Alain Brunet, pdg de la société d’alcoolisation du québec estime que la future (SQDC) “pourrait” rafler au marché noir quelque 30 % des 150 tonnes métriques (150 000 kg.). Une tonne métrique c’est 1000 Kilos ou 1 000 000 de gr.

Alain Brunet, pdg de la société d’alcoolisation du québec estime que la future (SQDC) “pourrait” rafler au marché noir quelque 30 % des 150 tonnes métriques (150 000 kg.). Une tonne métrique c’est 1000 Kilos ou 1 000 000 de gr.

Zappiste: Chaque mois de report de la légalisation c’est 12,5 tonnes en cadeau au marché au noir.

150 tonnes métriques divisé par 12 mois c'est 12,5 tonnes métriques par mois.

Une tonne métrique c’est 1 000 000 de gr.
12,500,000 gr. à disons 5.00$ le gramme = $ 62,500,000.00 par mois

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1101202/vente-cannabis-marche-noir-...

La SAQ prête à défier le marché noir du cannabis
Publié il y a 29 minutes

Le PDG de la Société des alcools du Québec (SAQ), Alain Brunet, estime que la future Société québécoise du cannabis (SQDC) pourrait rafler au marché noir quelque 30 % de ses parts dès la première année. Ce scénario donne un certain aperçu du réalisme du plan fédéral, dont l'objectif législatif est d'étouffer, à terme, ce marché.

Pour ce faire, la SQDC, dont la mise en place a été confiée à la SAQ, achètera un minimum de 58 000 kg de cannabis lors de sa première année de fonctionnement.

Le volume du produit vendu annuellement au Québec sur le marché noir est actuellement évalué à 150 tonnes métriques.

En entrevue à Radio-Canada, M. Brunet dit toutefois ne pas avoir fait de projections à long terme, et dit ignorer ce qu’il en sera de ces parts de marché dans cinq ans, mais pense qu’il faudra être patient.

« C’est une question de temps », dit-il.

Tout de même, il estime que d’une vingtaine en décembre, les nouvelles succursales passeront à une soixantaine après un an, et devraient être au nombre de 100 à 150 après deux ou trois ans.

Vente responsable

M. Brunet précise que la « mission » de la SQDC sera de « transférer le marché noir au marché légal », et non pas de faire croître le marché.

Ainsi, dit-il, la SQDC n’a pas un objectif commercial, mais plutôt « d’éducation et de vente responsable ».

Il insiste d’ailleurs beaucoup sur l’information qui sera disponible dans les magasins qui ouvriront sous peu : « les effets du cannabis, les contre-indications, toute la notion de l’utilisation sécuritaire. Et ensuite des éléments propres à la saine consommation », énumère-t-il.

« Les lieux sont prévus pour bien recevoir la clientèle, mais surtout pour bien expliquer les choses […] On a travaillé de façon très intensive avec le ministère de la Santé et des Services sociaux sur tous les contenus qu’on devra livrer à la population », dit-il.

M. Brunet indique que le ministère de la Santé encadre notamment beaucoup d’éléments concernant les informations que devront connaître les employés pour répondre et conseiller les clients, et sur la formation qui devra être offerte à ces mêmes employés.

Les employés ne seront toutefois pas obligés de faire de la prévention, et la recherche d’informations sera laissée à la discrétion du consommateur, note-t-il, alors que tablettes électroniques et dépliants seront aussi accessibles sur place.

« On n’est quand même pas coercitifs », affirme Alain Brunet.

Par ailleurs toute publicité liée à la vente du produit sera interdite.

« On souhaite mettre en place des ventes responsables. Pas d’enseignes clinquantes, pas de marketing, rien d’agressant », assure-t-il.

Les produits du cannabis vendus

Un magasin typique devrait avoir environ 2000 pieds carrés. Tous auront pignon sur rue et ne pourront pas se retrouver dans un centre d’achat fermé.

On y vendra pour commencer la fleur séchée de la plante, ainsi que l’huile de cannabis. D’autres dérivés seront accessibles plus tard, mais leur vente n’est toujours pas encadrée par Santé Canada, souligne Alain Brunet.

Le cannabis vendu ne pourra cependant pas l’être en vente libre, et ne se trouvera donc pas sur les tablettes, mais bien derrière les comptoirs, où les produits seront exposés.

Les accessoires permettant de fumer le produit seront également disponibles dans les succursales, mais en petites quantités. « On a prévu d’y aller de façon allégée avec ces accessoires, car ils sont présentement accessibles dans différentes boutiques et on ne veut pas entrer en compétition avec elles », mentionne-t-il.

Aussi, comme aucun mineur n’aura le droit de pénétrer dans les magasins, un vestibule sera aménagé pour pouvoir demander les cartes d’identité des clients dès leur entrée.

Une gestion de l’ambiguïté

Alain Brunet explique qu’étant donné que deux projets de loi sont en jeu, le premier fédéral et l’autre provincial, et que tous les deux sont en cours d’élaboration, le dossier en est un de « gestion de l’ambiguïté ».

« Il faut être prêts, sans savoir exactement quand. […] On bouge au fur et à mesure que le dossier se précise », dit-il.

Ainsi, on sait qu’on veut ouvrir une vingtaine de succursales pour commencer, mais aucun bail n’a encore été signé.

On sait aussi qu’on embauchera entre 10 et 15 personnes par succursales, qui seront ouvertes de 10 h à 22 h chaque jour. Mais on attend toujours, pour que l’embauche et la formation « se fassent le plus près possible de la date d’ouverture des magasins ».

En ce qui a trait aux employés, tous devront voir leur candidature vérifiée par la Sûreté du Québec.

Et ceux-ci ne profiteront peut-être pas des mêmes avantages que les employés de la SAQ. « Les conditions de travail seront différentes, car la SQDC sera une filiale indépendante qui aura son propre conseil d’administration, sa propre direction », indique Alain Brunet.

Par ailleurs, on ne sait toujours pas combien coûteront les produits vendus, bien que les prix seront « ajustés au marché ».

Selon M. Brunet, les nouveaux magasins devraient ouvrir une semaine ou deux après la date d’entrée en vigueur de la loi fédérale légalisant le cannabis, ce qui ne se fera pas avant le mois d’août.

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