Légalisation du cannabis : les Canadiens divisés, les Québécois contre
Près d'un tiers des Québécois y sont même très défavorables, alors que c’est une personne sur cinq ailleurs au pays.
Légalisation du cannabis : les Canadiens divisés, les Québécois contre
Par Ximena Sampson
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Justin Trudeau en avait fait une promesse électorale, son gouvernement a déposé son projet de loi. Mais l’intention d’Ottawa de légaliser le cannabis est loin de faire l’unanimité au pays. Selon un sondage CROP/Radio-Canada, les Canadiens sont divisés sur la question, et les Québécois sont beaucoup plus réticents que les habitants des autres provinces.
Le sondage CROP mené pour le compte de Radio-Canada montre un contraste entre le Québec et le reste du pays, que ce soit sur la légalisation du cannabis, sa consommation, ses lieux de vente ou l’utilisation des revenus en découlant.
L’autre différence concerne les moins de 35 ans, qui, partout au pays, se situent complètement à l'opposé, en étant les plus ouverts à ce changement législatif.
Quant à la question principale portant sur le projet de loi visant la légalisation du cannabis, une mince majorité de Canadiens y sont favorables, soit 54 % (58 % si on exclut le Québec). Mais la situation est inversée au Québec : 54 % des gens y sont opposés.
Près d'un tiers des Québécois y sont même très défavorables, alors que c’est une personne sur cinq ailleurs au pays.
Perceptions négatives
La principale crainte entourant la légalisation du cannabis est la possibilité d’une augmentation des accidents de la route causés par des conducteurs ayant les facultés affaiblies par la drogue. Cette inquiétude est citée par près de 60 % des répondants et 65 % des Québécois. Les gens redoutent également que les mineurs soient plus tentés d'essayer la marijuana et que les dangers de la consommation soient banalisés.
Si ces peurs sont présentes tant au Québec que dans le reste du pays, elles sont beaucoup plus marquées chez les Québécois.
À l’inverse, les répondants sont bien moins nombreux à trouver des côtés positifs au projet de loi. Quelque 19 % d’entre eux mentionnent même qu’il n’y aurait aucun effet positif à la légalisation du cannabis. Les Québécois sont encore plus sévères : ils sont 27 % à n’y voir rien de positif.
Les effets positifs le plus souvent cités sont le meilleur contrôle de la qualité du cannabis consommé, la hausse de revenus pour les gouvernements et la « déjudiciarisation », dont le fait de ne pas avoir de casier judiciaire pour la possession simple.
La lutte contre le crime organisé, la création d’emplois et le développement du tourisme ne soulèvent pas l’enthousiasme.
Le marché noir
Avec ce projet de loi, le gouvernement dit vouloir « empêcher le crime organisé de continuer de profiter du marché de cannabis illicite ». Si les trois quarts des Canadiens hors Québec sont d’accord avec cet énoncé, c’est loin d’être le cas au Québec, où seuls 46 % des répondants sont de cet avis. La majorité des Québécois pensent plutôt qu’il n’en sera rien.
Cette situation n’étonne pas le sondeur Alain Giguère. « Il y a une attitude contre le projet de loi qui teinte tout ça, souligne-t-il. Ils sont contre et vont trouver n’importe quel prétexte pour dire que ça ne marchera pas. »
Les revenus
En ce qui a trait aux revenus générés par la vente de cannabis, les Québécois semblent partager l’avis des autres Canadiens. Le financement du système de santé doit être la priorité, suivi du remboursement de la dette et de la lutte contre la toxicomanie.
La lutte contre le crime organisé, l’aide aux victimes d’actes criminels et le financement d’un programme d’information et de prévention sur le cannabis arrivent loin derrière.
La consommation
Un Canadien sur six dit avoir consommé du cannabis au cours de l'année écoulée, mais ce n’est le cas que d’un Québécois sur dix. La plupart le font de manière récréative, quoique ceux qui prennent de la marijuana sous prescription médicale représentent tout de même le quart des consommateurs.
Les jeunes sont les plus gros fumeurs de cannabis : près du tiers des 18-34 ans en ont fumé pendant les 12 derniers mois, alors que ce n’est le cas que de 9 % des personnes âgées de 55 ans et plus.
(À noter que les 18-19 ans sont des adultes légaux !)
Une enquête de l’Institut national de santé publique du Québec publiée en 2016 chiffrait le pourcentage de consommateurs de cannabis à 15,2 %. Cette enquête sondait cependant les Québécois de 15 ans et plus, alors que le sondage CROP ne s’adressait qu’aux plus de 18 ans.
Une consommation accrue?
La majorité des Canadiens ne prévoient pas que la légalisation du cannabis aura une incidence sur leur consommation. Pour les trois quarts des gens (74 % des Canadiens et 77 % des Québécois), rien ne changera.
La production personnelle
Le projet de loi déposé par le gouvernement Trudeau permettrait aux Canadiens de cultiver jusqu’à quatre plants de cannabis chez eux. Cette idée ne plaît pourtant pas aux répondants du sondage, puisque 53 % d’entre eux y sont défavorables.
Au Québec, ce sont 57 % des gens qui s’y opposent et 35 % qui l’appuient (7 % n’ont pas d’opinion).
L’idée de faire pousser de la marijuana à la maison déplaît surtout aux femmes et aux personnes âgées de 55 ans et plus, les deux groupes chez qui on trouve le plus fort rejet.
Les produits comestibles
Les Canadiens de l'extérieur du Québec sont très partagés concernant cette possibilité, 50 % d’entre eux étant contre, 40 % pour et 10 % ne sachant quoi répondre. Du côté des Québécois, l’opposition est beaucoup plus forte, puisque 65 % d’entre eux rejettent l’idée de permettre la vente de confiseries, pâtisseries et boissons contenant du cannabis.
Le seul groupe nettement en faveur est celui des 18-34 ans, avec 54 % des répondants qui appuient l'idée.
Lieux de vente
En ce qui concerne les endroits où l’on vendra le cannabis, les Canadiens sont partagés, près d'un tiers d’entre eux préférant des lieux comme la Société des alcools au Québec ou la Régie des alcools de l’Ontario, et un autre tiers optant plutôt pour les pharmacies.
Les Québécois préfèrent les points de vente contrôlés par l’État, comme les endroits où l’on vend de l’alcool * (36 %), alors que les autres Canadiens penchent plutôt pour les pharmacies (31 %).
L’idée que le cannabis soit vendu par des entreprises privées ne distribuant que du cannabis ou par des entreprises privées existantes, telles que des bars, des dépanneurs ou des boutiques spécialisées, ne plaît qu’à 23 % des gens.
Rappelons que cette question n’est pas encore réglée, puisque ce sont les provinces qui devront déterminer les lieux de distribution.
Sondage web par panel auprès de Canadiens âgés de 18 ans et plus.
Le sondage a été réalisé du 11 au 23 mai 2017 auprès de 2536 personnes, dont 1017 répondants québécois et 1519 d’ailleurs au Canada.
L’échantillon final devait respecter certains quotas (âge, sexe, région) pour en assurer une bonne répartition.
La validité des répondants a été vérifiée en éliminant les répondants trop rapides ou incohérents.
L’échantillon final a été pondéré pour le rendre représentatif de la population canadienne selon l’âge, le sexe, la région, la scolarité et la langue maternelle (au Québec seulement pour ce dernier critère) en utilisant les données de Statistique Canada (recensement de 2011).
C'était en 2017
* Comme les endroits où l’on vend de l’alcool !;O)))))
En 2019 au Québec avec environ 8,5 millions d’habitants
il y avait 5 526 923 points de vente d’alcool au total.
(150.statcan.gc.ca 2019)
Au 30 mars 2019, la SQDC avait investi 4,83 millions de dollars
pour l'ouverture des 13 succursales de son réseau actuel.
Ils ont fait un déficit, eu de nombreuses ruptures de stock, de longues lignes d'attente, etc.
Les adultes légaux à/de 18 ans avaient le droit légal d'acheter, posséder, consommer du cannabis.
Grâce à la Légalisation Harmonisation Canadienne Du Récréatif Efficace de 2018 !
Le Québec d'alcoalisés pour se distinguer des 9 provinces et 3 territoires
a choisi de recriminalisé les 200 000,18-21 ans et les sacrifier aux organisations criminelles
devenant leur complice en leur fournissant 20 MILLION$ trimestre non taxés depuis 2018.
Il faudra avoir 21 ans pour le cannabis au Québec dès le 1er janvier prochain, 2020.
Il faudra payer 250 $ à 750 $ pour avoir le droit à la culture personnelle au Québec !:O)
Il n'a fallu que du 17 octobre au 1er janvier pour imposer et sacrifier les 200, 000 adultes légaux.
Pourquoi ne pas le faire aussi rapidement pour utiliser 300,000 $
des 200 MILLIONS du monopole pour nourrir les enfants à l'école ?
Lien de causalité avec le 21 ans et moins et l'augmentation des surdoses d'opioïdes
dû à la mise en contact avec les nombreux médicaments de pharmaceutiques ?
C’était en 2017 !
En 2024 ?
9 des 10 provinces et 3 territoires ont accepté
La Légalisation Harmonisation Canadienne Efficace Du Récréatif.
Pour leurs adultes légaux de/à 18-19 ans.
Certains on récupéré jusqu'à 67 % de leurs adultes légaux de 18-19 ans
aux organisations criminelles sans discriminer selon l'âge Vs le produit !
Le droit de voir et humer les fleurs de cannabis,
pas seulement de voir des pots comme au monopole du Québec.
La culture personnelle, la vente par le privé, le cannatourisme,
des endroits de consommation sur place, lors d’évènements
et les visites à la ferme, la vente par le privé, etc. !
La Légalisation Harmonisation Canadienne est tellement efficace
que même les adultes légaux de 18-21 ans recriminalisés du Québec
n’ont aucun problème à se procurer des cannabis et concentrés
légaux, à meilleur prix, avec des cadeaux fidélisation,
des 9 provinces et 3 territoires.
Rappelons que :
Vladimir Vladimirovich Putin en Russie, Legault et Jolin-Barrette caquistes ségrégationnistes du Québec,
les associations de médecins/psychiatres achetables du Québec et Deltell conservateur canadien,
ont « condamné » le Canada pour avoir légalisé le cannabis récréatif à l’échelle nationale ! En 2018.
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