Biographie de Pacifique Plante, chef du Bloc Pot

Si c’est sous le célèbre pseudonyme de Pacifique Plante que se présente aujourd’hui la nouvelle chef du Bloc Pot, c’est qu’outre la nécessité de préserver son anonymat, la marraine spirituelle de notre Parti partage avec le personnage historique certaines valeurs fondamentales et un certain appétit pour l’action.

Ainsi, comme l’avocat d’action des années 50 a su combattre envers et contre tous la mainmise du crime organisé sur le politique et la corruption policière, notre Pacifique Plante contemporaine sait prendre les risques qu'entraînent ses positions et opposer leur légitimité aux intérêts de quelques puissants.

Son choix contient aussi une certaine dose d’ironie; alors que, dans les années 50, lutter contre l’injustice consistait à faire fermer les lieux secrets où la mafia, la police et les politiciens tiraient profit d’actions illégales, Pacifique Plante est aujourd’hui, aux yeux de la loi, elle-même une criminelle.

C’est précisément pour palier ce triste constat et combattre la persécution dont elle et tant d’autres sont victimes qu’elle a pris la décision de s’engager dans l’action politique au lieu de rester confortablement dans l’ombre.

Après des années de prise de conscience et un premier contact avec le Bloc Pot au cours de la campagne électorale de 2007, c’est en 2008 que l’étudiante en horticulture, fille d’un professeur de philo et d’une militante des droits des autochtones, est entrée dans l’action directe (et conséquemment dans l’illégalité) et a décidé d’ouvrir avec quelques amis un coffeeshop à Montréal.

L’objectif premier de l’opération est de lutter contre la prohibition en créant un précédent; un lieu accueillant à l’abri de la loi et des corporations que celle-ci protège, que du crime organisé. Elle opère depuis en secret ce « club social » pour amateurs de cannabis et souhaite, en prenant la tête du Bloc Pot, le présenter comme exemple d'une manière pragmatique et censée de mettre fin à la prohibition.

Elle croit fermement que ce n'est pas dans la cour de politiciens corrompus ou de quelques multinationales amies du régime que la lutte doit être menée, et qu’il est nécessaire et urgent d’opposer à cette idée une vision artisanale et humaine de l’utilisation du cannabis. Que le temps est venu de cesser cette guerre coûteuse et stupide et de reconnaître, produire et consommer la marijuana avec la même déférence que le vin ou le fromage.

C’est pour cela qu’elle se lève aujourd’hui, drapée de l’étendard Pacifique Plante, pour amener le combat sur de nouveaux terrains, et qu’elle vous invite à la suivre pour répandre les semences d’un avenir plus juste et meilleur.