Une étude sur la marijuana comparant les États-Unis et le Canada révèle un large soutien à la légalisation et des taux de consommation similaires malgré des politiques nationales différentes

les données d'enquêtes menées auprès de 1 047 résidents canadiens et 1 037 résidents américains.

Une étude sur la marijuana comparant les États-Unis et le Canada révèle un large soutien à la légalisation et des taux de consommation similaires malgré des politiques nationales différentes

Publié il y a 5 jours le 17 janvier 2024
Par Ben Adlin

Une nouvelle enquête publiée dans le Journal of Cannabis Research a révélé un fort soutien majoritaire en faveur du cannabis légal parmi les répondants des États-Unis et du Canada, ainsi qu'un peu moins de la moitié des personnes dans les deux pays déclarant consommer du cannabis. Les tendances étaient globalement très similaires entre les deux pays, même si le Canada a légalisé le cannabis au niveau fédéral, contrairement aux États-Unis.

L'article de huit pages, « Comparaison des perceptions au Canada et aux États-Unis concernant le cannabis et les produits comestibles », examine les données d'enquêtes menées auprès de 1 047 résidents canadiens et 1 037 résidents américains. "L'analyse et les résultats ont évolué vers 4 thèmes", a écrit l'équipe de recherche composée de quatre auteurs : "l'acceptation et la consommation, la normalisation, les produits comestibles et l'éducation".

L'étude a révélé que les taux de consommation entre les répondants américains et canadiens étaient largement similaires, avec 45 pour cent des Canadiens et 42 pour cent des Américains déclarant consommer du cannabis. Parmi ceux qui en consomment actuellement, environ un sur trois aux États-Unis consomme de la marijuana quotidiennement, tandis qu'environ un consommateur canadien sur quatre en consomme quotidiennement.

Le Connecticut fête le premier an de vente légale de marijuana
Le rapport note cependant que les consommateurs américains « sont moins susceptibles d'acheter auprès de sources légales que les Canadiens », ce qui, selon eux, est probablement attribuable au fait que la consommation de cannabis par les adultes reste interdite dans la plupart des États américains, « et cela pourrait encourager une partie des consommateurs récréatifs à rechercher des produits provenant de sources illicites.

Les attitudes à l'égard de la légalisation de la marijuana étaient également similaires entre les répondants des deux pays, avec 78 pour cent des répondants canadiens et 75 pour cent des Américains se disant d'accord ou tout à fait d'accord avec la légalisation du cannabis.

En ce qui concerne la réglementation locale, une majorité de Canadiens (56 pour cent) ont déclaré qu’ils étaient d’accord ou tout à fait d’accord avec le fait que les gouvernements municipaux ne devraient pas pouvoir interdire la vente au détail de cannabis sur leur territoire, ce qui, selon les auteurs, « constituait un renversement presque total d’opinion avant la légalisation ». »

Aux États-Unis, une minorité de personnes interrogées s'opposent à l'interdiction par les autorités locales de la vente au détail, 44 % d'entre eux se déclarant d'accord ou tout à fait d'accord que les interdictions ne devraient pas être autorisées.

« Les consommateurs nord-américains perçoivent désormais le cannabis d’une manière plus normalisée », concluent les auteurs. « Pourtant, l’un des obstacles à un succès ultérieur, outre les restrictions réglementaires, est le niveau de connaissances et de compréhension que la plupart des gens ont sur le cannabis. Comme le montre ce rapport, il existe un désir (et un besoin) substantiel de la part des consommateurs de cannabis et des « curieux du cannabis » d'en savoir plus sur la plante et sur les bénéfices que ses composés phytochimiques peuvent apporter à leur santé physique et mentale.

Les résultats, ont-ils ajouté, « remettent en question l’idée selon laquelle un pays doit légaliser le cannabis au niveau fédéral pour changer la façon dont il est largement perçu socialement », étant donné que le Canada a légalisé la marijuana à l’échelle nationale en 2018, tandis que les États-Unis placent toujours le cannabis dans sa classe de substances la plus restreinte.

Les chercheurs ont également noté, cependant, que « les réponses des Canadiens montrent qu'ils sont plus détendus que leurs voisins américains lorsqu'il s'agit de reconnaître publiquement la consommation de cannabis » – ainsi qu'ils sont plus détendus qu'ils ne l'étaient au début de la légalisation.

« Moins de Canadiens s’inquiètent du fait que les autres savent qu’ils consomment du cannabis ou se soucient beaucoup si d’autres en consomment que lorsque le cannabis a été légalisé pour la première fois en octobre 2018 », indique le rapport.

La fleur de cannabis séchée était le produit de cannabis le plus populaire utilisé dans les deux pays, avec un peu moins de la moitié des consommateurs aux États-Unis (47,4 %) et au Canada (45,2 %) déclarant préférer ce format. Les produits comestibles et les boissons étaient les deuxièmes plus populaires dans les deux pays.

Les huiles et teintures consommables arrivaient en troisième position au Canada, avec 22 pour cent des consommateurs déclarant préférer ces formats, comparativement à 8,7 pour cent aux États-Unis. Les consommateurs américains préféraient les concentrés pour le vapotage, à 8,9 pour cent contre 7,2 pour cent aux États-Unis. Le hash et le shatter étaient les types de produits spécifiés les moins populaires, avec 1,8 pour cent aux États-Unis et 1,4 pour cent au Canada.

L’étude a révélé qu’un sous-ensemble de consommateurs dans les deux pays a augmenté leur consommation de marijuana pendant la pandémie de COVID-19, avec 14 pour cent des consommateurs canadiens et 16 pour cent des consommateurs américains signalant une augmentation de leur consommation.

Dans le cadre de l’enquête, menée à la mi-2021, il a également été demandé directement aux participants s’ils prévoyaient d’augmenter leur consommation de produits comestibles à base de marijuana. "Les personnes interrogées affirment qu'elles ont l'intention d'augmenter leur consommation, les produits comestibles suscitant un intérêt croissant", indique le rapport. Plus précisément, 21 pour cent des acheteurs américains ont déclaré qu'ils prévoyaient d'acheter davantage de produits comestibles, contre 13 pour cent des répondants canadiens.

Pendant ce temps, un peu moins de 3 consommateurs sur 10 dans les deux pays ont déclaré ne pas utiliser de produits comestibles.

Les auteurs de l' étude proviennent de diverses institutions au Canada, notamment l'Université Dalhousie à Halifax, SCS Consulting de Toronto, l'Agro-Food Analytics Lab de l'Université Dalhousie et l'Université de la Colombie-Britannique.

Une autre étude récente menée au Canada a révélé que la proportion d'élèves du secondaire qui déclaraient que la marijuana était facile d'accès avait diminué ces dernières années , au cours d'une période au cours de laquelle des points de vente au détail légaux ouvraient à travers le pays.

Une étude américaine récente, menée par l'Université du Michigan avec le financement du National Institute on Drug Abuse, a conclu que la consommation de cannabis chez les adolescents était restée pratiquement inchangée après la légalisation de cette substance par les États.

Le rapport révèle que les taux de consommation de cannabis au cours de l’année écoulée « sont restés stables pour les trois niveaux étudiés », restant inférieurs aux niveaux de consommation d’avant la pandémie, même si de plus en plus de marchés de marijuana dans les États s’ouvraient et se développaient pour les adultes.

Ces études surviennent au milieu d’une forte augmentation de la littérature universitaire sur la marijuana, avec une analyse récente de NORML concluant que les chercheurs ont publié 32 000 articles scientifiques sur la marijuana au cours des 10 dernières années , dont plus de 4 000 rien qu’en 2023.

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Commentaires

Seulement 2084 sondés au Canada et aux États-Unis

Seulement 2084 sondés au Canada et aux États-Unis

Les données d'enquêtes, du sondage, menées auprès de 1 047 résidents canadiens et 1 037 résidents américains.

1 – Les canadiens sont aussi des résidents américains, des Amériques !
Comme l'alcool protégé incité, un dépresseur psychoactif
fait parti des drogues acceptables, cancérigènes, addictives, mortelles.

De peur de perdre une élection, malgré ses 3 MILLIARD$ de méfaits annuels et 4 000 morts évitables !;O)

Continuer de séparer l'alcool la drogue avec le plus grand nombre de drogués, des drogues,
comme le font les médias et les bizne$$man de la désintoxication avec médoc$ de pharmaceutique$,
c'est continuer la criminalisation, la ségrégation, la stigmatisation, le mensonge,
la guerre perdue moraliste injustifiable scientifiquement !

2 – Seulement 2084 sondés n’est pas un nombre suffisant pour tirer des conclusions scientifiques.
Pour une population actuelle des États-Unis d’Amériques de 341 019 806 habitants au lundi 22 janvier 2024.
Et de 39,107,046 habitants, la population actuelle du Canada en 2024.

Le rapport note cependant que les consommateurs américains « sont moins susceptibles d'acheter auprès de sources légales que les Canadiens », ce qui, selon eux, est probablement attribuable au fait que la consommation de cannabis par les adultes reste interdite dans la plupart des États américains, « et cela pourrait encourager une partie des consommateurs récréatifs à rechercher des produits provenant de sources illicites.

Les moins de 21 ans sont plus susceptibles d'acheter du marché illicite
que ce soit au Québec ou aux États-Unis ! Une vérité de La Palice.*

Aux États-Unis les soldats de moins de 21 ans qui ont fait la guerre du Vietnam
n'avaient pas le droit d'acheter ni de consommer de l'alcool chez eux !

Au Canada les Québécois de moins de 21 ans criminalisés discriminés par les caq
peuvent acheter du cannabis légal d'autres provinces et territoires qui ont Harmonisé pour leurs 18-19 ans !

Comparer le Canada aux États-Unis c'est comme comparer
"La Légalisation Harmonisation Canadienne Fédérale Efficace Du Récréatif".
À la criminalisation caquiste du Québec
"Anti Justice Égale Pour Tout Le peuple Du Québec" des adultes légaux à 18 ans
et leur mise en contact avec les dealmakers (hommes d'affaires) des organisations criminelles
comme Legault l'alcoalisé suprême, autoproclamé dealmaker sans cœur/compassion/souplesse.

Privant les 200 000 adultes légaux de 18-21 ans du Québec du cannabis légal du monopole.
Ainsi que les enfants épileptiques souffrants et mourants en n'exigeant pas son remboursement !
Enfants qui ont le droit légal de consommer de l'alcool à 6-12 ans et moins
dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans.

La différence c’est que le Canada a légalisé au niveau Fédéral
ce qui fait que nous avons énormément moins de problèmes qu’aux États-Unis
qui n’ont toujours pas légalisé au niveau Fédéral.

Comme le paiement comptant, le refus des banques d'accepter l'argent des dispensaires,
ainsi que les recherches sur des humains limitées.

Mais pas que !
Au Canada les adultes légaux à 18-19 ans ont le droit d'acheter, posséder, consommer
et à la production personnelle, dans la majorité des provinces et territoires qui ont accepté
“La Légalisation Canadienne/Fédérale Efficace Pour Le Cannabis Récréatifs”
sauf au Québec “Anti Justice Égale Pour Tout Le peuple Du Québec”
où ils ont inventé un âge spécial pour le cannabis seulement !

Mais pas pour le tabac fléau mondial cancérigène addictif mortel légal à 18 ans.
Ni pour l’alcool fléau mondial un dépresseur psychotrope cancérigène
à dépendance psychique, psychique, très forte comme l’héroïne et mortel
légal aux enfants de 6-12 ans et moins et aux 18 ans.

Les caq ont fait comme les racistes systémiques qui après l’abolition de l’esclavage
ont inventé des lois injuste pour emprisonner les noirs et en faire à nouveau
des esclaves de la main d’œuvre gratuite et payante pour les dealmakers
racistes, misogynes, homophobes, cannaphobes, cupides sans compassion.
Qui ont eu le droit de créer des prisons privées très lucratives
et sans offrir de programmes de réhabilitation.

Sondage :
L’étude n’est qu’un sondage d’opinion personnel comme d’hab !

Ils n’ont pas fourni à un nombre significatif d’humains
des cannabis contrôlés à différents taux de THC et CBD ni un placébo,
suivi de tests cognitifs !

Un sondage d’opinion peu fiable même refait par des chercheurs indépendants
ne le rend pas plus fiable, crédible.

L'étude a révélé que les taux de consommation entre les répondants américains
et canadiens étaient largement similaires, avec 45 pour cent des Canadiens
et 42 pour cent des Américains déclarant consommer du cannabis.

Parmi ceux qui en consomment actuellement,
environ un sur trois des 42 % aux États-Unis
consomme de la marijuana quotidiennement,
tandis qu'environ un consommateur des 45 % de canadien sur quatre
en consomme quotidiennement.

Malgré les 42 % et les 45 % qui en consomment régulièrement
il n’y a pas eu de mort pour usage régulier seul, sans mélange avec les drogues mortelles !

Au Canada plus de 200 000 patients utilisent le cannabis thérapeutique depuis 23 ans
et parfois chaque ou plusieurs fois par jour.

La moyenne de prescription par jour au Canada est de 2 grammes !

Des fleurs jusqu’à 29 % de THC, taux qui n’a pas augmenté depuis 9 ans
même avec la culture dans des conditions légales idéales optimales.

Des concentrés jusqu’à 99,6 % de THC qui n’a pas augmenté depuis 9 ans !;O)

Est-ce qu’à 2 grammes par jour de médical ce sont des consommateurs réguliers ou excessifs ?
Pourquoi ce serait différent, plus dangereux ou addictif 2 grammes par jour pour le cannabis récréatif ?

P.S. : « Le principal fléau de l'humanité n'est pas l'ignorance, mais le refus de savoir. »

La professeure Natalie Castellanos-Ryan,
de l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal
et chercheuse spécialisée en prévention de la dépendance au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine:
Elle s’en prend aussi à un mythe persistant, qui est directement dans son champ d’expertise, en l’occurrence le développement cognitif : « C’est vrai que le cerveau se développe jusqu’à 25 ans, mais il n’y a aucune preuve scientifique que de consommer du cannabis présente quelque risque que ce soit pour le développement cognitif après l’âge de 17 ans.»

C’est très clair dans la littérature scientifique et les études longitudinales dans lesquelles nous contrôlons le développement cognitif préalable.

C’est un des premiers messages avec lesquels je commencerais, que le cannabis rend stupide (en affectant le développement cognitif) ; car c’est faux », tranche-t-elle.

* On parle de vérité de La Palice lorsqu'une chose est tellement évidente qu'elle en est risible.

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