Une haut responsable fédéral des drogues affirme qu'il n'y a « aucune preuve »...
que la consommation occasionnelle de marijuana est nocive pour les adultes.
Publié Il ya 3 jours au 30 novembre 2021Par Kyle Jaeger
La directrice de la principale agence fédérale de recherche sur les drogues du pays a déclaré qu'elle n'avait pas encore vu de preuves que la consommation occasionnelle de marijuana par les adultes était nocive.
La directrice de l'Institut national sur l'abus des drogues (NIDA), Nora Volkow, a fait ces remarques dans une interview avec FiveThirtyEight qui a été publiée mardi. C'est un aveu notable étant donné que l'agence s'est historiquement donné beaucoup de mal pour mettre en évidence les risques potentiels de la consommation de cannabis.
« Il n'y a aucune preuve à ma connaissance que la consommation occasionnelle de marijuana [adulte] a des effets nocifs. Je ne connais aucune preuve scientifique de cela », a déclaré Volkow . « Je ne pense pas qu'il ait été évalué. Nous devons le tester.
La citation s'est démarquée dans un article qui tente généralement de mettre en évidence les risques possibles de la consommation de cannabis tout en offrant un aperçu des études qui couvrent toute la gamme des effets de la marijuana sur la santé. Volkow a également déclaré qu'elle trouvait « surprenant » que la recherche ait indiqué que les consommateurs de cannabis ont tendance à avoir un indice de masse corporelle (IMC) inférieur.
"L'IMC est plus faible chez les consommateurs de marijuana, et c'était très surprenant, et pourtant nous savons qu'un IMC élevé, en particulier avec l'âge, peut avoir des effets négatifs", a-t-elle déclaré. "C'est pourquoi nous devons l'étudier."
Cela ne veut certainement pas dire que le directeur du NIDA soutient les efforts de commercialisation de la marijuana. Mais pour les défenseurs, il est encourageant de voir un responsable fédéral de la santé s'appuyer sur la science et reconnaître que, dans l'état actuel des choses, les preuves n'ont pas indiqué de préjudices graves pour les adultes qui consomment occasionnellement du cannabis.
Elle a dit à FiveThirtyEight qu'elle était « absolument » préoccupée par la consommation par les jeunes et a déclaré que la consommation quotidienne de produits à haute teneur en THC « « peut avoir des effets nocifs même sur le cerveau des adultes ».
Mais Volkow a adopté une approche assez pondérée de la marijuana, soulignant les dangers potentiels pour les adolescents et les femmes enceintes, par exemple, tout en reconnaissant que ses attentes concernant l'impact des réformes au niveau de l'État ne se sont pas toujours concrétisées. .
Par exemple, elle a reconnu dans une interview en podcast publiée en août que la légalisation du cannabis n'avait pas entraîné une augmentation de la consommation des jeunes malgré ses craintes antérieures, et elle a parlé du potentiel thérapeutique de certains psychédéliques qui ont longtemps été considérés comme « dangereux » en vertu de la loi fédérale.
Le responsable a également souligné la nécessité de lutter contre l'abus de substances dans une optique de santé publique, plutôt que de criminaliser les personnes pour consommation de drogues.
Elle a déclaré dans un éditorial plus tôt ce mois-ci que « la stigmatisation reste l'un des plus grands obstacles à la lutte contre la crise actuelle de la drogue aux États - Unis », et le gouvernement porte une part de responsabilité dans la perpétuation de ces stigmates.
« Les politiques gouvernementales, y compris les mesures de justice pénale, reflètent souvent – et contribuent à – la stigmatisation », a-t-elle déclaré. « Lorsque nous pénalisons les personnes qui consomment des drogues en raison d'une dépendance, nous suggérons que leur consommation est un défaut de caractère plutôt qu'un problème médical. Et lorsque nous incarcérons des personnes dépendantes, nous réduisons leur accès au traitement et exacerbons les conséquences personnelles et sociétales de leur consommation de substances.
Volkow a également expliqué comment la décriminalisation, associée à un traitement accru, représenterait une alternative supérieure à l'incarcération des personnes pour la drogue dans une récente interview avec Marijuana Moment.
Dans d'autres remarques récentes, elle a fait valoir qu'il n'était pas nécessaire de poursuivre les recherches pour prouver que la criminalisation des drogues a eu un impact disproportionné sur les communautés de couleur .
Et en ce qui concerne la recherche sur la marijuana, le responsable a déclaré que les scientifiques devraient être autorisés à enquêter sur les produits des dispensaires légaux au lieu d'utiliser uniquement des plantes cultivées par le gouvernement.
La NIDA a soumis séparément un rapport aux législateurs du Congrès soulignant que le statut de l'annexe I des substances contrôlées comme le cannabis empêche ou décourage la recherche sur leurs risques et avantages potentiels.
Il a également déclaré que les restrictions actuelles qui empêchent les scientifiques d'étudier les produits cannabinoïdes réels que les consommateurs peuvent acheter dans les dispensaires entravent la recherche dans une mesure qui constitue un problème de santé publique.
Photo reproduite avec l'aimable autorisation de Martin Alonso .
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20 ans de cannabis thérapeutique légal au Québec !
Québec résultat de sondages après 20 ans de cannabis thérapeutique légal au Canada.
20 ans de fleurs de cannabis jusqu'à 29% de THC et avec des extraits/concentrés jusqu'à 99,6% de THC.
Et aucun sondage, ni compilation de sondages d'opinions peu fiables non scientifique utilisés par les médecins/psychiatres pro-médoc$ cannaphobes, qui ont servi à criminaliser les 18-21 ans et les sacrifier aux organisations criminelles, n'a démontré prouvé scientifiquement qu'un taux élevé en THC a des effets nocifs sur le cerveau des adultes de 18 ans !
« Nous savons qu'il n’y a aucune preuve scientifique que de consommer du cannabis présente quelque risque que ce soit pour le développement cognitif après l’âge de 17 ans.* »
Elle a dit à FiveThirtyEight qu'elle était « absolument » préoccupée par la consommation par les jeunes et a déclaré que la consommation quotidienne de produits à haute teneur en THC « peut avoir des effets nocifs même sur le cerveau des adultes ».
Il vaudrait mieux assurément pouvoir se fier sur des données scientifiques probantes plutôt qu'au "peut avoir" !
Est-ce que la consommation quotidienne par de jeunes enfants d'alcool à haute teneur (ou non)
« peut avoir des effets nocifs même sur le cerveau des adultes ». NON ce n'est pas peut ! C'est un fait !
La science a démontré que l'alcool un dépresseur psychotrope
a des effets nocifs même sur le cerveau des adultes. Sur leur santé physique et mentale.
Au Québec des enfants de 6-12 ans et moins dont le cerveau ne sera complété qu'à 23-25 ans, peuvent consommer de l'alcool légalement malgré les méfaits sur la santé physique (morts, nombreux cancers) et mentale (Psychose, dépression, addiction, dépendance, violence)
Comme il n'y a aucune étude sur un nombre significatif d'humains double aveugle "peut avoir" n'est pas un fait !
"Peut avoir" n'est pas une conclusion scientifique !
Peut. Ça peut être utilisé pour n'importe quoi ! C'est comme ça pourrait être pire.
Les manipulateurs utilisent très souvent les: ils se peut, se pourrait, il est possible que.
Ex: Les OVNIvores en parlant des extra ou intra terrestres.
Si on ne peut pas prouver scientifiquement qu'ils n'existent pas donc il se peut, se pourrait que.
Idem pour les dieux, le paradis, l'enfer, le valhalla, les 72 vierges, les limbes pour les enfants morts sans baptême.
Les 10 commandements du dieu unique ont eu besoin des 10 amendements de l'égli$e.
Un doute sur l'infaillibilité et la perfection de dieu ?
Machiavel : « celui qui contrôle la Peur des gens devient le maître de leurs âmes. »
* La professeure Natalie Castellanos-Ryan,
de l’École de psychoéducation de l’Université de Montréal
et chercheuse spécialisée en prévention de la dépendance au Centre de recherche du CHU Sainte-Justine:
Elle s’en prend aussi à un mythe persistant, qui est directement dans son champ d’expertise, en l’occurrence le développement cognitif : « C’est vrai que le cerveau se développe jusqu’à 25 ans, mais il n’y a aucune preuve scientifique que de consommer du cannabis présente quelque risque que ce soit pour le développement cognitif après l’âge de 17 ans.»
C’est très clair dans la littérature scientifique et les études longitudinales dans lesquelles nous contrôlons le développement cognitif préalable.
C’est un des premiers messages avec lesquels je commencerais, que le cannabis rend stupide (en affectant le développement cognitif) ; « car c’est faux », tranche-t-elle.
Il y a des politiciens, policiers/policières, médecins/psychiatres et autres qui sont stupides sans consommer
et des consommateurs qui ne sont pas stupides.
Le rapport du Centre pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) fait remarquer que les professions avec le moins de consommateurs de cannabis sont sujettes à des contrôles de drogue fréquents. Par ailleurs, les métiers de la restauration (32,2%) et de l’art et du divertissement (27,5%) sont susceptibles d’avoir une majorité de jeunes travailleuses et travailleurs actifs –ce qui pourrait expliquer des pourcentages aussi élevés.
- Restauration (32,2%)
- Arts, Design, Divertissement, Sport et Média (27,5%)
- Production (20,8%)
- Vente (19,4%)
- Soins auxiliaires, Services à la personne (16,8%)
- Agriculture (16,5%)
- Bâtiment (16,5%)
- Juridique (15,9%)
- Informatique (13,2%)
- Transport (10,3%)
- Services sociaux (6,7%)
- Enseignement (6,3%)
Le consommation de cannabis a tendance à stimuler la pensée critique et à amener à mettre en doute les valeurs conventionnelles. Nous nous souvenons tous de l'expérience des années 60. Mais si les gouvernements ont peur de la pensée critique, nous ne sommes pas dans une société libre. Si c'est ce qui justifie une interdiction, il y a lieu de réexaminer le principe démocratique. Alan Young.
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