Roubaix : les policiers fumaient les saisies ensemble

un cas retentissant, d’abus et de malhonnêteté de la part des hommes en bleu.

Roubaix : les policiers fumaient les saisies ensemble

14 septembre 2022 actualités

Boralia X Cannabiste

Image pixel868 @ Pixabay /Remix Le Cannabiste

Le major de police en charge du service des plaintes au commissariat de Roubaix vient d’être jugé et condamné à 12 mois de prison avec sursis, pour s’être ‘vautré’ dans le Cannabis et ‘l’illégalité’, selon les propres termes de l’accusation.

Une autre policière jugée à ses côtés s’est rendue coupable elle, de tentative d’escroquerie à l’assurance devant la justice. C’est une vidéo montrant les policiers en train d’ouvrir les scellés et de fumer la marchandise ensemble qui a déclenché l’enquête de la police des polices.

Les dessous de la prohibition sont sur Le Cannabiste.

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Sweetseeds-Lecannabiste
Aujourd’hui est un grand jour, nous sommes désormais abonnés à La Voix Du Nord. La promo à 1€ toussa, mais aussi et surtout : cette histoire incroyable dont le titre pique la curiosité du journaliste. « Prison avec sursis pour les policiers de Roubaix qui avaient fumé du cannabis sous scellé ».

C’est un peu long comme titre, mais surtout : ça dit tout et pas grand chose. Alors une histoire pareille, on devait vous la partager, gratuitement.

#Peine de cœur

Au départ selon le quotidien La Voix Du Nord qui a suivi ce dossier judiciaire, une dénonciation. Il s’agissait de la compagne de la policière incriminée dans ce dossier. Cette dernière avait enregistré deux documents qu’elle est allée présenter aux enquêteurs :

une conversation audio au téléphone où la policière demande conseil à son chef pour escroquer son assurance, après avoir eu un accident de voiture
une vidéo où l’on voit des policiers ouvrir des scellés en extraire le Cannabis et le fumer ensemble
L’authenticité de ces documents ne semble jamais avoir été questionnée devant la justice.

Cette dénonciation a ensuite conduit la police des polices, à enquêter sur les individus en uniforme. Et ce qu’ils ont découvert restera dans les annales comme un cas retentissant, d’abus et de malhonnêteté de la part des hommes en bleu.

#Gros niveau

De toute évidence le chef du service des plaintes de Roubaix avait accès aux fameux ‘scellés’. Il s’agit du dépôt en principe sous clé, des pièces à conviction dans les affaires en cours.

On y trouve un peu de tout, des armes de l’argent, mais surtout du shit et de l’herbe, prohibition oblige.

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Grâce à leurs multiples saisies les policiers de Roubaix avaient ainsi à disposition, un énorme stock de Cannabis dont une partie à été retrouvée chez le major en question.

Pour sa défense il expliquera ensuite que les scellés étaient plus en sécurité chez lui qu’au commissariat.

« En perquisitionnant le logement (…) les enquêteurs ont découvert des dizaines de documents judiciaires empilés au hasard, dans des sacs et des caisses, datés entre 2017 et 2020. Des scellés intacts, d’autres ouverts avec des enveloppes vides mentionnant qu’elles auraient dû contenir de l’argent ou de la drogue. (…) LaVoixduNord.fr

La vidéo qui a été versée au dossier par la compagne de la policière inculpée, montrait les policiers en action d’une manière qu’on ne voit pas habituellement dans les 90 minutes enquêtes, en immersion.

Tournée au domicile du policier ripoux, elle ne laissait aucun doute sur ses méthodes de fonctionnement.

« le 26 février 2020 (avec) ses équipiers chez lui. ‘Il est allé à l’étage. Il est redescendu avec un scellé contenant un sac d’herbe. Il l’a ouvert et ils ont fumé du cannabis » LaVoixduNord.fr

Les deux policiers qui ont été jugés et condamnés, n’ont pas jugé utile d’assister à leur procès. Ils ont été définitivement bannis des rangs avec interdiction d’exercer le métier de policier par la justice.

#La détournée du chef

Si vous êtes venus chercher ici une dose de ‘haine anti flic’ passez votre chemin, ces méthodes n’ont pas cours dans nos pages. D’ailleurs un flic qui fume, en vérité on s’en balance. Au contraire, on aurait plutôt tendance à se dire que ça vaut mieux qu’un flic qui picole.

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« En revanche les fonctionnaires et les magistrats n’aiment pas ce genre d’affaire, on les comprend. Au final il doit y avoir autant de personnes qui fument du Cannabis parmi les policiers et les gendarmes, que dans le reste de la population civile. Il y en a peut-être même d’avantage : tentation et stress obligent. »

Car le devoir d’exemplarité c’est un problème de flic, pas le souci du citoyen. Ce dernier général n’en demande pas tant, sinon qu’on lui foute davantage la paix, lorsqu’il se la roule tranquille. Qu’il soit flic ou pas n’y change rien.

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En revanche on peut regretter que la multiplication des cas de détournement et de corruption n’interroge pas l’institution, sur l’essence même du droit à la liberté individuelle, c’est à dire en dehors de la sphère publique ; celui à la jouissance paisible.

Car à minima dans l’exercice de leurs fonctions, avec la moyenne de la population française, ce que cela questionne chez la police, c’est la clémence, la tolérance zéro et le devoir d’humanité ; face au choix désormais politique, de cette répression insensée.

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Sources : La Voix Du Nord

Commentaires

Les policiers de Roubaix sont-ils vraiment défoncés ?

Le major de police en charge du service des plaintes au commissariat de Roubaix vient d’être jugé et condamné à 12 mois de prison avec sursis, pour s’être ‘vautré’ dans le Cannabis et ‘l’illégalité’, selon les propres termes de l’accusation.

Pourquoi prison avec sursis ?

Le sursis simple
Lorsque le juge prononce un sursis simple à l'exécution d'une peine d'emprisonnement ou d'amende, le condamné est dispensé de l'exécution de sa peine, à condition de ne commettre aucune autre infraction pendant 5 ans. Cette durée est appelée délai d'épreuve, et permet d'éviter la récidive.

C'était pour protéger la santé des fonctionnaires du commissariat de Roubaix
qui craignent un contrôle positif au cannabis, qu'ils ont volé ces plantes aux nombreux bienfaits et usages.

Les protéger aussi des effluves des cannabis et résines.
Car les effets de ces effluves selon ce qu'affirme Fabrice Danel :
Question: "c’est comme s’ils avaient fumé et consommé du cannabis ?",
Fabrice Danel de répondre "tout à fait, oui".

Et des effets d'effluves d'une durée de 8 h et même jusqu'à 24 heures ?

Bienfaits du cannabis et de ses profits dû uniquement à la prohibition :
Les policiers ont eu des promotions en faisant du chiffre.
(Chiffre: Une arrestation pour usage et/ou possession simple est un crime, sans victime, résolu.)

Ils ont obtenu plus: de fric, de personnel, de brigades spéciales, de matos,
d'équipements sophistiqués, de profits de la vente de produits de saisies, etc.

https://blocpot.qc.ca/en/node/3232?page=2

INTOX: Des policiers contrôlés positifs au cannabis, dû à l'odeur des cannabis et résines saisis

Fabrice Danel expliquait qu’il y a "des collègues qui ne se sentent pas bien, un peu vaseux, un petit peu shootés, oui". Relancé par la journaliste qui l’interviewait : "c’est comme s’ils avaient fumé et consommé du cannabis ?", Fabrice Danel de répondre "tout à fait, oui".

PAROLE D'EXPERT
Que ce soit de l’herbe ou de la résine de cannabis, s’il n’y a pas de combustion il est difficile d’imaginer une contamination des fonctionnaires sur place. Ce serait en tout cas la première fois qu’un tel phénomène serait observé", explique cet expert en toxicologie judiciaire.
Dr Patrick Mura, chef du service de toxicologie et pharmacocinétique au CHU Poitiers.

Submitted by Zappiste on 19 February 2014 - 10:03.
Forums: Médiamensonges
Zappiste: Pour les producteurs et consommateurs de cannabis et résines c'est un arôme et un plaisir ces inhalations d'effluves (même très odorantes).

Ceux qui ont déjà participé à une récolte, visité un champ, savent que l'odeur ou le contact ne sont pas suffisant.

Ils utilisent "un petit peu shootés" pour les cannabis.
Il n'y a que des "scientifiques" qui shootent des souris et rats au THC.

http://www.sciencesetavenir.fr/sante/20140218.OBS6789/cannabis-les-polic...

CANNABIS. Les policiers de Roubaix sont-ils vraiment défoncés ?

Par Hugo Jalinière

Publié le 18-02-2014 à 18h33

Les 40 kilos de cannabis entreposés au commissariat de Roubaix font craindre aux fonctionnaires un contrôle positif au cannabis. Est-ce possible ?

PAROLE D'EXPERT. Mais est-il vraiment possible que les effluves d’un stock même important de cannabis puissent avoir les effets décrits par certains policiers du commissariat de Roubaix ? Nous avons posé la question au Dr Patrick Mura, chef du service de toxicologie et pharmacocinétique au CHU Poitiers.

"Un tel phénomène n’a jamais été décrit nulle part. Le THC (ndlr : tétrahydrocannabinol, la substance active du cannabis) est dans la plante et n’est pas volatile. Donc, que ce soit de l’herbe ou de la résine de cannabis, s’il n’y a pas de combustion il est difficile d’imaginer une contamination des fonctionnaires sur place. Ce serait en tout cas la première fois qu’un tel phénomène serait observé", explique cet expert en toxicologie judiciaire.

Le phénomène décrit pourrait être plausible s’il s’agissait de cocaïne car on sait que c’est un produit très volatile
Il ajoute que "le phénomène décrit pourrait être plausible s’il s’agissait de cocaïne car on sait que c’est un produit très volatile". Néanmoins, il nuance : "ce n’est pas parce que ça n’a jamais été observé que c’est impossible, mais ce serait une surprise…"

Quant à l'argument avancé par les fonctionnaires de police qui disent avoir procédé à des tests salivaires positifs, il laisse l'expert dubitatif : "les tests salivaires sont très peu fiables, en particulier les nouveaux. Outre les problèmes de faux négatifs ou positifs auxquels ils peuvent donner lieu, leur lisibilité est souvent très médiocre. Les bandes colorées ne sont pas assez nettes et sont parfois difficiles à interpréter."

Selon lui, "pour se faire une idée valide, il faudrait procéder à des tests urinaires qui eux ne laissent que peu de place au doute." Ce qui est sûr, c'est qu'il est très peu probable que ceux-ci se révèlent positifs par simple inhalation d'effluves (même très odorantes) de cannabis non brûlé.

EFFLUVES. Les stocks de cannabis ne cessent de gonfler au commissariat de Roubaix. Actuellement, plus de 40 kilos sont entreposés dans les locaux à scellés. Et les policiers sont à bout car l’odeur qui s'en dégage a envahi tout le commissariat et devient de plus en plus insupportable. "L'odeur se fait sentir dès que vous vous avancez dans l'entrée du commissariat" explique sur France Info Fabrice Danel, secrétaire départemental d'Unité SGP Police dans le Nord.

C'est un différend entre les commissaires de police de la métropole lilloise et la directrice de greffe du tribunal, seule responsable de la gestion des scellés, qui serait à l'origine de ce dysfonctionnement. Car en principe, les saisies de drogues sont régulièrement détruites.

Les policiers craignent d'être contrôlés positifs
Au delà du problème de l’odeur très forte et donc incommodante, les policiers craignent qu’à force d’inhaler ces effluves, ils ne finissent par être contrôlés positifs à la consommation de cannabis. Certains ont d'ailleurs procédé à des tests salivaires qui se seraient révélés positifs.

Ce matin sur France Info, Fabrice Danel expliquait qu’il y a "des collègues qui ne se sentent pas bien, un peu vaseux, un petit peu shootés, oui". Relancé par la journaliste qui l’interviewait : "c’est comme s’ils avaient fumé et consommé du cannabis ?", Fabrice Danel de répondre "tout à fait, oui".

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http://www.parismatch.com/Actu/Societe/Des-policiers-shootes-malgre-eux-...

Des policiers shootés malgré eux

Le 18 février 2014 | Mise à jour le 18 février 2014

L’affaire plutôt cocasse a été révélée par le quotidien Nord Éclair. Les policiers de Roubaix n’en peuvent plus et les syndicats se mobilisent. La raison ? Des stocks trop importants d’herbe et de résine de cannabis dont l’odeur a envahi les locaux du commissariat du rez-de-chaussée au premier étage.

«Dans les locaux à scellés, ce sont des quantités industrielles, reconnaît un policier sous le sceau de l’anonymat. Imaginez, rien que pour la semaine dernière, la sûreté urbaine a saisi près de huit kilos, lors de deux affaires. Et ces problèmes durent depuis plusieurs mois». Un poids proche des 40 kilos est évoqué par le quotidien.

Les policiers incommodés se plaignent de nausées et de maux de tête. «Certains, inquiets ou pour s’amuser, se sont testés. La plupart sont positifs. C’est un scandale ! », s'insurge Fabrice Danel, du syndicat Unité SGP cité dans Nord Éclair. «Le comble, c’est que la lutte contre les trafics de drogue est un objectif prioritaire de la ZSP. Nous démantelons certains réseaux et voilà ce qui arrive. Cela ne nous amuse pas du tout», ajoute un vieux flic.

« La plupart sont positifs. C’est un scandale ! », s'insurge Fabrice Danel. »

Le scandale c'est qu'il il ne s'insurge pas que la plupart soient positifs au cannabis
sans que ce ne soit dû aux effluves de cannabis !

Un vieux flic qui pouvait boire de l'alcool au travail, un dépresseur psychoactif, mettre en garde à vue et tabasser à volonté tout en étant protégé par l'Omerta et avec la complicité d'autres flics rispou. Le bon vieux temps !

La police française dispose de larges pouvoirs pour contrôler les personnes, jeunes et âgées, circulant à pied, en voiture, à moto, en scooter et à vélo, dans les gares, les centres commerciaux, les parkings et dans la rue, et pour leur demander de justifier de leur identité - procédure de contrôle d’identité.

La police a, de manière permanente, le pouvoir de contrôler toute personne sur des sites de transports (gares ferroviaires, aéroports) sans aucune justification.

La police utilise des profils ethniques - hypothèses fondées sur l’apparence, y compris la race et l’origine ethnique, concernant les personnes les plus susceptible d’être des délinquants - pour déterminer qui contrôler.

Un simple contrôle se résume souvent à présenter sa carte d’identité, ou autre pièce d’identité, à la demande d’un policier, et il ne prendra pas plus de quelques minutes.

Pourtant, bon nombre des contrôles d’identité décrits dans le cadre de travaux de recherche ont consisté en des interrogatoires prolongés, des palpations intrusives, l’ordre de vider les poches et des fouilles de sacs.

Ces pratiques sont présentées comme des mesures de sécurité et ont été validées par les tribunaux; aucune base juridique écrite n’existe toutefois pour ce type de palpations et de fouilles corporelles.

Des enfants qui n’étaient pas âgés de plus de quatorze ans avaient dû mettre leurs mains contre un mur ou un véhicule aux fins de palpations.

Rappelons que:
Le port d’une carte d’identité n’est pas obligatoire pour les citoyens français, et le fait de ne pas être en mesure de la présenter sur demande n’est pas passible de sanction.

https://www.youtube.com/watch?v=RtF_SlSJbXQ

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