Des médecin$ anti-cannabis qui n'ont pas besoin de se faire prier pour prescrire des antidépresseurs...

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Magazine: Questions à la une: Antidépresseurs, drogue légale?

01/02/2012 00h36, Pascal De Gendt

La consommation d'antidépresseurs atteint des sommets en Belgique. Des médicaments pas anodins.

Les derniers chiffres de l'Inami sont sans appel: en 2009, plus d'un million de boîtes d'antidépresseurs ont été vendues dans notre pays. Et rien n'indique que, depuis, la consommation a baissé. Au contraire, le nombre de dépressions a toujours été intimement lié à la solitude et à la situation économique. Et, comme on peut chacun le constater tous les jours, celle-ci n'a pas connu d'embellie ces deux dernières années. Mais est-ce là la seule raison de cette consommation effrénée de pilules du bonheur?

Questions à la une a mené l'enquête. En rencontrant des experts et des consommateurs. Premier constat: si le nom Prozac est entré dans le langage courant, ce n'est pas pour rien. La consommation d'antidépresseurs s'est tout simplement banalisée. Un coup de mou ou de blues? Un petit tour chez le médecin et vous voilà muni sans trop d'effort d'une ordonnance. L'antidépresseur est une solution facile et immédiate. Et nombre de docteurs n'ont pas besoin de se faire prier pour en prescrire, évitant ainsi le risque de perdre un patient déçu et qui ira consulter un confrère plus coulant.

On connaît aussi la force de frappe et de persuasion de l'industrie pharmaceutique. Cette mécanique bien huilée a réussi un coup de maître en nous faisant croire qu'une petite gélule pourra soulager notre mal-être. Finalement, tout cela ne serait pas si grave si les antidépresseurs, comme l'aspirine par exemple, étaient des remèdes "légers", sans trop d'effets secondaires. Ce n'est pas le cas. Par leurs effets désinhibants, les pilules du bonheur peuvent faire du bien à certaines personnes mais pour d'autres, elles favoriseront les comportements violents ou suicidaires. Un vrai problème de santé (mentale) publique.

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La consommation d'antidépresseurs atteint des sommets en Belgique. Des médicaments pas anodins.

Nombre de docteurs n'ont pas besoin de se faire prier pour en prescrire, évitant ainsi le risque de perdre un patient déçu et qui ira consulter un confrère plus coulant.

Zappiste: C'est pas qu'en Belgique que ces hypocrates à con$cience$ élastique$ et des pharmacien$ tous les deux à la botte des pharmaceutique$$$ sont anti-cannabis et médicinal parce que des patients peuvent se passer d'eux en cultivant leur "propre" cannabis ou avoir une personne qui le fera pour eux.

Au Québec des médecin$ offraient aussi des rabais pour inciter les patients à ne pas acheter les produits génériques contre l'hypertension.

http://blocpot.qc.ca/node/2248

«Les docteurs ne sont pas des pushers!» dénonce Yves Robert, secrétaire du Collège des médecins du Québec lors d'un entretien téléphonique.

Zappiste: «Les docteurs ne sont pas des pushers!» ??? LES peut être pas mais DES docteurs sont des pushers sous influence$ pharmaceutique$$$ chimique... Le prétexte du "il n'existe pas suffisamment d'études scientifiques" pour une herbe médicinale millénaire sans dose mortelle c'est faire le boulet. Même avec des études des médecins ont prescrits des médicaments qui ont causé la mort et des effets secondaires pire que la maladie. Des études faites par des "scientifiques verreux", et payées par des pharmaceutique$. Ex: Prozac, Zoloft et Paxil.

En 2010, c'est plus de 13 millions d'ordonnances pour des antidépresseurs qui ont été remplies uniquement dans la province (Québec). 13 millions d'ordonnances pour environ 7 millions de personnes incluant les enfants...

Voir plus bas pour les effets secondaires des antidépresseurs

http://blocpot.qc.ca/node/2322

D’après le procureur du syndic de l’Ordre des pharmaciens du Québec, environ 85% des pharmaciens propriétaires ont participé à un stratagème de rabais-ristournes, un procédé commercial reconnu préjudiciable au public et aux régimes d’assurances public et privés.

Bien qu’il soit impossible de connaître la valeur exacte des avantages et autres ristournes versés par les fabricants de médicaments génériques aux pharmaciens par l’entremise de cette pratique, un montant oscillant entre 50 et 200 millions de dollars est évoqué dans la décision. On y lit d’ailleurs que : «Le Conseil réitère que la population québécoise a payé ces avantages particulièrement via le régime public d’assurance médicaments.»

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Les effets secondaires des antidépresseurs

Mise en garde (Santé Canada)

Médicaments inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), commercialisés notamment sous les marques Prozac, Zoloft et Paxil.

OTTAWA (Juin 2004) - « Santé Canada avertit les Canadiens que tous les nouveaux antidépresseurs vendus sur ordonnance, appelés inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS) ou inhibiteurs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline (ISRS), sont maintenant accompagnés de mises en garde plus vigoureuses».

«Ces nouvelles mises en garde précisent que les patients de tous âges qui prennent ces médicaments peuvent présenter des changements comportementaux et/ou émotifs pouvant être associés à un risque accru de poser des gestes autodestructeurs ou de faire du mal à autrui».

En mai 2006, la Cie pharmaceutique Glasko Smith Kline a admis que des analyses de données provenant d'études cliniques montraient que le Paxil pouvait entraîner 6 fois plus de risques de causer le suicide chez des adultes que la prise d'un placebo.

La fluoxétine (Prozac®): sa résorption orale est bonne, la biodisponibilité varie de 70% à 85%, non modifiée par les aliments. Sa demi-vie varie de 1 à 4 jours et celle de son métabolite, la norfluoxétine, est d’environ 7 jours. La fluoxétine est utilisée à la dose de 20 mg par jour.

Ce médicament est utilisé pour traiter la dépression et les troubles obsessionnels compulsifs.

Les effets indésirables peuvent être les suivants : diarrhée, nausées, perte d'appétit, sécheresse de la bouche, maux de tête, anxiété, somnolence, tremblements, excitation. Ils disparaissent en général avec la poursuite du traitement. Rarement : confusion, mouvements involontaires de la face, fièvre, convulsions, douleurs articulaires. Une allergie cutanée est possible et exceptionnellement, une hépatite.

Le surdosage peut se manifester par : agitation ou somnolence, crises épileptiques et vomissements violents.

Les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines doivent être avertis des risques de somnolence. L'association à l'alcool à éviter.

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La sertraline (Zoloft®) : Sa demie vie d’élimination est de 26 heures, ce qui permet une prise unique quotidienne. La biodisponibilité est de 88 %. La fixation aux protéines plasmatiques est forte (99 %). La sertraline est utilisée à la posologie de 50 mg par jour.

Ce médicament est utilisé pour traiter la dépression.

Les effets indésirables peuvent être les suivants : diarrhée, nausées, perte d'appétit, sécheresse de la bouche, maux de tête, anxiété, somnolence, tremblements, excitation. Ils disparaissent en général avec la poursuite du traitement. Rarement : confusion, mouvements involontaires de la face, fièvre, convulsions, douleurs articulaires. Une allergie cutanée est possible et exceptionnellement, une hépatite.

Le surdosage peut se manifester par : agitation ou somnolence, crises épileptiques et vomissements violents

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La paroxétine (Paxil® et Deroxat®) : Sa demie vie d’élimination est de 24 heures en moyenne , la fixation aux protéines plasmatiques est forte (95 %). Son métabolisme donne naissance à 5 métabolites qui sont inactifs. La paroxétine est utilisée à la dose de 20 à 40 mg par jour.

Ce médicament est utilisé pour traiter la dépression et les troubles obsessionnels compulsifs. Il peut également être utilisé en prévention des crises de panique avec ou sans agoraphobie.

Les effets indésirables peuvent être les suivants : diarrhée, nausées, perte d'appétit, sécheresse de la bouche, maux de tête, anxiété, somnolence, tremblements, excitation, troubles de la libido et de l'éjaculation. Ils disparaissent en général avec la poursuite du traitement. Rarement : confusion, mouvements involontaires de la face, fièvre, convulsions, douleurs articulaires. Une allergie cutanée est possible et exceptionnellement, une hépatite.

Depuis 1994, des revues psychiatriques révèlent des problèmes de sevrage. À la demande de la Food and Drug Administration aux États-Unis, GlaxoSmithKline a changé sa monographie en y ajoutant que les patients qui arrêtent le Paxil doivent obtenir le suivi médical. Pour évaluer leurs symptômes, Glaxo-Canada a emboîté le pas, en écrivant que les manifestations sont légères ou modérées.

L'association à l'alcool à éviter.

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ANTIDÉPRESEURS :

EFFETS À COURT ET À LONG TERME

Il faut à un antidépresseurs de 2 à 6 semaines pour rétablir l'humeur. Les effets secondaires incluent :

un dessèchement de la bouche,

de la somnolence et de la fatigue,

des étourdissements, la vision floue,

de la transpiration,

une baisse ou une hausse de la tension artérielle (selon le médicament),

des tremblements ou des spasmes musculaires,

une altération de la libido ou de la performance sexuelle,

des cauchemars.

Ces médicaments ne devraient pas être pris en même temps que l'alcool ou d'autres dépresseurs du système nerveux central, car leurs effets d'inhibition sur ce dernier pourraient se multiplier, causant une somnolence excessive, une perte de coordination et une augmentation des risques de chute. En plus des ces effets généraux, chaque type d'antidépresseur peut causer ses propres effets secondaires; par exemple, le besoin de suivre un régime alimentaire spécial lors de l'utilisation des plus anciens IMAO.

TOLÉRANCE ET DÉPENDANCE

Les patients prenant des antidépresseurs ne semblent pas acquérir de tolérance. Ils peuvent cependant éprouver des symptômes de sevrage s'ils cessent abruptement de prendre leur médicament. Devant faire l’objet d’un suivi rigoureux de la part du médecin, l'arrêt doit se faire graduellement sur une période d'un à deux mois.

Les tricycliques ne présentent que de rares cas de pharmacodépendance; en revanche des syndromes de sevrage sont fréquemment décrits.

Cette catégorie d'antidépresseurs est très pertinente dans le traitement de la dépression, mais est associée aux effets secondaires ennuyeux tels:

nervosité,

somnolence,

sécheresse de la bouche,

constipation,

tachycardie,

hypersudation,

impuissance.

inhibiteurs de la recapture de la sérotonine (IRSS)

Apparus dans les années 1988, les antidépresseurs sérotoninergiques se sont beaucoup développés, en raison d’une efficacité semblable à celle des tricycliques mais avec des effets anticholinergiques faibles (voire nuls) et une absence de toxicité cardiaque. Leurs indications ce sont étendues à des entités autre que la dépression.

Les IRSS sont les antidépresseurs les plus prescrits. S'avérant utiles pour le traitement de désordre obsessif-compulsif et quelques formes de timidité grave, ils augmentent le niveau de la sérotonine dans le cerveau et améliorent l'humeur. .Leur utilisation en première intention est aisément justifiable chez les sujets âgés, polymédicamentés, souffrant de pathologies cardio-vasculaire et chez les sujets présentant des idées suicidaires.

Quelques effets secondaires communs des sérotoninergiques incluent::

Tachycardie

Somnolence - Insomnies

Baisses de la libido - Difficulté à réaliser un orgasme.

Ils peuvent parfois produire une perte passagère d'appétit

Nausées, vomissements et, à un moindre degré, constipations et de l’anorexie.

Céphalées

Accès hypersudatifs

Des syndromes de sevrage ont été décrits, d’ou la règle de la décroissance posologique lorsqu’on envisage d’arrêter le traitement.

Parmi les nouveaux produits commercialisés, nous retrouvons:

fluoxétine : Prozac®

Paroxétine : Déroxat®, Paxil®

Citalopram : Seropram®

Fluvoxamine : Floxyfral®

Sertraline : Zoloft®)

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