Le Front National : Marie - Christine ARNAUTU. Site d'injection supervisé. Un esprit réduit et réducteur ?

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Pour eux le Front National, un site d'injection supervisé c'est:
"...cette méthode visant à nettoyer les rues des toxicomanes a démontré partout ailleurs que le confort qu’elles procurent détourne les malades des centres de désintoxication ou autre et donc d’une chance de guérison.

MENSONGES MESSIEURS DAMES DU FOND NATIONAL !

ALLEZ SUR LE LIEN POUR CONNAÎTRE CE QUI SE FAIT.

http://www.hc-sc.gc.ca/ahc-asc/pubs/_sites-lieux/insite/index-fra.php

Sommaire
Santé Canada a nommé un Comité consultatif d'experts (CCE) de la recherche sur le site d'injection supervisé (INSITE) situé dans la partie est du centre-ville de Vancouver (Downtown Eastside [DTE]) afin qu'il rende compte à un comité fédéral de coordination et au Ministre de la Santé. Ce comité était composé d'experts en matière de maladie transmissible par le sang, de toxicomanie, d'évaluation de programmes et de criminalité.

Les sites d'injection supervisés (SIS) sont des instances de santé contrôlés où les consommateurs de drogue peuvent sous surveillance s'injecter la drogue illicite qu'ils se sont procuré personnellement et recevoir des soins médicaux, être conseillés et orientés vers des services sociaux, de santé et de traitement de la toxicomanie. Il en existe à présent 70 dans six pays. La recherche étudiée et discutée dans le présent rapport porte sur INSITE et sur un SIS à Sydney (Australie).

INSITE a été établi en 2003, quand une exemption a été accordée à la Vancouver Coastal Health Authority (VCH) aux termes de l'article 56 de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. Santé Canada à versés des fonds à la VCH, qui elle ensuite a engagé le B.C. Centre for Excellence in HIV/AIDS pour l'évaluation du service. Le centre a terminé des parties de l'évaluation initiale, mais a indiqué qu'il lui faudrait une deuxième demande d'exemption et plus de temps pour terminer l'évaluation. Santé Canada a accordé l'exemption pour une période additionnelle sans toutefois accorder de crédits pour l'évaluation proposé. Ce financement a été obtenu auprès d'autres sources.

Le CCE a structuré en tableaux la recherche dont il disposait selon les questions majeures et les objectifs déclarés d'INSITE (voir l'annexe B). Chaque tableau présente des aperçus i) de la recherche publiée et non publiée sur INSITE, des données sur l'utilisation fournit par la VCH et de trois recherches supplémentaires demandées par le CCE ; ii) de la recherche sur le SIS de Sydney (Australie) ; iii) de la recherche sur des SIS établis dans d'autres pays.

La recherche analysée porte sur les objectifs officiellement déclarés par INSITE, soit i) accroître l'accès aux soins de santé et à ceux de la toxicomanie, ii) réduire les décès par surdose, iii) réduire la transmission des infections virales transmissibles par le sang et de celles liées aux injections, iv) améliorer l'ordre public.

Les conclusions suivantes font l'objet d'un consensus de la part du CCE :

Utilisation d'INSITE et caractéristiques des utilisateurs

Plus de 8000 personnes sont venues à INSITE pour s'injecter de la drogue. De ce nombre, 18 %, soit 1506 personnes, représente 80 % de l'ensemble des visites à INSITE. Moins de 10 % vont à INSITE pour toutes leurs injections. Le nombre médian des visites se situe autour de 8. La moyenne de plus de 600 visites par jour indique qu'INSITE fonctionne presque à sa pleine capacité. Environ 80 % de ces 600 visites quotidiennes se font pour des raisons d'injection et 20 % pour des services de soutien comme le counseling.

Le profil des utilisateurs a été établi selon deux enquêtes avec un échantillon d'environ 1000 utilisateurs. Il inclut : s'injectent des drogues depuis environ 15 ans ; la majorité (51 %) s'injecte de l'héroïne et 32 % de la cocaïne ; 87 % ont le virus de l'hépatite C et 17 %, le virus de l'immunodéficience humaine ; 18 % sont Autochtones ; 20 % sont sans abri et beaucoup vivent dans des chambres pour une personne ; 80 % ont été incarcéré ; 38 % font commerce de leur sexe ; 21 % prennent de la méthadone ; 59 % ont signalé une surdose non fatale au cours de leur vie.

Les injections faites à INSITE représentent moins de 5 % des injections qui se font dans le DTE. Ceci limite la probabilité de fortes répercussions directes d'INSITE sur le quartier. Plus de 220 000 injections propres ont toutefois eu lieu à INSITE, ce qui est un chiffre imposant.

Services fournis

À l'instar des SIS dans d'autres pays, INSITE fournit un milieu propre et surveillé pour s'injecter de la drogue, des seringues, des aiguilles et des cotons-tiges propres et veille à ce que les aiguilles utilisées soient jetées en toute sécurité. Il est interdit de partager les drogues et les aiguilles. Les préservatifs sont fournis pour favoriser des pratiques sexuelles plus sûres ailleurs que sur les lieux. Le personnel enseigne également aux utilisateurs comment s'injecter de la drogue de façon plus sûre.

INSITE dispense des soins à de nombreux utilisateurs, notamment pour les abcès de la peau.

De même que pour les constatations à propos des SIS des autres pays, les utilisateurs d'INSITE s'estiment très satisfaits des services. Ils jugent que le personnel y est très obligeant, fiable et respectueux. Ils apprécient d'avoir un lieu sûr pour s'injecter de la drogue et se procurer le matériel qu'il leur faut.

Les lettres de soutien et les enquêtes révèlent que les spécialistes de la santé, la police locale, la collectivité locale et la population ont des points de vue positifs ou neutres sur les services d'INSITE ; la majorité souhaite qu'ils continuent. Quelques policiers locaux ont des avis neutres, sans antagonisme. L'opposition aux services semble s'amenuiser avec le temps.

Accroître l'accès aux soins de santé et au traitement de la toxicomanie

INSITE encourage les utilisateurs à se faire conseiller, désintoxiquer et traiter. Il y a de par ces activités une augmentation de l'utilisation des services de désintoxication et de traitement. L'organisme VCH a à présent accru l'accès à la désintoxication en installant des lits à cet effet dans des chambres situées au-dessus d'INSITE.

Le fait qu'INSITE existe a facilité la vaccination des consommateurs de drogues injectables dans le DTE pendant une épidémie de pneumonie à pneumocoques en 2006.
Incidence sur les décès par surdose
Depuis 2006, le personnel d'INSITE est intervenu dans 336 cas de surdose et il n'y a eu aucun décès par surdose. Selon la modélisation mathématique (voir ci-après l'avertissement quant à la validité), INSITE sauve environ une vie par an grâce à son intervention en cas de surdose.

Réduire la transmission des infections virales transmissibles par le sang et de celles liées à l'injection

Selon les autodéclarations des utilisateurs d'INSITE et de SIS d'autres pays, le partage des aiguilles diminue à mesure qu'augmente la fréquentation des SIS. La modélisation mathématique, fondée sur les hypothèses portant sur les taux de base de partage de seringues, les risques de transmission du VIH et d'autres variables, a produit des prévisions très variables quant au nombre de cas de VIH qui pourrait-être évités. Le CCE n'est pas convaincu que ces hypothèses sont valables.

Incidence sur l'ordre public

D'après des observations faites 6 semaines avant l'ouverture d'INSITE, puis 12 semaines après, le nombre des personnes qui s'injectent en public a diminué. Selon des autodéclarations des utilisateurs du SIS (INSITE) et des observations non officielles (INSITE, Sydney et quelques SIS en Europe), les SIS peuvent réduire le taux d'auto-injection en public. En revanche, ils n'ont pas la capacité d'accueillir toutes les personnes, ni même la plupart d'entre elles, qui, s'injecteront autrement en public.
Aucun élément ne prouve qu'il y ait eu augmentation du flânage en rapport avec la drogue, du trafic de stupéfiants ou de la petite délinquance à l'entour d'INSITE. Les SIS en Europe ont en général fait la même constatation ; certains ont pourtant pris des mesures de sécurité supplémentaires et un SIS a été fermé à cause des déchets et du flânage.

Même si une entreprise privée de sécurité engagée par la Chinese Business Association a déclaré que la criminalité dans le quartier des affaires chinois avait diminué dans le voisinage à l'extérieur du DTE, notre analyse des données de la police pour le DTE et les quartiers avoisinants n'indique pas de changement du taux de la criminalité, tel qu'il a été enregistré par la police. Les résidents, les prestataires de services, les commerçants et les policiers locaux en majorité n'ont pas remarqué d'augmentation.

Aucun élément ne prouve que les SIS influent sur le taux d'utilisation de stupéfiants dans la collectivité ou qu'ils augmentent le taux de rechute chez les consommateurs de drogues injectables.

Rentabilité et coûts-avantages

Les frais annuels d'exploitation d'INSITE sont de 3 000 000 $, soit 14 $ par visite pour l'exercice s'étant terminé en août 2007. Le coût par personne ayant utilisé INSITE pour s'injecter de la drogue a été d'environ 1380 $. Les 500 utilisateurs les plus fréquents sont venus plus de 400 fois, pour un coût moyen de 13 100 $ par utilisateur.

D'après les modèles mathématiques (voir l'avertissement quant à la validité ci-après), les coefficients coûts-avantages pour un dollar dépensé par INSITE varient entre 0,97 et 2,90. C'est-à-dire que le coût total pour prévenir chaque infection par le VIH se situe entre 52 000 $ et 155 000 $. Lorsque ces modèles mathématiques incluent les estimations du nombre de décès par surdose ayant été évités (1,08 par an), les coefficients coûts-avantages varient entre 1,50 et 4,02. Certes ces coefficients ne sont pas aussi élevés que ceux constatés dans d'autres études ayant analysé la rentabilité des programmes d'échange d'aiguilles ou de traitement, mais ces études ne peuvent se comparer directement car elles ne portaient pas sur la population des toxicomanes du DTE.

Plusieurs limites aux recherches actuelles ont été relevées, dont celles-ci :

La modélisation mathématique aux fins d'évaluer la rentabilité et l'efficacité d'INSITE est à employer avec prudence, et ce pour les raisons suivantes :
on a disposé de peu de données sur place à propos de la fréquence de référence des injections, du partage des aiguilles ou d'autres variables majeures employées dans l'analyse ;
Malgré qu'il existe quelques études longitudinales, les résultats n'ont pas encore été publié, et ne le seront peut-être jamais à cause du chevauchement des modèles de cohortes;
aucune étude n'a comparé INSITE avec d'autres méthodes pouvant être employées pour accroître le nombre des orientations vers les services de désintoxication et de traitement, notamment de sensibilisation, d'échange amélioré des aiguilles ou les tribunaux de traitement de la toxicomanie.

On n'a pas rendu compte de quelques caractéristiques des utilisateurs utiles pour comprendre leurs besoins et suivre l'évolution, notamment les détails des traitements suivis, la fréquence des injections et celle avec laquelle les aiguilles sont partagées.

Les caractéristiques des utilisateurs et les changements déclarés des modes d'injection sont basés sur des autodéclarations, sans avoir été autrement validées. Il faudrait plus d'éléments objectifs prouvant des changements des comportements à risque et une comparaison ou une étude de cas contrôlée pour affirmer avec assurance qu'INSITE et les SIS influent fortement sur les comportements à risque, notamment le partage des aiguilles, à l'extérieur d'INSITE où ont toujours lieu la majorité des injections.

Des recherches ultérieures pourraient documenter des décisions stratégiques sur plusieurs points, notamment les déterminants sociaux des consommateurs de drogues injectables.

http://www.frontnational.com/?p=3117

Communiqué de Presse de Marie-Christine ARNAUTU, tête de liste aux élections régionales d’Ile-de-France et de Ludovic de DANNE, tête de liste à Paris :
A cause du député socialiste de Paris, Jean-Marie Le Guen, la ville de Paris a voté une douteuse subvention de 26.000 euros qui sera versée à une association chargée de réaliser un « dossier » permettant l’ouverture de « salles de consommation des drogues pour toxicomanes » plus communément appelées « salles de shoot » ! Outre que la consommation de drogue est une infraction pénale, cette méthode visant à nettoyer les rues des toxicomanes a démontré partout ailleurs que le confort qu’elles procurent détourne les malades des centres de désintoxication ou autre et donc d’une chance de guérison. La solution n’est pas d’aider les gens à mieux se droguer mais à ne plus se droguer ! Pour cela il faudrait surtout subventionner les associations luttant réellement contre ce fléau, réévaluer les méthodes d’aide psychologique et médicale des malheureux pris au piège de cet enfer en plus d’une répression féroce des trafiquants grands ou petits.
Pendant ce temps, alors qu’un froid glacial s’installe durablement à Paris et dans toute la France, des milliers de sans-abris ne trouveront pas de refuge cette nuit. Par manque de place, du fait de la vétusté des refuges, des vols et de l’insécurité qui y règne et où les clandestins font souvent régner une terreur quasi mafieuse. Les bobos eux se partagent 26.000 euros afin de « réfléchir » au comment mieux se droguer, de l’argent honteusement gaspillé. Une fois encore, on voit bien où sont les priorités financières des socialistes quant au sort réservé aux français dans la misère quand les amis de Sarkozy se ridiculisent eux dans des clips vidéo pathétiques en total décalage avec la réalité de millions de Français.
Seul le Front National, premier parti ouvrier de France, veut et peut défendre les Français et parmi eux tous les Français dans la détresse.

Pour que ça change enfin ! Votez et faites voter pour le Front National les 14 et 21 mars 2010 !

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