L'Uruguay cherche à renforcer l'industrie du cannabis et à autoriser les touristes à en acheter
L'objectif n'est pas de promouvoir l'Uruguay en tant que destination pour le tourisme du cannabis, mais plutôt d'éloigner les touristes du marché noir vers le marché réglementé de la marijuana.
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Bloomberg | | Publié par Zarafshan Shiraz
MIS À JOUR LE 13 SEPTEMBRE 2021 21:51 IST
Le premier pays au monde à légaliser la plupart des utilisations de la marijuana cherche à détourner les affaires des vendeurs illicites et à renforcer son industrie du cannabis en permettant aux visiteurs étrangers d'acheter de l'herbe.
L'administration du président uruguayen Luis Lacalle Pou pourrait publier son plan dès cette année dans le but de dégager un consensus et un soutien politiques, a déclaré Daniel Radio, secrétaire général de l'Office national des drogues. L'objectif n'est pas de promouvoir l'Uruguay en tant que destination pour le tourisme cannabique, mais plutôt d'éloigner les touristes du marché noir vers le marché réglementé, selon le vice-ministre du Tourisme Remo Monzeglio.
Donner aux touristes l'accès au cannabis légal augmenterait considérablement le bassin de clients potentiels de l'industrie dans le pays de 3,5 millions d'habitants. Normalement, des millions d'Argentins et de Brésiliens affluent vers les plages du pays pendant l'été dans l'hémisphère sud, qui s'étend de décembre à février. Mais la pandémie a érodé ces chiffres alors que la nation limitait sévèrement les visites à l'étranger. L'Uruguay prévoit de rouvrir ses frontières à tous les étrangers entièrement vaccinés à partir du 1er novembre.
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"Il me semble que si nous arrivons avec une bonne proposition", l'Uruguay pourrait ouvrir son marché réglementé du pot aux touristes, a déclaré la radio dans une interview. « Pour la saison touristique à venir, c'est hautement improbable, mais je ne l'exclurais pas. »
La loi uruguayenne permet aux citoyens adultes et aux résidents étrangers qui s'inscrivent à un registre gouvernemental de cultiver leur propre pot, de rejoindre un club de cannabis ou d'acheter 40 grammes par mois dans les pharmacies autorisées.
Dans une interview séparée, Monzeglio a déclaré qu'il proposait de faire payer aux touristes étrangers des prix plus élevés, les recettes aidant à financer des programmes de traitement de la toxicomanie et de réadaptation.
Un décret présidentiel serait probablement le moyen le plus rapide d'ouvrir des pharmacies, et potentiellement des clubs de cannabis également, aux touristes qui s'inscrivent dans la base de données, a déclaré la radio. Pour renoncer à l'exigence de base de données, le Congrès devrait adopter une loi, a-t-il déclaré.
L'Uruguay était à la pointe de la légalisation du cannabis lorsque les législateurs ont adopté une loi radicale en 2013 qui, selon ses partisans, défendrait la liberté personnelle, saperait les gangs de drogue et générerait des exportations. Cependant, près de huit ans plus tard, les gangs sont toujours en activité, les exportations annuelles n'ont pas encore atteint 10 millions de dollars et la concurrence s'intensifie alors que de plus en plus de pays adoptent le cannabis.
"Je pense qu'il y avait un optimisme excessif concernant les possibilités de croissance, car nous ne jouons pas seuls ici", a déclaré Radio, qui dirige également l'agence de réglementation du cannabis Ircca.
Les exportations de cannabis ont plus que doublé pour atteindre près de 7,5 millions de dollars en 2020, mais ce total est encore loin des centaines de millions de dollars prédits par certains participants de l'industrie. La Colombie est également en train de devenir un concurrent pour les investissements dans le cannabis grâce à des règles favorables et à des conditions climatiques parmi les meilleures au monde.
Malgré cela, l'Uruguay peut s'appuyer sur de nouvelles règles visant à accélérer les exportations, ainsi que sur sa réputation d'endroit transparent et prévisible pour faire des affaires, pour rester pertinent dans l'industrie du cannabis, a déclaré Radio. L'Ircca a maintenant approuvé 56 licences pour des activités comprenant la culture de cannabis médical, la recherche et le développement et la fabrication de produits médicaux et de consommation.
« Certains investissements apparaissent dans les processus de fabrication et à valeur ajoutée. Cela doit être notre pari, car c'est le seul moyen pour l'Uruguay d'être compétitif », a déclaré la radio, citant les coûts élevés de la main-d'œuvre et de l'énergie du pays.
NUMÉRO DE LA SEMAINE
42 % : la proportion de jeunes adultes (âgés de 19 à 30 ans) aux États-Unis qui ont consommé de la marijuana au moins une fois au cours des 12 derniers mois en 2020, un record historique, selon un rapport publié ce mois-ci par le National Institute of Drug Abuser de.
CITATION DE LA SEMAINE
« Chaque fois qu'il est question de légalisation et que cela attire davantage l'attention, vous avez les grandes, grandes entreprises – les grandes entreprises – qui veulent parler du cannabis. Au bon moment, je pense qu'il est possible pour nous d'avoir un partenariat pour la bonne raison », a déclaré Irwin Simon, PDG de Tilray Inc., lors de la conférence Barclays Global Consumer Staples le 10 septembre.
QUE SOUHAITEZ-VOUS SAVOIR
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Acreage a déclaré que son centre de culture dans le New Jersey avait subi d'importants dommages, mais qu'il ne s'attendait pas à un impact matériel.
Le Zimbabwe a autorisé 57 entités étrangères et locales à cultiver du cannabis médicinal, a indiqué l'agence d'investissement du pays.
ÉVÉNEMENTS
LUNDI 9/13
Conférence sur la science du cannabis au Baltimore Convention Center.
MARDI 9/14
Curaleaf Holdings, Columbia Care et d'autres sociétés présentes à la Needham 2nd Virtual Cannabis Conference.
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Cette histoire a été publiée à partir d'un fil d'agence sans modification du texte. Seul le titre a été modifié.
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