Un regard sur les grandes entreprises qui veulent se lancer dans l'industrie du cannabis

Les grandes sociétés d'alcool et de tabac ont un bilan catastrophique en matière d'utilisation de tactiques prédatrices pour vendre leurs produits et développer leurs marques

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Un Vistazo a las Grandes Empresas que Quieren Meterse en la Industria del Cannabis
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Par la brutalité

Un regard sur les grandes entreprises qui veulent se lancer dans l'industrie du cannabis
14 janvier 2022 - 07:02

Alors que les grandes entreprises semblent augmenter leurs incursions dans l'industrie du cannabis, les défenseurs de l'industrie intensifient leur défense.

En mars, un groupe de pression fédéral a été créé aux États-Unis : la Coalition for Cannabis Policy, Education and Regulation. Son objectif est de promouvoir un cadre réglementaire fédéral pour le cannabis et comprend des membres de l'industrie du tabac et de l'alcool.

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Kassandra Frédérique , directrice exécutive de la Drug Policy Alliance , a publié une déclaration le même mois :

Nous sommes depuis longtemps préoccupés par l'entrée de grands intérêts commerciaux sur le marché légal de la marijuana. Les grandes sociétés d'alcool et de tabac ont un bilan catastrophique en matière d'utilisation de tactiques prédatrices pour vendre leurs produits et développer leurs marques ; ciblant souvent les communautés racialisées à faible revenu et luttant contre les règlements de santé publique qui protégeraient les gens. Il est prévisible, mais condamnable, que les industries qui ont laissé subsister pendant si longtemps la distinction arbitraire entre drogues licites et illicites veuillent désormais mettre fin à une forme d'interdiction pour renforcer leurs résultats.

Ironiquement, l'industrie du cannabis fait face à son propre grand moment. Le projet de loi sur la légalisation du cannabis, The Cannabis Administration and Opportunity Act , est actuellement débattu au Congrès. Cela montre que l'industrie a atteint le statut de «grande entreprise» en raison de l'accélération de ses ventes et de sa croissance continue à travers le pays. Il identifie également certaines restrictions que certains interprètent comme inquiétantes pour l'une des sociétés de cannabis qui ont des associations avec de grandes sociétés d'alcool et de tabac. Comment cela se passera-t-il encore à déterminer.

Est-il temps pour les grandes entreprises d'entrer dans l'industrie du cannabis ? Ou le commerce du cannabis lui-même est-il si important que le Congrès souhaite mettre davantage d'obstacles à sa croissance et à ses partenaires, faisant du cannabis une victime de son propre succès ? L'industrie est-elle prête à faire face à ces grandes questions? Ou dois-je continuer à les rejeter ?

l'industrie du tabac
Des incursions régulières et quelque peu furtives dans l'industrie du cannabis continuent d'apparaître dans les compagnies de tabac, certaines avec une touche biotechnologique.

En 2016, Philip Morris International (NYSE : PM) a investi 20 millions de dollars dans une start-up médicale israélienne développant un vaporisateur doseur de plantes brutes (dont le cannabis) à usage médical.

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En 2018, la multinationale britannique du tabac Imperial Brands (OTC : IMBBF) a investi dans Oxford Cannabinoid Technologies (OCT), une société biopharmaceutique axée sur la recherche, le développement et l'octroi de licences de composés et de thérapies à base de cannabinoïdes.

Le groupe Altria (NYSE : MO), fabricant de cigarettes Marlboro , a accepté d' acheter une participation de 55 % dans la société canadienne de cannabinoïdes Cronos Group pour environ 1,8 milliard de dollars en 2018. Altria est allé plus loin en faisant pression pour la réglementation de la vente de marijuana en Virginie en février . 2021.

Ce même mois, l'Assemblée générale de Virginie a adopté des mesures de légalisation récréative avec une date d'entrée en vigueur en janvier 2024. En avril, l'État a avancé la date de légalisation du cannabis récréatif de trois ans, au 1er juillet 2021. Les lobbyistes d'Altria ont-ils influencé ce changement ?

l'industrie de l'alcool
C'est l'une des industries les plus enracinées qui se tourne rapidement vers le cannabis, en partie pour compenser la baisse des ventes.

Molson Coors (NYSE : TAP) a lancé une gamme de cinq bières infusées au cannabis en août 2020 ; et certaines brasseries artisanales locales fabriquent de la bière infusée au THC sans alcool, comme Ceria , basée à Denver .

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L'accord de 2017 entre Canopy Growth (NASDAQ : CGC) et Constellation Brands (NYSE : STZ), fabricants de Negra Modelo et d'autres marques de bière populaires, continue de se dérouler . Par exemple, Constellation Brands, par l'intermédiaire de sa filiale Greenstar Canada Investment , a augmenté sa participation dans Canopy Growth Corporation dans le cadre d'une transaction de 174 millions de dollars en mai 2020.

Et en décembre 2020, Tilray (NASDAQ : TLRY), basée à Toronto, une société de recherche, de production et de distribution de cannabis , a conclu un partenariat avec une autre société canadienne de cannabis, Aphria . L'accord de 4 millions de dollars comprend l' acquisition par Aphria en novembre 2020 de Sweet Water Brewing , un brasseur artisanal de marque de style de vie de cannabis .

Soit dit en passant, la bière est un produit complémentaire naturel du cannabis. Le cannabis et le houblon sont des genres étroitement apparentés de Cannabaceae . Ainsi, ils partagent de nombreuses caractéristiques biologiques et phytochimiques inhabituelles.

Médicaments
Big Pharma est déjà présent dans l'espace du cannabis. Et ils ne cachent pas leurs intentions. Cela comprend les activités de Johnson and Johnson (NYSE : JNJ) avec Avicanna ( OTC : AVCNF) dont le siège social se trouve à JLABS , l'incubateur médical et scientifique de J&J à Toronto. Avicanna est une société pharmaceutique qui travaille sur des produits à base de cannabinoïdes.

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Abbie , anciennement Abbott Labs, une entreprise de soins de santé et de dispositifs médicaux, a déposé au moins 59 brevets liés au cannabis aux États-Unis, selon un rapport de 2019.

La société pharmaceutique israélienne Teva Pharmaceuticals (NYSE : TEVA) à travers sa filiale Salomon, Levin, Elstein (SLE), a annoncé qu'elle allait reprendre la distribution des produits de Canndoc , une filiale d'InterCure spécialisée dans la marijuana médicale. Le PDG d' InterCure est l'ancien Premier ministre israélien Ehud Barak.

Et Bayer (OTC : BAYRY) a commercialisé le Sativex de GW Pharmaceuticals , désormais détenu par Jazz Pharma (NASDAQ : JAZZ). Un tel médicament est connu sous le nom USAN de nabiximols, en tant que formule botanique complexe contenant les principaux cannabinoïdes THC et CBD, en plus de cannabinoïdes mineurs spécifiques et d'autres composants non cannabinoïdes.

Un autre signe qui pourrait attirer l'attention des big pharma boosters est survenu en décembre 2020. À l'époque, 53 États membres de la Commission des stupéfiants (CND), l'organe central de décision des Nations Unies sur les drogues, ont voté pour retirer le cannabis de Annexe IV de la Convention unique sur les stupéfiants de 1961. Pendant 59 ans, la marijuana y a été répertoriée aux côtés de certains opioïdes mortels et addictifs (dont l'héroïne). Ces médicaments n'ont que peu ou pas d'objectif thérapeutique.

Selon des articles de presse, cette décision pourrait inciter à poursuivre les recherches scientifiques sur les propriétés médicinales de la plante. Reclassifier la marijuana aiderait à la légaliser pour la recherche médicale.

grands investisseurs
Berkshire Hathaway de Warren Buffet a investi dans le cannabis en octobre 2019 à la suite d'une importante holding de Buffett, Kraft Heinz . Il a investi 23 millions de dollars dans une startup technologique du cannabis par le biais de son aile de capital-risque.

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Une autre des participations de Berkshire Hathaway, Mondelez, Inc. (NASDAQ : MDLZ), fabricants d' Oreos et de Chips Ahoy , songerait à créer des produits infusés au CBD.

California Public Employees Retirement Systems (CalPERS) est le plus grand fonds de pension public des États-Unis, avec 2 millions de membres et 392,5 milliards de dollars de fonds de retraite . En 2018, il a investi à la fois dans Insys Therapeutics , une société de biotechnologie axée sur le cannabis, et dans Tilray , déjà mentionné. CalPERS détenait 1 617 actions Tilray en mai 2018.

Les banques sont impatientes d'obtenir plus d'argent des investisseurs dans le cannabis et de travailler avec des sociétés de cannabis sans craindre que le gouvernement fédéral n'intervienne.

L'agriculture
Les fermes de cannabis sont généralement de petites exploitations. Mais des opérations plus importantes voient le jour et ressemblent de plus en plus aux opérations des grandes entreprises.

Par exemple, l'empreinte totale des plus de 6 000 fermes de cannabis autorisées en Californie est estimée à moins de 2 000 acres, sur un total de 27 millions d'acres de terres en production agricole.

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Le plus grand producteur nord-américain produisant du cannabis exclusivement dans une serre est Copperstate Farms en Arizona , avec près de 2 millions de pieds carrés. Pendant ce temps, le plus grand producteur de cannabis à la fois en extérieur et en serre est Ultra Health du Nouveau-Mexique . Il a un total de 9,2 millions de pieds carrés, mais travaille sur une expansion de 20 millions de dollars.

Les cultivateurs de cannabis patrimoniaux, en particulier en Californie , s'objectent en disant que les grandes agricultrices tueront le cultivateur de cannabis rural. Ils voient la croissance de la culture du cannabis et pensent que le moment est venu de séparer les novices des professionnels. Certains appellent cela "la prochaine frontière de l'agriculture commerciale".

Des rumeurs se répandent selon lesquelles Monsanto développe une graine de cannabis génétiquement modifiée afin de s'accaparer le marché. Et la société mondiale de cannabinoïdes basée à Toronto Cronos Group (NASDAQ: CRON) s'est associée à Ginkgo Bioworks pour produire des cannabinoïdes en laboratoire. Ginkgo a développé des relations commerciales avec de grands agriculteurs tels que Archer-Daniels-Midland et Cargill, Inc.

autres industries
Qui d'autre? Amazon , le deuxième employeur privé des États-Unis, a mis fin aux tests de cannabis pour ses employés. De même, il fait pression pour la légalisation avec son équipe de politique publique dans l'espoir d'être un grand distributeur de cannabis légal.

American Cannabis Company, un vendeur de produits auxiliaires pour l'industrie du cannabis, a conclu un accord en mars 2018 avec WalMart et Home Depot pour vendre un produit du sol lié au cannabis.

Colgate - Palmolive s'implique davantage dans le commerce du cannabis, quoique de manière plus conservatrice : avec des produits au CBD.

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Le temps dira. Mais en ce moment, il y a une sorte d'effet boule de neige alors que de plus en plus d'acteurs se tournent vers les partenariats et le développement de produits. Les grandes entreprises de Mushas ont fait leur propre diligence raisonnable sur le cannabis et sont arrivées à la conclusion : elles ne sont plus sur la touche.

Via The Bluntness , traduit par El Planteo.

Photo de Diyahna Lewis via Unsplash

Commentaires

Ils fument la moquette imbibée d'alcool ?

Les grandes sociétés d'alcool et de tabac ont un bilan catastrophique en matière d'utilisation de tactiques prédatrices pour vendre leurs produits et développer leurs marques.

Pour l'alcool #1 pour le nombre de drogués, dangereux pour la santé physique (Cancers...) mentale (Dépressions...), économique(coute plus cher que ce qu'il rapporte en taxes) protégé et incité, un dépresseur psychotrope, à addiction physique et psychique très forte, légal aux 6-12 ans et moins.

Plus besoin d'être agressifs !
Ils ont déjà 82% des Québécois de 12 ans et plus qui consomment et abusent de l'alcool.
Et les 6-12 ans et moins dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans, pour la relève !
4 000 morts annuelles prématurées évitables acceptables. C'est cool !

Pour le tabac protégé #1 pour le nombre de morts annuelles qui ne diminue pas, 13 000 par année.
Ils voudraient ajouter combien de morts prématurées évitables acceptables par année ?

Compagnies de tabac qui se sont placées sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (« LACC »)

L'industrie du tabac est en train de négocier à huis clos avec 10 gouvernements provinciaux pour régler des poursuites...

https://blocpot.qc.ca/fr/comment/18051#comment-18051
Soumis par Zappiste le 17 janvier 2022 - 09:32

Le pouvoir de vie et de mort avec 37,42 % des suffrages
A quoi ça sert, le pouvoir, si c'est pour ne pas en abuser ? Citation Coluche

Si le tabagisme était vraiment un enjeu majeur de santé publique au Québec
la mort de 13 000 Québécois chaque année, plus d'une par heure, ne devrait pas être acceptable ?

https://quebecsanstabac.ca/cqts/recours-collectifs/recents-developpements
RECOURS COLLECTIFS
CONTRE LES CIGARETTIERS CANADIENS
PLUS RÉCENTS DÉVELOPPEMENTS
Extrait

1er juin 2015
Les cigarettières canadiennes condamnées à verser 15 milliards $ aux victimes du tabac

21 novembre 2016
Appel du jugement qui condamne les cigarettières

1er mars 2019
La Cour d'appel du Québec condamne les compagnies de tabac

8 mars 2019
Le jugement est suspendu

22 mars 2019
Les cigarettières se placent à l'abri de leurs créanciers

Mars 2021
Les procédures sont toujours suspendues en vertu de la LACC, et ce, jusqu'au 30 septembre prochain. Les avocats du recours collectif continuent néanmoins à représenter les membres pour toutes les procédures liées à cette loi et font tout ce qui est en leur pouvoir pour faire avancer ce recours.

Si vous vous êtes inscrits, les avocats du recours collectif vous écrirons un courriel lorsqu’il y aura des développements importants dans le dossier.

Qu’est-ce qu’est la LACC?

La LACC permet à une compagnie qui a des dettes importantes de continuer à fonctionner et de se réorganiser pour être capable de les payer en partie. Le tribunal accorde une protection à la compagnie pour qu’elle cherche un compromis avec les personnes à qui elle doit de l’argent. Même si les compagnies de tabac se sont placées sous la protection de la LACC, elles ne sont pas en faillite.

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