http://www.francesoir.fr/sante/2009/12/03/cannabis.html

Cannabis - La majorité des adolescents de la capitale a déjà consommé un joint
Guillaume Rameaux, le jeudi 3 décembre 2009 à 04:00

La « semaine de prévention cannabis » a débuté hier à la Sorbonne. Les autorités souhaitent casser l’image anodine de cette drogue.

Alors que la douane française annonçait encore en début de semaine une saisie record de près de cinq tonnes de cannabis à Montpellier, a été organisée hier, à la Sorbonne, une rencontre entre spécialistes, dans le cadre de la semaine de la prévention.

Devant une quinzaine de classes de collèges et lycées, médecins, psychiatres et infirmiers ont rappelé les dangers de cette drogue, devenue beaucoup trop banale pour certains. « Nous sommes toujours confrontés à l’idée que le cannabis n’est pas dangereux », regrette le préfet de police de Paris Michel Gaudin. Et si la consommation de cannabis est globalement en baisse, « la situation est particulièrement préoccupante à Paris », observe-t-il. Au niveau national, 42 % des jeunes de 17 ans affirment avoir déjà expérimenté cette drogue. Dans la capitale, le chiffre grimpe à 55 %. « Pour ceux qui font du trafic de drogues,

Zappiste:
Encore une fois on donne des statistiques
pour des jeunes de 17 ans qui affirment
avoir déjà expérimenté cette drogue:
UNE FOIS DANS LEUR VIE...

Paris est une cible commerciale, et la région parisienne un important bassin de consommation », confirme Etienne Apaire, président de la Mildt (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie).

Zappiste:
la MILD Créée en 1982
est placée sous l’autorité du Premier ministre, donc Narkozi.

Ce qui suit c'est du bla bla du Déjà Vu...
à ranger au placard monsieur le Médoc Constantin de Rouen.

Des produits huit fois plus puissants
Le problème est pris d’autant plus au sérieux que les produits qui circulent dans la rue aujourd’hui sont bien plus puissants qu’autrefois. Le principe actif du cannabis, le tétrahydrocannabinol (THC), a vu son taux « multiplié par huit en trente ans », note le docteur Jean Costentin, de l’université de Rouen. « C’est comme si on comparaît une canette de bière à 5 degrés alcooliques avec 250 millilitres de whisky à 40 degrés », indique-t-il. « L’image de l’usager baba cool est à ranger au placard.

Le cannabis détruit ! », surenchérit Jean-Claude Marin, procureur de la République de Paris. Celui-ci souhaite mettre un terme à une représentation trop inoffensive de cette drogue, propagée notamment sur le Web. « Lorsque j’ai recherché cannabis sur google, raconte Jean-Claude Marin, le premier résultat était cannabiz.com. » Le site propose « des photos, de nombreux ustensiles, ainsi qu’une sélection de graine de cannabis », pour accompagner l’internaute « dans sa vie de fumeur ». « Intolérable » pour le procureur, qui admet néanmoins avoir les mains liées, « ces sites n’étant pas forcément hébergés en France ».

Zappiste:
"Le cannabis détruit ! », surenchérit Jean-Claude Marin, procureur de la République de Paris."
Beaucoup moins que la répression, l'alcool et le tabac.
Il n'a qu'à chercher sur Google
Cannabis moins dangereux que l'alcool et le tabac
ou alcool et tabac plus dangereux que le cannabis.

Pendant une semaine, l’action se fera donc sur le terrain. De nombreuses opérations de prévention seront organisées dans les collèges et lycées de la capitale. « On ne fume pas dans les écoles primaires », conclut le recteur de Paris, Patrick Gérard. Pourvu que ça dure.

Edition France Soir du jeudi 3 décembre 2009 page 11

http://www.drogues.gouv.fr/haut-de-page/qui-sommes-nous/

Qui sommes-nous ?
Présentation de la Mildt

Créée en 1982 et placée sous l’autorité du Premier ministre, la MILDT est chargée d’animer et de coordonner les actions de l’Etat en matière de lutte contre les drogues et les toxicomanies, en particulier dans les domaines de l’observation, de la recherche, de la prévention, de la prise en charge sanitaire et sociale, et de la lutte contre le trafic.

Pour ce faire, la MILDT prépare les plans gouvernementaux de lutte contre les drogues et les toxicomanies et veille à leur application.

Au plan international et dans le cadre de l’Union Européenne, la MILDT coordonne en lien étroit avec le cabinet du Premier ministre, et avec l’appui du Secrétariat général des affaires européennes et du ministère des Affaires étrangères et européennes, les positions françaises au sein des instances internationales en charge des questions de lutte contre les drogues et les toxicomanies.

Dans les départements, la MILDT anime et soutient les efforts des partenaires publics dans tous les domaines de la lutte contre les drogues et les toxicomanies. En concertation avec ces acteurs, elle impulse et accompagne des expériences innovantes. Pour relayer l’action nationale sur le terrain, la MILDT dispose dans les départements d’un réseau de chefs de projets nommés au sein du corps préfectoral, dont certains recourent, le cas échéant, à l’expertise de centres de ressources régionaux.

La MIDLT assure également le financement de deux groupements d’intérêt public :

l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) assure la fonction d’observation des drogues, d’évaluation et de diffusion des données statistiques

http://www.ofdt.fr/
Observatoire français des drogues et des toxicomanies
Organisme public chargé du recueil, de l'analyse et de la synthèse des données relatives aux drogues illicites,
à l'alcool et au tabac en France

le Centre interministériel de formation anti-drogue (CIFAD), situé à Fort de France en Martinique, permet la diffusion des pratiques de lutte contre le trafic dans la zone des Caraïbes.

http://www.cifad.org/
Le CIFAD est un groupement d’intérêt public institué pour une durée minimale de 6 ans, par un arrêté ministériel du 5 août 2003. Il rassemble des représentants des administrations publiques impliquées, à titres divers, dans la lutte contre la drogue et la toxicomanie (ministère de la santé, police, gendarmerie, douanes, etc.), ainsi que de l’ADSM, association départementale pour la santé mentale de Martinique. Le centre a pour mission d’organiser, dans la zone des Caraïbes et dans des pays d’Amérique Centrale et du Sud, des formations et séminaires spécialisés en matière de lutte contre les stupéfiants.
Son fonctionnement est assuré par une contribution financière de l’Etat, imputée sur les crédits de la Mission Interministérielle de Lutte contre la Drogue et la Toxicomanie (MILDT). Son président, M. Etienne Apaire, assure également la présidence du conseil d’administration du CIFAD.