Propos de Dominic Maurais. Marchand n’exclut pas de poursuivre Radio X et d’y cesser la publicité

qui avait laissé entendre que l’élu aurait une vapoteuse à cannabis dans son bureau,

Propos de Dominic Maurais. Marchand n’exclut pas de poursuivre Radio X et d’y cesser la publicité

PHOTO ERICK LABBÉ, ARCHIVES LE SOLEIL

Le maire de Québec, Bruno Marchand

Le maire de Québec, Bruno Marchand, hausse le ton contre Radio X, au lendemain de propos tenus en ondes par l’animateur Dominic Maurais, qui avait laissé entendre que l’élu aurait une vapoteuse à cannabis dans son bureau, faisant allusion à ses décisions sur le tramway. La Ville n’exclut pas une poursuite, mais, surtout, étudiera s’il y a toujours lieu de faire de la publicité dans cette station.

Mis à jour hier à 14h17Partager
Henri Ouellette-Vézina
HENRI OUELLETTE-VÉZINA
LA PRESSE
« On n’exclut rien, ni pour cet évènement ni pour les prochains. C’est fini, le temps de laisser dire n’importe quoi. Ça fait des mois que ça dure. Du début à la fin de cette émission, on est capable de mentir, de dire des faussetés, d’utiliser des surnoms, de tout faire pour décrédibiliser. Et ce n’est pas juste le maire, c’est la classe politique. Il y a un temps où ça s’arrête. C’est maintenant », a tonné jeudi le maire, en mêlée de presse.

Plus tôt, mercredi, dans son émission Maurais Live, l’animateur Dominic Maurais s’en était pris au maire de Québec durant un segment consacré notamment au projet de tramway, en lien avec les travaux préparatoires ayant débuté à Sainte-Foy.

« Est-ce que quelqu’un peut, durant la nuit, aller vérifier s’il y a un wax pen qui traîne dans le bureau du maire ? C’est une vérification. Je suis certain qu’il n’y en a pas, mais je veux juste être rassuré. C’est du gros stuff », a-t-il dit, qualifiant au passage l’élu municipal de « gourou », voire de « Raël Marchand » qui « vit dans son utopie ».

PHOTO YAN DOUBLET, ARCHIVES LE SOLEIL

L’animateur Dominic Maurais

À la Ville, ces propos ne passent pas, au point que des poursuites pourraient être engagées. « On verra les moyens qu’on peut prendre et avec qui on peut s’associer. Après, sur l’investissement que fait la Ville en matière de publicité, si le cadre légal nous confirme qu’ils sont dans le tort, on verra quelles actions on pose. […] S’ils dépassent les limites du légal, c’est sûr qu’on va l’étudier », a expliqué M. Marchand.

Le maire a reçu jeudi l’appui du président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), Jacques Demers.

Que les propos inconvenants ou diffamatoires soient écrits dans les médias sociaux ou dits derrière un micro de radio, cela reste inacceptable. Avoir un micro est un privilège et il faut l’utiliser avec jugement.

Jacques Demers, président de la FQM

Trois ans après Labeaume
Dans l’histoire récente, les relations entre la Ville de Québec et CHOI Radio X ont souvent été tendues. En septembre 2020, l’administration du maire Régis Labeaume avait mis un terme à ses achats de publicité sur les ondes de la radio, estimant que la station « constitu[ait] un danger pour la santé publique ». RNC Média avait ensuite mis en demeure la Ville de Québec, dans la foulée du départ de nombreux annonceurs des ondes.

Après son arrivée au pouvoir, en décembre 2021, Bruno Marchand avait défendu sa décision de recommencer à acheter des publicités sur Radio X. « L’argent public ne peut pas devenir de l’argent politique. […] Le jour où le maire utilise l’argent public pour faire des débats politiques, je pense qu’on a un problème démocratique », avait alors déclaré le maire.

Jeudi, l’élu a toutefois fait un lien clair avec la coalition « Sortons les radios-poubelles », que RNC Média accuse de nuire à ses activités, devant les tribunaux.

« Cette station se sent indignée, atteinte dans sa réputation parce qu’il y a un groupe sur Facebook qui reprend ses paroles. Elle fait appel aux tribunaux pour dire que sa réputation est entachée par l’action d’un citoyen. Pourtant, quand c’est leur cas d’entacher la réputation de gens, ce n’est pas grave. C’est une farce. Dans ce cas, c’est drôle », a poursuivi le maire, qui réclame « à tout le moins des excuses » de M. Maurais.

Le maire « malhonnête », rétorque RNC Média
Les deux hommes n’en sont pas à leur premier conflit. En septembre, Dominic Maurais avait fait un lien entre l’abbé Bernard St-Onge, qui l’aurait agressé dans sa jeunesse, et le maire. L’animateur de Radio X fait partie des dizaines de plaignants qui poursuivent le Diocèse de Trois-Rivières pour des agressions sexuelles commises par de nombreux prêtres et membres du personnel.

Philippe Lefebvre, vice-président de RNC Média, qui possède Radio X, défend quant à lui les propos de son animateur. Il soutient que l’interprétation du maire des propos tenus en ondes est « extrêmement malhonnête ». « De dire que notre animateur a associé le maire à quelqu’un qui consomme de la drogue, c’est faux et c’est malhonnête », écrit-il par courriel.

« Dire de quelqu’un qu’il en fume du bon lorsqu’on veut sous-entendre qu’une personne tient des propos farfelus ou flyés, ça n’a rien à voir avec la consommation d’une drogue quelconque. Ça veut dire, tout simplement, qu’une personne tient des propos, disons, qui sortent de l’ordinaire », ajoute M. Lefebvre.

« Jamais, jamais, jamais, ni dans son intention, ni sur le fond, ni sur le ton, ni dans le contexte, Dominic [Maurais] ne veut dire que le maire prend de la drogue », conclut-il.

QUI EST DOMINIC MAURAIS ?
Né le 18 décembre 1967 à Shawinigan, en Mauricie, Dominic Maurais a fait ses débuts professionnels en 1986, sur les ondes de la radio locale CKSM 1220.
Après des passages dans plusieurs médias, il entre à CHOI Radio X en 2004, où il produira l’émission Le monde parallèle de Jeff Fillion avant d’animer Le show du matin. Il continuera d’être présent ailleurs, notamment avec une chronique dans Le Journal de Québec de 2014 à 2018.
Depuis 2009, il anime Maurais Live avec divers collaborateurs à Québec. Son émission a aussi été diffusée à Montréal de 2012 à 2014.

Commentaires

Et si la référence avait été avec de l'alcool ?

Et si la référence avait été avec de l'alcool. Au lieu d'une vapoteuse de "Wax" ?

Genre : allez voir dans son bureau doit y'avoir une bouteille d'alcool de caché !

Rapporté lors de sa mission de relation publique dans les pays scandinaves ?
Le missionnaire "écologiste" n'a pas été voir Greta Tintin Eleonora Ernman Thunberg !?

Les deux sont des drogues légales au Canada !
Une seule est banalisée incité publicisée*, par la SAQ qui coute plus cher en méfaits que ses revenus/taxes
et Éduc'alcool qui reçoit un million par année de la SAQ et affirme que faire boire de l'alcool à des enfants de 6-12 ans et moins en fera des consommateurs responsables ce qui est faux.

Aucune recherche sur des humains de 6-12 ans et moins à qui on a fourni de l'alcool ne confirme leurs mensonges !
Par contre les experts en santé indépendant$ affirment que la consommation de cette drogue
ne devrait pas dépasser 2-3 verres semaine contrairement aux 2-3 verres par jour recommandés par d'Éduc'alcool.

Alcool qui cause de nombreux cancers, visites aux urgences, hospitalisations;
et tue plus de 10 personnes par jour au Québec. Par acceptabilité sociale culturelle !

Pourquoi il n'ont pas écrit "Wax"?
Peur d'être poursuivi pour incitation à l'usage ?

Y a des vapoteuses de tabac mortel cancérigène addictif
tabac qui tue 13 000 Québécois par an, nous coute 3,8 MILLIARDS $ annuellement en méfaits acceptables évitables
pour seulement 13% de dépendants.

Gouvernement peureux qui n'augmente pas l'âge pour l'achat, la possession, la consommation,
la culture perso de 15 kilos 15 000 grammes par adulte par foyer,
15 000 cigarettes de 1 g chacune, 41 cigarettes par jour !
Surplus vendable sur le marché organisé à 25-30$ non taxés pour 200 cigarettes.
Grâce à l'augmentation des taxes par les CAQ qui profite au marché illicite !

* L'alcool un dépresseur psychoactif
#1 pour le nombre de drogués un fléau mondial mortel cancérigène;
à dépendance Très Forte comme l'héroïne;
à consommation légale pour/par des enfants de 6-12 ans et moins;
dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans.

L'alcool est un facteur causal majeur des violences envers les femmes.
Envers soi même et les autres !

« Il serait peut-être bon qu'un comité tienne des audiences sur la responsabilité qui incombe aux médias, mais alors on toucherait à toute la question de la liberté de la presse et ce serait un cauchemar. Il vaut probablement mieux laisser les journalistes faire ce qu'ils veulent et encourager véritablement chez les citoyens une perspective intelligente et éclairée afin que les gens comprennent que tout ce qu'on peut lire dans les journaux n'est pas parole d'évangile. Parfois il faut que les lecteurs fouillent plus loin que ce qui est imprimé et se renseignent eux-mêmes. »

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