Légalisation du cannabis «Le pari de Justin Trudeau semble fonctionner»

Environ 63 % des Québécois de 15 ans et plus estiment qu’il est socialement acceptable de consommer occasionnellement du cannabis à des fins non médicales. Cette proportion a augmenté depuis 2018, où elle se situait à 48 %.

Légalisation du cannabis «Le pari de Justin Trudeau semble fonctionner»
PUBLIÉ LE 14 AVRIL 2022 À 15:36 PAR DANIELLE ARSENAULT | 98.5

Drainville PM
LE 14 AVRIL 2022 12:59

AVEC
Bernard Drainville
«Le pari de Justin Trudeau semble fonctionner»

Dame achetant du cannabis légalement.
Getty Images/E+/FatCamera

L’Institut de la statistique du Québec publie, jeudi, un rapport sur l’évolution de la consommation de cannabis des Québécois de 2018 à 2021.

Lorsqu’elle a été adoptée le 17 octobre 2018, la Loi sur le cannabis avait trois objectifs : garder le cannabis hors de la portée des jeunes, empêcher les profits d’aller dans les poches des criminels et de protéger la santé et la sécurité publiques en permettant aux adultes d’avoir accès à du cannabis légal.

Bien que la consommation du cannabis ait augmenté auprès des Québécois – de 14% en 2018 à 20% en 2021 -, force est de constater que la mise en place de cette Loi a des conséquences positives, comme l’a expliqué à Bernard Drainville, Florence Conus, agente de recherche aux enquêtes de santé à l’Institut de la statistique du Québec.

La consommation chez les 15-17 ans diminue et la majorité des consommateurs s’approvisionnent maintenant à la SQDC.

«Chez les 25 ans et plus, ça augmente. Mais chez les 15-17 ans, ça diminue depuis 2018. On arrive à 19% des 15-17 ans qui consomment en 2021, alors que c’était 22% en 2018»

Florence Conus, agente de recherche aux enquêtes de santé à l’Institut de la statistique du Québec

«On voit qu’en 2021, la SQDC gagne en popularité. C’est 70% des consommateurs qui s’approvisionnent à la SQDC. Le nombre de personnes qui disent aller chercher leur cannabis chez un fournisseur illégal, ç’a diminué»

Florence Conus, agente de recherche aux enquêtes de santé à l’Institut de la statistique du Québec

«On voit que 85% des gens continuent de fumer le cannabis, mais c’est en baisse. Mais les autres méthodes de consommation gagnant en popularité, comme le manger, le boire, le consommer sous forme de capsules ou de gélules, les sprays et le vapotage»

Florence Conus, agente de recherche aux enquêtes de santé à l’Institut de la statistique du Québec

«En 2018, on était autour de 50% d’acceptabilité sociale et aujourd’hui, on atteint 63%»

Florence Conus, agente de recherche aux enquêtes de santé à l’Institut de la statistique du Québec

Drainville et Lavoie sont surpris

«En 2018, un consommateur sur trois achetait son ''pot'' chez un fournisseur illégal. Maintenant, c’est un sur 10. Donc, le pari de Justin Trudeau de légaliser la marijuana pour sortir le cannabis du marché noir et des milieux criminels semble fonctionner»

Bernard Drainville

«Je ne pensais pas que la compétition entre la société d’État et les Hells Angels allait changer beaucoup. Question de prix et de disponibilité. Mais je m’étais trompé. Je ne pensais pas que ça allait fonctionner»

Luc Lavoie

Commentaires

Ça change quoi 63% d’acceptabilité sociale ?

Ça change quoi 63% d’acceptabilité sociale ?

Ça change quoi 63% d’acceptabilité sociale pour les 18-21 ans criminalisés pour le cannabis ?

Près de 15 % des consommateurs de cannabis ont conduit un véhicule dans les deux heures qui ont suivi leur consommation.

15 % des 40% des 10 191 à 14 034 répondants au sondage d’opinion peu fiable consomment quotidiennement.
Lien de causalité avec: qui ont conduit un véhicule dans les deux heures qui ont suivi leur consommation ?

Près de 40 % des Québécois ayant consommé du cannabis dans l’année en ont consommé moins d’un jour par mois, environ 19 % l’ont fait occasionnellement (1 à 3 jours par mois), 26 % régulièrement (1 à 6 jours par semaine) et 15 % quotidiennement.

Consommation Cannabis bénin Vs Alcool mortel

Cannabis récréatif
- Moins d’un jour par mois
- Occasionnellement (1 à 3 jours par mois).
- Régulièrement (1 à 6 jours par semaine).
- Quotidiennement.

Alcool
- Moins d’un jour par mois. Et pour un enfant de 6-12 ans et moins.
- Occasionnellement (1 à 3 jours par mois). Et pour un enfant de 6-12 ans et moins.
- Régulièrement (1 à 6 jours par semaine). Moins que la recommandation d’Éduc’alcool.
- Quotidiennement. Recommandation d’Éduc’alcool, 2-3 verres par jour selon le sexe.

Rappelons qu’Éduc’alcool qui reçoit des millions de la SAQ annuellement
recommande comme modération 2-3 verres consommations par jour selon le sexe.
Pas tous les jours ! Mais plus selon l’occasion.
Le danger c'est le nombre par jour peu importe son taux d’alcool !
Boire 12-24 bières à .5% d'alcool pour sa santé est dangereux.

Qu’ils la CAQ, Éduc’alcool, l’INSPQ, les associations de médecins/psychiatres/pédiatres cannaphobes, n’exige pas d’âge minimum de consommation d’alcool, prouvé scientifiquement comme étant dangereux pour la santé physique, mentale, économique, par des enfants de 6-12 ans et moins dont le cerveau ne sera complété qu’à 23-25 ans. Sachant que des enfants de 12 ans devenus accro à cette drogue dure mortelle à addiction et dépendance très forte, en consomment régulièrement quotidiennement illégalement à 12 ans. Lien de causalité ?

Exiger un âge minimum légal de consommation par des enfants n’est pas criminaliser les adultes de 18-21 ans !
Ne va pas faire perdre d’élection ni de subvention$ !
Va causer plus de bienfaits que de méfaits$ sur la santé physique, mentale, économique.

Nombre de répondants aux sondages
2018 : 10 191 personnes
2019 : 10 192 personnes
2021 : 14 034 personnes

L’opinion de 14 034 personnes représentent celles de 8 639 642 Québécois.

Les 15-21 ans criminalisés victimes d’exclusion sociale estiment qu’il est socialement acceptable de consommer occasionnellement du cannabis bien-être à des fins récréatives. Cette proportion a augmenté depuis 2018, où elle se situait à 48 %.

En 2018 au Québec les adultes légaux de 18 ans et plus sondés avaient droit au cannabis légal SQDC.

Au Québec:
«Je ne pensais pas que la compétition entre la société d’État et les Hells Angels allait changer beaucoup. Question de prix et de disponibilité. Mais je m’étais trompé. Je ne pensais pas que ça allait fonctionner»

Luc Lavoie

Au Québec: la compétition entre la société d’État et les Hells Angels allait changer beaucoup !

Avec la criminalisation exclusion sociale et le sacrifice des 18-21 ans l’État fourni des dizaines de millions trimestre non taxés aux organisations criminelles (OC) aux nombreux produits en plus de ce que la prohibition leur fourni déjà.

20 millions $ trimestre non taxés = 80 millions $/Année = 240 millions $ en 3 ans de criminalisation/ségrégation.
240 millions enlevés à la SQDC (nous), l’aide immédiate et gratuite, la prévention, au remboursement du thérapeutique efficace, la répression.

OC, 20 millions $ trimestre non taxés cadeau de la CAQ
et Tonton Lionel Carmant se la pète avec jusqu’à 10 millions $ pour la recherche.

Pages

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.