à faire le lien entre la drogue et le plaisir. Or, il y a des tonnes d'autres façons de produire ces molécules. Pour moi, c'est de faire du kayak!», illustre l'homme qui aide des personnes aux prises avec des problèmes de consommation depuis 20 ans. «Le problème, c'est que lorsque quelqu'un consomme régulièrement, son corps perd sa capacité à produire de la dopamine et de la sérotonine. Peu importe ce qu'il va faire, il va trouver ça ennuyant», rapporte-t-il.

Selon M. Gendron, la proportion d'adolescents ayant déjà essayé les drogues est stable depuis plusieurs décennies, à environ 88 %. Le nombre de jeunes qui développent des problèmes suite à cette consommation a toutefois doublé depuis les années 80. «C'est parce que les substances consommées sont maintenant plus dommageables pour le corps. Le crystal meth, c'est fabriqué avec de l'acide de batterie et du Drano», souligne-t-il.

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.