Une tentative de suicide à 6 ans
UN MÉDICAMENT LIÉ À DES SUICIDES, MAIS LARGEMENT PRESCRIT
Pourtant, de plus en plus de patients assurés par la Régie de l’assurance maladie du Québec en consomment.
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Traitement de l’asthme et des allergies
UN MÉDICAMENT LIÉ À DES SUICIDES, MAIS LARGEMENT PRESCRIT
Singulair, un médicament traitant l’asthme et les allergies, est lié depuis des années à des suicides. Au point où Santé Canada émet désormais une mise en garde devant l’utilisation du médicament. Pourtant, de plus en plus de patients assurés par la Régie de l’assurance maladie du Québec en consomment.
Publié à 5h00
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Une tentative de suicide à 6 ans
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Le Singulair – de son nom générique montélukast – est un médicament approuvé pour le traitement de l’asthme chez les adultes et les enfants et pour aider à contrôler les symptômes nasaux des allergies saisonnières.
Le médicament Singulair fait désormais l’objet de « mises en garde et précautions importantes » par Santé Canada, le type d’avertissement le plus fort qui existe au pays. De nombreux patients se voient tout de même prescrire ce médicament, souvent lorsque les autres traitements contre l’asthme échouent. Même au Québec.
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Alice Girard-Bossé
ALICE GIRARD-BOSSÉ
La Presse
La Dre Francine Ducharme, pédiatre et épidémiologiste clinique au CHU Sainte-Justine, rencontre régulièrement des patients qui subissent des effets secondaires sévères du médicament. « J’en ai au moins toutes les deux semaines. »
Agitation, agressivité, dépression, troubles du sommeil, pensées et comportement suicidaires : la Dre Ducharme les a tous vus.
L’une de ses patientes a commencé à prendre le médicament Singulair à 5 ans. « Elle a fait une tentative de suicide à 6 ans. À 6 ans ! », lance la Dre Ducharme. Puis elle a fait une seconde tentative de suicide à 11 ans, alors qu’elle prenait toujours le médicament.
Lorsque la médecin a rencontré la jeune fille pour la première fois à l’âge de 12 ans, elle s’est empressée de lui faire arrêter le traitement.
Le Singulair – de son nom générique montélukast – est un médicament approuvé pour le traitement de l’asthme chez les adultes et les enfants et pour aider à contrôler les symptômes nasaux des allergies saisonnières.
Lors de sa mise en marché en 1997 au Canada, le fabricant de l’époque, Merck, notait peu d’effets secondaires dans les essais cliniques. « Il y avait un petit peu de nausées, un petit peu de mal au ventre, un petit peu de mal à la tête, mais pas de grosses choses. Il n’y avait pas d’effets secondaires neuropsychiatriques », se remémore la Dre Francine Ducharme.
Il faudra attendre en 2008 pour que de nouveaux signalements poussent Santé Canada et la FDA à mettre à jour la liste d’effets secondaires du médicament, afin d’y inclure la dépression, les pensées et comportements suicidaires et l’anxiété.
Les effets secondaires peuvent se présenter différemment chez les adultes. « Les effets qu’on voit ce sont souvent des cauchemars. J’ai eu quelques cas où les personnes avaient des problèmes anxieux. Des gens disaient aussi qu’ils avaient une moins bonne humeur », dit la Dre Krystelle Godbout, pneumologue à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec (IUCPQ), spécialisée en asthme chez les adultes. Elle voit des patients avec des effets secondaires du médicament quelques fois par année.
Un avertissement « inexact »
Jusqu’à présent, Santé Canada a reçu plus de 4000 déclarations d’effets indésirables en lien avec Singulair. De ceux-ci, « 3116 rapports étaient sérieux », indique le porte-parole de l’agence, Mark Johnson.
PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE
La Dre Francine Ducharme, pédiatre et épidémiologiste clinique au CHU Sainte-Justine
Les professionnels de la santé ont d’ailleurs été prévenus par Santé Canada du risque d’évènements neuropsychiatriques graves associés au montélukast, au moyen d’une nouvelle mention de « mises en garde et précautions importantes » en août 2020. Cette mention constitue le type d’avertissement le plus fort pour un produit au Canada.
« Les bienfaits de Singulair chez certains patients pourraient ne pas être supérieurs aux risques encourus, surtout lorsque les symptômes de la maladie sont légers et qu’ils peuvent être bien maîtrisés avec d’autres traitements », peut-on lire dans l’avertissement de Santé Canada.
La Dre Ducharme estime toutefois que l’avertissement de Santé Canada ne révèle pas l’ampleur du problème. Dans la monographie du produit datant de 2021, on peut lire que les effets indésirables ont été signalés très rarement, soit dans moins de 1 cas sur 10 000. « C’est inexact de dire que ça arrive moins de 1 sur 10 000 », s’exclame la Dre Ducharme. « Ceci suggère que les patients, les pharmaciens et les médecins devraient rapporter de façon plus systématique tout effet secondaire. »
Santé Canada est plutôt d’avis que « les avertissements inclus dans la monographie actuelle de produit sont à jour et communiquent les risques en question ».
« Le signalement d’effets indésirables est pris au sérieux », a pour sa part déclaré Dominique Quirion d’Organon, fabricant de Singulair depuis 2021. « Comme pour tous nos médicaments, nous surveillons continuellement l’innocuité de Singulair. »
Quelques mois avant Santé Canada, la Food and Drug Administration (FDA), aux États-Unis, avait également demandé qu’une mise en garde encadrée, ou Black box warning en anglais, soit ajoutée aux informations de prescription du montélukast pour décrire ses effets secondaires graves sur la santé mentale.
La FDA a annoncé du même coup avoir identifié 82 cas de suicide associés au médicament, dont 19 chez des enfants. « Sachez que certains patients ont rapporté des évènements neuropsychiatriques après l’arrêt du montélukast », précise l’agence sur son site internet.
Lorsque la Dre Krystelle Godbout a terminé son cours de pneumologie en 2014, les effets secondaires du médicament Singulair étaient peu connus. « Je prescrivais le Singulair aux patients et je ne leur parlais pas des effets secondaires, parce que ce n’était pas très bien publicisé. »
Elle a été beaucoup plus sensibilisée aux effets neuropsychiatriques depuis que la FDA a émis son Black box warning en 2020. Elle estime toutefois que l’avertissement de Santé Canada passe, encore à ce jour, inaperçu par rapport à celui de nos voisins du Sud. « Les mises en garde de Santé Canada, je dirais que c’est moins bien publicisé. Le Black box, ça fait peur. »
Au moins 38 000 utilisateurs au Québec
Malgré les sérieux avertissements de l’agence fédérale, le médicament est encore prescrit. En 2023, plus de 38 000 personnes ont eu recours au médicament Singulair, en augmentation constante dans les 10 dernières années, selon les données de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) obtenues par La Presse. Ces données ne concernent que les personnes assurées par le régime public.
« Ce n’est jamais un premier choix en asthme, dit la Dre Krystelle Godbout. On va se servir du Singulair chez l’adulte en ajout aux pompes [de corticostéroïdes] quand elles ne sont pas suffisantes pour contrôler l’asthme. »
Singulair a l’avantage d’être un médicament en comprimé, dit la spécialiste. « Les patients oublient beaucoup les pompes, alors qu’un médicament par la bouche, ils le prennent assez régulièrement. » Singulair peut également permettre d’éviter d’augmenter les doses de cortisones dans les pompes qui peuvent avoir des effets indésirables à long terme.
Pour avoir accès aux thérapies avancées contre l’asthme, soit des médicaments en injections remboursés par la RAMQ, le gouvernement demande d’ailleurs « à ce qu’il y ait eu un essai de Singulair ou d’un autre médicament avant de pouvoir accéder à ces thérapies avancées », dit-elle.
« J’avais l’impression que mon fils avait pris de la drogue »
Bien que la consommation du médicament par les mineurs ait diminué dans les 10 dernières années, plus de 2000 enfants de moins de 10 ans sont toujours traités avec ce médicament.
Le Singulair est souvent prescrit lorsque les autres traitements contre l’asthme se révèlent inefficaces, explique le Dr Larry Lands, directeur de la division de médecine respiratoire à l’Hôpital de Montréal pour enfants.
C’est le cas du fils de Mylène*, qui était âgé d’à peine 1 an lorsqu’il a commencé à prendre du Singulair l’année dernière. Le bambin avait essayé deux autres médicaments auparavant, sans succès.
Les effets bénéfiques du Singulair ont été instantanés. « Ç’a été magique. L’asthme a complètement disparu. Ce n’était jamais arrivé avant que son asthme soit contrôlé », raconte Mylène.
La famille avait été prévenue par l’équipe médicale de suivre attentivement les éventuels effets neurologiques du médicament. « Mais la pharmacienne m’avait dit que c’était une vieille molécule et que le médicament existait depuis longtemps et qu’on n’avait pas à s’inquiéter. »
Dans les jours qui ont suivi, elle a constaté que son fils était devenu hyperactif. « On n’était même pas capables de lui lire un livre, il fallait toujours qu’on soit dans le mouvement. » Elle en a discuté lors du suivi de son fils à l’hôpital. La famille et l’équipe médicale en ont conclu que les bénéfices étaient plus grands que les risques.
Or, les semaines passaient et son agitation ne faisait qu’augmenter. « Il y a une soirée où je n’arrivais plus à entrer en contact avec lui. Tout le stimulait : la chaleur, les couleurs. J’avais l’impression que mon fils avait pris de la drogue. »
La famille a arrêté le médicament dès le lendemain. Une semaine plus tard, le garçon était de retour à son état normal. « Il est venu nous serrer dans ses bras et est resté collé sur nous. Il ne faisait jamais ça. On s’est rendu compte que le médicament avait vraiment eu un gros effet sur lui. »
*Le prénom a été modifié, afin de ne pas révéler l’identité de l’enfant.
https://www.ledevoir.com/societe/sante/791060/justice-des-pharmaciens-qu...
Des pharmaciens québécois condamnés par leur ordre
Le Devoir
https://www.ledevoir.com › Société › Santé
15 mai 2023 — Huit pharmaciens condamnés pour des clients obtenus au moyen de programmes financés par des pharmaceutiques.
Médicament approuvé par Danger Canada
Entre les effets secondaires temporaires du cannabis et de Singulair y'a pas photo.
Pour moi qui ai choisi une substance à moindre risques non mortelle aux multiples bienfaits et usages millénaires !
Au lieu des produits légaux cancérigènes, à dépendance forte et très forte comme l'héroïne,
qui peuvent faire des profit$ et continuer de rendre malade et tuer 17,000 Québécois annuellement, 46 par jour.
Pour le tabac et l'alcool des fléaux mondiaux aux morts acceptables, évitables, banalisées.
« Le principal fléau de l'humanité n'est pas l'ignorance, mais le refus de savoir. »
2018 - « Cela fait des changements dans le cerveau des enfants » : les parents mettent en garde
contre les effets à long terme du médicament populaire contre l’asthme Singulair
Par Emily McPherson • Journaliste chevronnée
13 :44 27 févr. 2018
https://www.9news.com.au/national/parents-warn-of-long-term-effects-of-p...
Le médicament, qui ne guéri pas, a été lié à des dépressions psychotiques chez les enfants
et ses effets secondaires répertoriés comprennent des cauchemars,
une agressivité accrue, « des pensées et comportements suicidaires » et la dépression.
« PERSONNE NE M’A DIT QU’IL Y AVAIT UN RISQUE »
Selon une fiche d’information d’Asthma Australia sur Singulair, les effets secondaires du médicament
« sont réversibles une fois que le médicament est arrêté ».
Le fils de Mme Lawrence, qui a maintenant 20 ans,
a pris le médicament pendant 10 ans à partir de l’âge de "cinq ans".
De nombreux médicament$ de pharmaceutiques même non psychotropes
ont parmi leurs effets secondaires indésirables/dangereux/mortels :
donner des idées et comportements suicidaires !
En 2015, la Therapeutic Goods Administration (TGA) a publié un avis aux médecins leur rappelant
les effets secondaires du médicament, « qui, selon elle, sont extrêmement rares ».
« Extrêmement rares »
La Dre Francine Ducharme, pédiatre et épidémiologiste clinique au CHU Sainte-Justine,
rencontre régulièrement des patients qui subissent des effets secondaires sévères du médicament.
« J’en ai au moins toutes les deux semaines. »
Agitation, agressivité, dépression, troubles du sommeil, pensées et comportement suicidaires :
la Dre Ducharme les a tous vus.
L’une de ses patientes a commencé à prendre le médicament Singulair "à 5 ans".
« Elle a fait une tentative de suicide à 6 ans. À 6 ans ! », lance la Dre Ducharme.
Puis elle a fait une seconde tentative de suicide à 11 ans, alors qu’elle prenait toujours le médicament.
2018 - Le ministre de la Santé, Greg Hunt, a demandé la semaine dernière à la Therapeutic Goods Administration
de procéder à un examen urgent des avertissements entourant le médicament,
à la suite d’une enquête nine.com.au.
Ils sont principalement représentés par la famille des benzodiazépines :
Bromazepam (Lexomil® ), Diazepam (Valium®), Lorazepam (Temesta®), etc...
Ce sont des médicaments purement symptomatiques,
rapidement efficaces pour atténuer l'anxiété, « sans en guérir la cause ».
« Rapidement efficaces »
Tous les antidépresseurs peuvent « aggraver l'état dépressif pendant les 2 premières semaines du traitement ».
Son efficacité apparaîtra dans un délai de 2 à 3 semaines.
(Un délai de 2 à 3 semaines qui pourrait inciter des malades à se tourner vers, essayer l'automédication !;O)
« Rapidement efficaces »
Quelques puffs de cannabis vapoté fait effet en une minute et moins.
Le cannabis et les concentrés comestibles ne vont pas:
« aggraver l'état dépressif pendant les 2 premières semaines du traitement » !
« Sans en guérir la cause » !
Ce que les associations de médecins/psychiatres pro-prescription$ de médoc$
achetable$ cannaphobes utilisent comme prétexte
pour ne pas prescrire le cannabis non mortel.
Un médicament psychotrope contribue au maintien de la santé mentale
en traitant (sans guérir) notamment la dépression, l'anxiété, la schizophrénie.
Quels sont les effets secondaires des psychotropes ?
Tous les antidépresseurs peuvent aggraver l'état dépressif pendant les 2 premières semaines du traitement. Son efficacité apparaîtra dans un délai de 2 à 3 semaines.
► Les tricycliques sont fréquemment responsables de somnolence, de tremblements, de maux de tête, de nausées et d'insomnie. D'autres effets sont fréquents : constipation, bouche sèche, douleurs abdominales, troubles visuels associés à un risque de glaucome, palpitations cardiaques et rétention urinaire. Une prise de poids et une hypotension orthostatique sont souvent observées.
► Les effets secondaires des ISRS et les IRSNA sont des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées voire constipation), des maux de tête, des troubles du sommeil, des vertiges de l'anxiété et de la fatigue. De même, une variation du poids, une sécheresse buccale, une atteinte du foie et des palpitations cardiaques sont rapportées.
► Les effets secondaires les plus fréquents avec les IMAO sont une insomnie, une irritabilité, des vertiges, des maux de tête et une sécheresse de la bouche.
Les anxiolytiques induisent fréquemment de la somnolence, des vertiges, des difficultés à se concentrer et une constipation. Ces médicaments présentent un risque de diminution progressive de leur efficacité. L'organisme s'habitue au médicament et le patient est tenté d'augmenter les doses. À noter que toute modification de la posologie doit être réalisée par un médecin.
Anxiolytique : effets secondaires, comment se sevrer ?
Les anxiolytiques (comprenant les benzodiazépines et les non benzodiazépiniques) sont des médicaments tranquillisants indiqués contre les troubles anxieux. Sont-ils disponibles sans ordonnance ? Quels sont leurs effets secondaires ? Liste, risques d'accoutumance et précautions avec le Dr Guillaume Fond, psychiatre.
Les hypnotiques sont associés à un risque de chutes, de maux de tête, de cauchemars, de fatigue, d'hallucinations. Les antihistaminiques (anxiolytiques ou hypnotiques) causent fréquemment des vertiges, une somnolence, une constipation, une hypotension orthostatique, des palpitations cardiaques, mais également une rétention urinaire et des troubles visuels pouvant conduire à un glaucome.
En outre, les benzodiazépines (anxiolytiques ou hypnotiques) exposent à un risque de dépendance avec un syndrome de sevrage en cas d'interruption brutale du traitement (sans espacement des doses). Ce phénomène se manifeste par de l'anxiété, une insomnie, des tremblements, des maux de tête, des crampes et des nausées. Pour cette raison, la prescription de la plupart des anxiolytiques est limitée à 12 semaines, et celle des hypnotiques à 4 semaines. En raison de la somnolence induite par ces traitements, une vigilance est requise chez les conducteurs de machines et chez les personnes âgées (risque de chutes majoré).
Benzodiazépines : indications, risques, surdosage, que faire ?
Les benzodiazépines (BZD) sont des molécules utilisées comme somnifères, calmants ou anxiolytiques. Liste des médicaments commercialisés en France, propriétés, durée d'action, effets secondaires et équivalences.
Le lithium est souvent responsable de tremblements des extrémités, d'une prise de poids, de troubles de la mémoire, de troubles du rythme cardiaque, de nausées et vomissements, d'une soif intense et d'œdèmes périphériques. Les effets secondaires des épileptiques utilisés comme régulateurs de l'humeur sont ceux des antiépileptiques de 1re génération, à savoir une atteinte du foie, des nausées, des maux de tête, des vertiges et de la somnolence.
Les effets indésirables des neuroleptiques sont notamment une prise de poids (jusqu'à 20 kg avec la clozapine), de la somnolence, des troubles cardiaques, des symptômes anticholinergiques (rétention urinaire, bouche sèche, constipation, troubles visuels, palpitations cardiaques). Les neuroleptiques de 1re génération causent fréquemment des mouvements anormaux et des tremblements, plus rares avec les neuroleptiques de 2e génération. Une vigilance est requise avec la clozapine pouvant induire une chute importante des globules blancs. Pour cette raison, sa délivrance est soumise à un dosage des globules blancs une fois par semaine durant les 18 premières semaines du traitement.
Les spécialités à base de méthylphénidate provoquent des rhinopharyngites, une diminution de l'appétit associée à une perte de poids, de l'insomnie, de l'anxiété, des maux de tête, une hypertension, des vertiges et de la somnolence. Chez les enfants prenant ce traitement, une surveillance du poids, de la taille, de l'appétit, de la pression artérielle et des troubles psychiatriques est effectuée tous les 6 mois.
Quelles sont les contre-indications des psychotropes ?
Tous les psychotropes sont contre-indiqués en cas d'allergie à l'un des composants du médicament. Concernant les antidépresseurs :
► Les tricycliques ne doivent pas être pris en cas de risque de glaucome à angle fermé ou de rétention urinaire, d'infarctus du myocarde récent, et dans certains cas de maladie sévère du foie.
► Les ISRS et les IRSNA présentent peu de contre-indications spécifiques. Le citalopram ne doit pas être administré chez un insuffisant rénal sévère. De plus, le citalopram et l'escitalopram sont contre-indiqués en cas de troubles cardiaques (allongement de l'espace QT). La duloxétine quant à elle est proscrite en cas de maladie du foie, d'insuffisance rénale sévère, d'hypertension artérielle non équilibrée. Les tricycliques, les ISRS et les IRSNA ne doivent pas être associés à un IMAO au risque d'induire un syndrome sérotoninergique (agitation, tremblements, fièvre).
► La prise d'IMAO doit être évitée en cas d'allaitement, d'insuffisance hépatique et de phéochromocytome (tumeur des glandes surrénales). La consommation d'aliments riches en tyramine et en tryptophane (fromages fermentés, viandes faisandées, extraits de levures) est à exclure durant le traitement. Une telle association peut entrainer des crises hypertensives graves voire mortelles.
► Les contre-indications des benzodiazépines anxiolytiques et hypnotiques sont l'apnée du sommeil, l'insuffisance respiratoire sévère, l'altération de la fonction du foie et la myasthénie (maladie qui affaiblit les muscles).
► Les antihistaminiques (anxiolytiques ou hypnotiques) sont contre-indiqués en cas de risque de rétention urinaire et d'antécédents de glaucome à angle fermé.
Le médicament Teralithe® ne doit pas être pris en cas d'insuffisance rénale difficile à surveiller, d'insuffisance cardiaque, de maladie d'Addison (maladie des glandes surrénales), de syndrome de Brugada (maladie cardiaque grave), chez les patients allergiques au blé et les femmes allaitantes.
► Les neuroleptiques ne présentent pas tous les mêmes contre-indications. Les plus fréquemment retrouvées sont : un glaucome à angle fermé, un risque de rétention urinaire, une atteinte cardiaque (troubles du rythme, espace QT augmenté), insuffisance rénale ou hépatique sévère, carence en potassium. Leur utilisation doit être limitée chez les patients ayant la maladie de Parkinson en raison du risque d'aggravation des symptômes. Seule la clozapine est recommandée dans ce cas, elle est mieux tolérée que les autres neuroleptiques.
► Le méthylphénidate présente de nombreuses contre-indications : glaucome, hyperthyroïdie, dépression sévère, schizophrénie, troubles bipolaires, hypertension sévère, insuffisance cardiaque et angine de poitrine.
Sources :
- Base de données publique des médicaments, ANSM
- Observatoire français des drogues et des tendances addictives
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