Grossesse Les vitamines B atténueraient les méfaits de l’alcool
Les chercheurs ont constaté que les souriceaux nés des femelles...
Grossesse Les vitamines B atténueraient les méfaits de l’alcool
PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE
(Montréal) L’ajout de certains nutriments à l’alimentation pourrait
permettre d’atténuer les dangers de la consommation d’alcool excessive
pendant les premiers jours de grossesse, laisse croire une étude publiée par
des chercheurs montréalais.
Publié à 9h14Partager
JEAN-BENOIT LEGAULT
LA PRESSE CANADIENNE
Il ne faut toutefois surtout pas en conclure que les femmes qui essaient de
devenir enceintes peuvent boire à volonté pour autant qu’elles incluent ces
nutriments dans leur alimentation, a précisé Serge McGraw, qui est chercheur
en épigénétique et spécialiste en biologie de la reproduction au CHU
Sainte-Justine.
« On vise surtout d’avoir un message préventif, par exemple pour les femmes
qui auraient des carences (alimentaires) et qui essaieraient de devenir
enceintes, a-t-il dit. Le message ce n’est pas, “je peux prendre des
vitamines avant de boire et ça va empêcher les problèmes”. »
La science sait depuis un bon moment que la consommation d’alcool peut être
périlleuse pour le fœtus à tous les stades de la grossesse. Les conséquences
iront de légères à graves, et pourront inclure des déformations
congénitales, un retard de croissance durant la grossesse et des problèmes
émotionnels et comportementaux liés au développement du cerveau.
On estime, en Amérique du Nord, qu’environ 1 % des enfants souffrent des
effets de l’exposition à l’alcool dans le ventre de leur mère.
On dispose toutefois de peu de connaissances concernant l’effet de l’alcool
sur le fœtus pendant les premiers jours de grossesse, avant qu’il ne s’implante
dans l’utérus et avant même que la femme ne sache qu’elle est enceinte.
Le professeur McGraw et ses collègues ont voulu savoir si l’ajout à l’alimentation
de nutriments comme l’acide folique, la vitamine B12, la choline et la
bétaïne aurait un effet protecteur sur des embryons de souris exposés à de
fortes doses d’alcool.
Ces nutriments, a-t-il expliqué, jouent un rôle de premier plan dans le
contrôle de l’expression génique.
« Un bel exemple est la carence en acide folique qui va mener à des
problèmes de développement du tube neural, a dit M. McGraw. C’est pour ça qu’au
Canada et dans plusieurs pays, l’acide folique est rajouté (à des
aliments). »
Les chercheurs ont constaté que les souriceaux nés des femelles qui avaient
profité de cette alimentation spéciale avaient trois fois moins de défauts
morphologiques, par exemple en ce qui concerne la taille de leurs crânes.
L’impact bénéfique a toutefois été beaucoup plus modeste sur les retards de
croissance, possiblement en raison de l’effet de l’alcool sur le placenta.
Les scientifiques essaieront maintenant de vérifier si ces bébés ont aussi
moins de problèmes développementaux ou comportementaux que les autres,
notamment en comparant les souriceaux issus de la même portée.
« Par exemple, est-ce que les souriceaux nés avec un faible poids ou des
problèmes de développement du cerveau vont avoir des problèmes de cognition,
a illustré M. McGraw. Est-ce qu’avec cette diète on va avoir été capables de
réduire les impacts au niveau cognitif ? »
Les résultats de cette étude ont été publiés tout récemment dans The FASEB
journal, la revue de la Federation of American Societies for Experimental
Biology.
Pourrait et Laisse Croire UNE étude sur des rongeurs !
Pourrait et Laisse Croire Une étude sur des rongeurs !
Pourrait et Laisse Croire ! Pseudo-science !
Ce n'est pas une affirmation comme celle de Deltell le pote à Legault qui l'a fait réélire:
"Non l'alcool n'affecte pas le cerveau" sinon l'alcool serait interdit aux enfants de 6-12 ans et moins
dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans par les associations de médecins/psychiatres/pédiatres du Québec.
Rappelons que les CAQ " Anti Justice Égale pour Tous le peuple du Québec"
comme les autres conservateurs et ultraconservateurs sont Anti-Woke !
Woke signifie être conscient de la discrimination raciale dans la société et d'autres formes d'oppression et d'injustice !
Le terme « woke » a fait l'objet de mèmes*, de détournements parodiques et de critiques
Les chercheurs ont constaté que les souriceaux nés des femelles...
La recherche n'a pas été menée sur des êtres humains ni sur des fœtus humains.
Et elle n'a pas été répétée par des chercheurs indépendants !
Les résultats de tests faits sur des animaux ne peuvent pas systématiquement s’appliquer à l’humain en raison des différences physiologiques (réactions aux produits chimiques, susceptibilité aux virus, etc.). De plus, les doses administrées aux animaux peuvent être différentes de celles que l’on donnerait à des humains.
« Autrement dit, les résultats de recherche obtenus pour une souris… valent pour une souris ! »
L’âge des participants animaux et humains, aux études doit aussi être pris en compte, car les effets d’un médicament ou d’un aliment sur l’organisme peuvent différer selon qu’on est jeune ou plus âgé, souligne Dany Plouffe.
Un titre de recherche appât à poisson disait bla, bla, bla chez les adolescents.
Omettant chez des rongeurs "adolescents" ! Est-ce qu'un rongeur adulte au Québec a moins de 21 ans ?
Quant aux études faites sur des cellules, elles constituent le point de départ du processus de recherche et les résultats obtenus pourraient ne jamais s’appliquer à l’humain.
https://www.protegez-vous.ca/Sante-et-alimentation/comprendre-etude-scie...
Comment mieux comprendre les études scientifiques
Extrait:
Un jour, le vin rouge est bon pour le cœur. Le lendemain, il augmente les risques de subir un accident vasculaire cérébral. Les médias nous bombardent de résultats d’études souvent contradictoires. Petit guide pour évaluer la validité de ces informations.
Viande rouge, produits laitiers, antioxydants, aliments transgéniques… À peu près tous les aliments que vous consommez sont scrutés un jour ou l’autre par des scientifiques qui cherchent à mesurer leurs bienfaits ou leurs méfaits sur votre organisme. Dans le secteur de la santé, des études remettent en question l’efficacité de médicaments ou laissent espérer des percées importantes dans le traitement du cancer ou de certaines maladies chroniques, par exemple.
Les résultats de ces études menées aux quatre coins du monde sont relayés par les revues spécialisées, puis largement repris par les médias grand public et les réseaux sociaux. Or, les conclusions de ces recherches ne sont pas toujours cohérentes entre elles. À croire que les scientifiques changent d’idée comme de chemise!
Comment vous y retrouver? Qui croire? De l’avis de Dany Plouffe, docteur en physique et chercheur au Département de géographie de l’Université McGill, «on ne peut pas faire confiance aux médias». Dans son blogue, Le Sceptique, vérifie la crédibilité d’affirmations véhiculées dans les médias et sur Internet pour «immuniser» le grand public contre les pseudo-sciences.
Il déplore que, trop souvent, les médias se contentent de publier les informations contenues dans les communiqués de presse émis par les universités et les centres de recherche dans le but de faire connaître leurs travaux, sans prendre le temps de lire les études scientifiques en question afin d’en évaluer les forces et les faiblesses.
Les nouvelles omettent souvent, par exemple, de mentionner en quoi une récente étude vient confirmer ou infirmer les connaissances antérieures sur un même sujet. C’est que la science et les méthodes de recherche évoluent, et ce qui était considéré hier comme un fait attesté peut être contesté aujourd’hui.
Pour ajouter à votre confusion, Internet regorge d’articles «pseudo-scientifiques» et de textes d’opinion, souvent anonymes, prompts à dénigrer un médicament X ou un aliment Y en ne citant que les études dont les résultats appuient leur théorie. Vous voulez vous assurer de la fiabilité d’un article scientifique avant de transmettre l’information ou de modifier vos habitudes de vie?
Études scientifiques: évaluer les risques annoncés
Une étude indique une augmentation importante du risque de contracter le cancer ou la maladie d’Alzheimer, mais que veulent vraiment dire ces chiffres? Quelques conseils pour vous aider à mieux comprendre la science.
Un matin, vous lisez dans le journal qu’une récente étude affirme que le risque de mourir d’un cancer du sein augmente de 25 % chez les femmes qui boivent du jus de canneberge tous les jours. Pour vous, c’est décidé: fini le jus de canneberge. Pas si vite ! Vous devez comprendre ce que signifient les chiffres que vous lisez dans les médias.
Le plus souvent, les études, et donc les articles qui en parlent, rapportent le risque relatif, qui compare le taux de réponse des personnes exposées au facteur étudié (le jus de canneberge) à celui des personnes non exposées. Ce pourcentage doit ensuite être appliqué au risque absolu, soit le risque réel qu’un résultat donné survienne – dans ce cas, celui de mourir du cancer du sein –, pour mesurer la véritable augmentation du risque.
Dans notre exemple fictif, l’augmentation du risque de 25 % s’applique au risque de mourir du cancer du sein. Selon la Société canadienne du cancer, 18 Canadiennes sur 100 000 meurent chaque année de la maladie, ce qui correspond à un risque absolu de 0,018 %. Une augmentation de 25 % de ce risque le porte à 0,023 %. En d’autres termes, sur les 975 000 femmes qui vivent dans la région de Montréal, 176 risquent de mourir du cancer du sein cette année. Si toutes les femmes se mettaient à enfiler les verres de jus de canneberge à la chaîne, on ajouterait 44 femmes à ce bilan. Un taux qui reste assez faible, malgré le titre inquiétant qu’en a tiré votre journal!
* Mèmes
Pour ceux qui ne sauraient pas de quoi l'on parle :
un mème est dans la majorité des cas une image, photo ou GIF
repris et décliné en masse et avec humour sur Internet.
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