La prison à la maison pour avoir séquestré et laissé agoniser un vendeur de drogue
depuis son arrestation, il s’est repris en main et a notamment réussi une thérapie dans un centre de traitement de la toxicomanie.
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JUSTICE ET FAITS DIVERS
La prison à la maison pour avoir séquestré et laissé agoniser un vendeur de drogue
Jonathan Fortier a depuis repris sa vie en main et ne consomme plus, a
reconnu le juge
Des enquêteurs de la police de Montréal avaient déployé un poste de
commandement sur la rue Ontario pour tenter d’élucider le meurtre de Bardia
Gorji, 38 ans, en mai 2021. PHOTO D'ARCHIVES
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CAMILLE PAYANT
Samedi, 3 février 2024 17:00
MISE À JOUR Samedi, 3 février 2024 17:00
Un homme qui a reconnu avoir aidé à séquestrer un vendeur de drogue avant de
le laisser agoniser au bord de la route pourra purger sa peine à la maison,
en raison de sa réhabilitation.
• À lire aussi: Le fils d’un ancien proche de «Mom» Boucher avoue avoir
battu à mort un vendeur de drogue
• À lire aussi: Vendeur de drogue tué dans Hochelaga: un Montréalais écope
d'une peine de 10 ans
Jonathan Fortier, 44 ans, avait plaidé coupable de négligence criminelle
causant la mort et de séquestration dans «une sordide histoire de règlement
de compte liée au trafic de drogues» qui a mené au décès de Bardia Gorji, en
juillet 2020, à Montréal.
Fortier était à l’époque un petit revendeur de stupéfiants. Mais depuis son
arrestation, il s’est repris en main et a notamment réussi une thérapie dans
un centre de traitement de la toxicomanie.
«L’implication de M. Fortier dans la présente affaire est largement
tributaire de ses problèmes de drogues et du milieu criminalisé dans lequel
il vivait», a souligné le juge Alexandre Boucher la semaine dernière au
palais de justice de Montréal.
Des enquêteurs de la police de Montréal avaient déployé un poste de
commandement sur la rue Ontario pour tenter d’élucider le meurtre de Bardia
Gorji, 38 ans, en mai 2021.
Jonathan Fortier a écopé de six mois de prison à la maison. FACEBOOK
JONATHAN FORTIER
Lors des événements, son demi-frère Samir Drissi-Atmani l’avait appelé pour
lui demander de «venir l’aider» à leur domicile.
«Arrivé sur lieux, M. Fortier constate que M. Drissi-Atmani détient, dans
une fourgonnette, un homme qui est gravement blessé au point d’être
semi-conscient», précise-t-on dans le jugement.
Fortier a ensuite aidé son demi-frère, lui aussi impliqué dans le trafic de
stupéfiants, à transporter la victime de la voiture à leur logement.
«M. Fortier apprend aussi que M. Drissi-Atmani doit garder M. Gorji en vie,
mais qu’il ne doit pas l’amener à l’hôpital, et ce, sur les ordres de M.
Tommy Bradette, le chef de l’opération de vente de drogues», a précisé le
juge Boucher.
Bradette, 26 ans, est le fils de Gaétan Bradette, un ancien proche de l’ex-chef
des Hells Angels Maurice «Mom» Boucher.
Laissé pour mort
Plus tard en soirée, toujours sous les ordres de Bradette, les deux
complices ont roulé jusqu’à un secteur industriel de Montréal, où ils ont
laissé M. Gorji sur le bord du chemin, inerte.
Un chauffeur d’autobus a finalement retrouvé l’homme à demi nu, avec de
graves blessures au visage à la tête, desquelles il a succombé quelques
semaines plus tard.
Éviter la prison
Jonathan Fortier a témoigné en cour que «son bon jugement était diminué par
ses problèmes personnels et son mode de vie dissolu liés à sa consommation
de drogues dures, de crack notamment».
Son avocat, Me Martin Latour, a ainsi demandé qu’il soit condamné à une
probation de trois ans en raison de son «degré de responsabilité réduit». La
Couronne tentait pour sa part d’obtenir quatre ans de pénitencier.
«Il est vrai que M. Fortier n’est plus une menace pour la société.
Cependant, un simple sursis de peine assorti d’une probation [...] serait
une peine déraisonnablement clémente considérant le caractère grave et
ignoble des crimes», a tranché le juge Boucher.
Le magistrat a condamné l’accusé à une peine de six mois à purger chez lui,
prenant ainsi en compte l’année qu’il avait passée derrière les barreaux
durant les procédures judiciaires.
Dans ce dossier, Samir Drissi-Atmani a écopé de 10 ans de pénitencier et
Tommy Bradette, de 14 ans.
Purger sa peine à la maison: Une "Sentence bonbon" comestibles
Sentence bonbon. Ce qui veut dire : Sentence jugée trop clémente.
Des parents vont pouvoir consommer du cannabis non mortel avec leurs adultes de 18 ans
Parce que cet homme qui a reconnu avoir aidé à séquestrer un vendeur de drogue
avant de le laisser agoniser au bord de la route pourra purger sa peine à la maison,
en raison de sa réhabilitation.
Purger sa peine à la maison
même si ce petit revendeur de stupéfiants en a fourni, vendu à des moins de 21 ans !?
Seulement la prison à la maison pour avoir aidé à séquestrer un vendeur de drogue
avant de le laisser agoniser au bord de la route !
Des parents du Québec vont pouvoir consommer du cannabis légal
avec leurs adultes légaux de 18 ans sans risque de jusqu'à 14 ans d'emprisonnement !?
Seulement la prison à la maison pour avoir refusé de mettre en contact caquiste
leurs adultes légaux avec les organisations criminelles aux produits dangereux mortels.
Produits de pharmaceutiques (Opioïdes), ainsi que le tabac et l'alcool cancérigènes mortels
des fléaux mondiaux légaux ou non !
Fortier a ensuite aidé son demi-frère, lui aussi impliqué dans le trafic de stupéfiants.
Un petit ou un gros revendeur de stupéfiants ?
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