Cannabis: Pourquoi Santé Canada refuse un DIN ou DIN-HM au cannabis accordé à l’homéopathie ?
Si la plante de cannabis et ses concentrés utilisés légalement depuis 19 ans au Canada sont aussi inefficace que l’homéopathie pourquoi ne pas lui donner un DIN-HM ?
Pour moi le cannabis qu'il soit thérapeutique ou récréatif c'est le même cannabis les mêmes concentrés à différents taux et prix !
Il y a des preuves scientifiques et des témoignages sur You Tube montrant de jeunes enfants épileptiques qui ont soufferts pendant des années dû aux médicaments dangereux, qui rendent accro à dose mortelle comme des stéroïdes, des benzodiazépines prescrits par des pédiatres qui ont la phobie de cette herbe sans dose mortelle.
«Le petit William Déziel est atteint d’une maladie dégénérative très grave, la leucodystrophie hypomyélinisante, qui affecte son système nerveux central. Auparavant, il faisait jusqu’à 100 crises d’épilepsie par jour. Les médecins ne croyaient pas qu’il survivrait au-delà d’un an.» William Déziel vient pourtant de célébrer son 2e anniversaire. Et certains jours, il ne fait aucune crise d’épilepsie.
Plusieurs autres témoignages et démonstration de l'efficacité du cannabis.
Comment Santé Canada peut justifier de laisser souffrir de jeunes enfants et autres humains qui ont plus besoin de Cannabis efficace que des produits homéopathiques de sucre et sel.
Israël: ils ont fait des essais cliniques aléatoires contrôlés à double insu sur des humains et prouvé l'innocuité, l'efficacité du cannabis.
Contrairement aux produits homéopathiques qui d'après la littérature scientifique, «le seul véritable effet est l’effet placebo».
UNE SIMPLE RÉFÉRENCE À UN DOCUMENT HISTORIQUE PEUT SUFFIRE !
Lors de l’homologation d’un médicament traditionnel, Santé Canada oblige le fabricant à produire de nombreuses études scientifiques et cliniques, tandis que pour les produits naturels, dont fait partie l’homéopathie, une simple référence à un document historique peut suffire.
Le Règlement sur les produits de santé naturels (le Règlement) exige que tous les médicaments homéopathiques possèdent une licence avant d'être vendus au Canada. Les détenteurs de licence obtiennent un numéro de produit qui doit apparaître sur l'étiquette du produit. Le numéro de produit pour un médicament homéopathique est précédé par DIN-HM. Pour obtenir un DIN-HM, les demandeurs doivent remplir un formulaire de Demande de licence de mise en marché (DLMM). Ces demandes sont évaluées par la Direction des produits de santé naturels et sans ordonnance (DPSNSO) qui est responsable de l'émission des licences de mise en marché pour tous les produits de santé naturels (PSN). Pour ce faire, la DPSNSO utilise les preuves fournies par les demandeurs pour évaluer l'innocuité, l'efficacité et la qualité des PSN avant d'approuver ces derniers pour la vente au Canada.
Le numéro d'identification d'une drogue (DIN) est un numéro de huit chiffres généré par un ordinateur qui est attribué par Santé Canada avant d'être commercialisé au Canada. Le DIN est unique et sert a identifier tous les médicaments vendus dans une forme posologique. Il est inscrit sur l'étiquette d'un médicament de prescription ou d'un médicament sans ordonnance qui ont été évalués et approuvés pour la vente au Canada.
Un DIN énumère les caractéristiques du produit: fabricant, nom du produit, ingrédient(s), la force de l'ingrédient médicinal, la forme posologique et la voie d'administration.
3.0 Exigences relatives aux preuves pour les médicaments homéopathiques
3.1 Types de preuves
La DPSNSO reconnaît les niveaux de preuves qui vont de l'usage traditionnel aux essais cliniques aléatoires contrôlés à double insu tel que décrit dans document de référence Cheminement des demandes de licence de mise en marché des produits de santé naturels qui font l'objet d'allégations santé fondées sur des preuves modernes.
Les preuves scientifiques peuvent être utilisées pour étayer de nouvelles conditions d'utilisation qui ne seraient pas appuyées par des preuves ou des matières médicales homéopathiques.
3.2 Preuves appuyant un usage ou fin recommandé précis
Le demandeur doit fournir une preuve suffisante qui démontre clairement les raisons d'inclure chacun des ingrédients médicinaux dans le médicament homéopathique. Pour les médicaments ayant un usage ou fin recommandé précis (allégation), les preuves doivent établir le lien entre chaque ingrédient médicinal et le (ou les) symptôme(s) qu'il vise à soulager et qui est(sont) mentionné(s) dans l'allégation. Il n'est pas nécessaire d'associer chaque ingrédient médicinal à chacun des symptômes mentionnés dans l'allégation. Par exemple, si l'allégation est « Soulage la dyspepsie, la nausée et les ballonnements associés à lindigestion », la preuve peut démontrer que l'ingrédient A aide à soulager les ballonnements et la nausée, que l'ingrédient B aide aussi à réduire la nausée et que l'ingrédient C soulage la dyspepsie.
Consultez l'Annexe 3 qui liste des exemples de références pour les médicaments homéopathiques.
3.3 Comment présenter une preuve avec la Demande de licence de mise en marché
La DLMM doit inclure des photocopies des textes de référence pour chacun des ingrédients médicinaux. Les photocopies doivent contenir :
Le texte qui fait référence à l'usage ou fin recommandé. Le demandeur de licence de mise en marché doit souligner (et non surligner) l'information exacte servant de référence, afin qu'on puisse facilement la repérer sur des photocopies. Il peut s'avérer plus long d'évaluer les demandes contenant des preuves qui n'ont pas été soulignées que celles qui ont été clairement signalées;
L'auteur;
L'édition;
L'année et le lieu de publication; et
La page titre.
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