L’INDÉCENCE DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DU CANNABIS A ATTEINT UN NOUVEAU SOMMET

« C’est quand même incroyable de voir cette société d’État suspendre tous les salariés de certaines succursales, comme s’il y avait urgence. Mettre en péril le service à la clientèle au seul motif qu’ils refusent de porter les vêtements requis par l’employeur, c’est injustifiable », de déclarer Daniel Morin, conseiller syndical du SCFP. Photo SCFP

L’INDÉCENCE DE LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DU CANNABIS A ATTEINT UN NOUVEAU SOMMET

16 mai 2022
Le climat de travail à la Société québécoise du cannabis (SQDC) vient de se dégrader davantage à la suite de la suspension du président du Syndicat des employés de la SQDC (SCFP 5454) ainsi que de sa vice-présidente. Ces personnes ont été suspendues vendredi dernier pour une durée indéterminée aux fins d’enquête.

Depuis environ deux mois, ces syndiqué(e)s du SCFP qui offrent des conseils dans 26 succursales au Québec exercent des moyens de pression en ne portant plus les vêtements de travail de couleur noire exigés par la société d’État.

Ce moyen de pression, plutôt symbolique, semble avoir provoqué la colère des dirigeant(e)s de la SQDC au point où, samedi et dimanche derniers, la SQDC a suspendu sur-le-champ plus de 75 salarié(e)s au motif qu’ils et elles mettaient des robes et des bermudas.

Pendant ces deux jours, la SQDC a ainsi renvoyé la totalité des travailleurs et travailleuses dans plus d’une quinzaine de succursales laissant la direction de celles-ci effectuer leur travail. Dans la région de Québec, la SQDC a carrément fermé les portes d’une de ces succursales.

« C’est quand même incroyable de voir cette société d’État suspendre tous les salariés de certaines succursales, comme s’il y avait urgence. Mettre en péril le service à la clientèle au seul motif qu’ils refusent de porter les vêtements requis par l’employeur, c’est injustifiable », de déclarer Daniel Morin, conseiller syndical du SCFP.

Les syndiqué(e)s du SCFP à la SQDC réclament des conditions de travail décentes alors que celle-ci refuse de leur octroyer des salaires et des avantages similaires à ceux offerts dans d’autres sociétés d’État comparables.

« On veut négocier un salaire intéressant pour nos membres, et ce, dans un contexte de précarité, de manque de main-d’œuvre et d’inflation qui fait mal aux bas salariés. Nous ne tolérerons pas que cette société d’État utilise des représailles à l’endroit des syndiqués et des représentants du syndicat. De tels agissements ne nous décourageront pas. Nous contesterons devant les tribunaux toutes ces mesures, ces gestes d’intimidation et ce lock-out déguisé », de déclarer Patrick Gloutney, président du SCFP-Québec.

Les employé(e)s de la SQDC gagnent seulement 17 $/h à l’embauche et la majorité d’entre eux et elles n’ont pas de poste à temps plein. Ces personnes salariées refusent d’être les enfants pauvres des sociétés d’État. Le syndicat a en main un mandat de grève générale qu’il entend utiliser au moment jugé opportun.

« Les membres de notre syndicat sont mobilisés et déterminés à continuer la lutte entamée depuis plus de six mois. Cette répression de masse de la part de la SQDC ne nous effraie pas et de manière groupée, nous résisterons afin de défendre notre droit d’exprimer notre insatisfaction et de contraindre l’employeur à retrouver la raison. Que la SQDC commence à négocier sérieusement! », de tonner le président du SCFP 5454, David Clément.

Le Syndicat des employé(e)s de la SQDC regroupe plus de 300 salarié(e)s répartis dans 26 succursales au Québec.

Commentaires

Ce ne sont pas des Budtender ce sont des Pots de plastic tender

Les employé(e)s de la SQDC gagnent seulement 17 $/h à l’embauche et la majorité d’entre eux et elles n’ont pas de poste à temps plein. Ces personnes salariées refusent d’être les enfants pauvres des sociétés d’État.

Les vêtements de travail de couleur noire exigés par la société d’État
ont été choisis pour se remémorer le triste jour où les 18-21 ans ont été criminalisés, victimes d'exclusion sociale.

Vêtements noirs que Deltell, celui qui affirme que " Non l'alcool n'affecte pas le cerveau" celui que Legault à aidé à se faire réélire, portait en signe de deuil le jour de la légalisation canadienne et la criminalisation québécoise a eu lieu.

L'habit fait le moine !
Le code vestimentaire !
La suspension pour une durée indéterminée aux fins d’enquête.
Robes et bermudas trop courts ?

QUÉBEC: 21 ans l'âge minimal pour consommer, acheter, posséder du cannabis.
SQDC
La SQDC compte actuellement "plus de" 75 succursales (?) d'exposition de contenants en plastique
et ce nombre "devrait" atteindre près d'une centaine d'ici mars 2023.
A noter que l'exclusion des 18-21 ans de la SQDC a créé un marché illicite avec le cannabis SQDC.
Québec 8 639 642 habitants.
Morts COVID: 15 312 +14. 19 mai 2022.
(Le nombre de décès par jour correspond aux décès recensés au cours des dernières 24h)

François Legault: "Faisons du COVID une compétition (genre sportive) entre les provinces" !
Nous avons gagné nous sommes #1 pour le nombre de décès, depuis le début de la pandémie !
Il aurait dû choisir comme exemple le golf au lieu du hockey !
Au moins aujourd'hui il peut trinquer en présentiel pour fêter cette morbide victoire.

ONTARIO: 19 ans l'âge minimal pour consommer, acheter, posséder, cultiver et distribuer du cannabis.
OCS (Ontario Cannabis Store)
Selon la Commission des alcools et des jeux de l'Ontario (CAJO),
1 457 magasins de vente au détail de cannabis sont en activité en Ontario. 23 avril 2022.
Plus de produits, le droit de voir et humer les fleurs, des endroits et salons de consommations sont ouverts.
Ontario 14 951 825 habitants.
Morts COVID: 13 145 + 16. 19 mai 2022
(Le nombre de décès par jour correspond aux décès recensés au cours des dernières 24h)

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