Pot: 65% de la valeur des actions part en fumée

Vous pouvez détenir des titres qui vous font sentir riche comme Crésus un de ces jours, et pauvre comme Job peu de temps après.
OPINIONS MICHEL GIRARD

MICHEL GIRARD
Mardi, 16 novembre 2021 05:00

MISE À JOUR Mardi, 16 novembre 2021 05:00

En Bourse, il n’y a jamais rien d’acquis.

Vous pouvez détenir des titres qui vous font sentir riche comme Crésus un de ces jours, et pauvre comme Job peu de temps après.

Prenons les titres des compagnies canadiennes de cannabis.

En février dernier, la plupart d’entre eux ont atteint des sommets historiques, dépassant les sommets atteints juste avant la légalisation du pot en octobre 2018.

La capitalisation boursière des 10 plus importantes sociétés de cannabis a globalement atteint le cap des 70 milliards $ en février dernier.

Neuf mois plus tard, les mêmes 10 titres de cannabis se négocient à une fraction de leurs sommets respectifs, près des deux tiers de leurs valeurs respectives s’étant envolés en fumée.

Des 70 milliards $ atteints en février, la capitalisation boursière des titres de cannabis a fondu à 24 milliards $, enregistrant ainsi une chute libre de 46 milliards $.

Consommation à la hausse

Pourtant, les ventes légales de cannabis ont connu une forte augmentation. Au Canada, par exemple, les ventes se sont élevées à 2,6 milliards $ en 2020. C’est plus du double des ventes enregistrées en 2019, lesquelles ont plafonné à 1,2 milliard $.

Et en cette année 2021, les analystes de Desjardins Capital Markets anticipent pour l’ensemble des provinces canadiennes des ventes de l’ordre de 3,5 milliards $.

Le début de la forte hausse des ventes au détail du cannabis en 2020 a coïncidé avec le confinement des gens à la suite du déclenchement de la pandémie de COVID-19. On a également observé le même « engouement » pour la consommation de pot aux États-Unis et nombre d’autres pays.

Depuis le début de la présente année, les ventes canadiennes atteignent des sommets sans précédent pour le sixième mois de suite en août. En huit mois, les ventes atteignent déjà les 2,5 milliards $. En août, on a eu droit à un record historique avec des ventes mensuelles de 357 millions $.

Écoutez la chronique de Michel Girard au micro de Philippe-Vincent Foisy sur QUB Radio:

Prix du pot à la baisse

Fait important à noter : le prix spot du cannabis a radicalement baissé depuis décembre 2018. De 8 $ le gramme à cette époque, il se négocie aujourd’hui à 5,04 $. On parle donc d’une baisse de prix de 37 %.

À la fin de 2020, selon Statistique Canada, près de 6,2 millions de Canadiens âgés de 15 ans et plus consommaient du cannabis. C’est 2 millions de consommateurs de plus qu’avant la légalisation du cannabis en 2018, soit une augmentation de 48 %.

Durant cette même période, on a dénombré au Québec une hausse d’à peine 5,2 %. Le nombre d’usagers québécois de cannabis s’élevait à 748 900 à la fin de décembre dernier. De toutes les provinces, c’est l’Ontario qui a enregistré la plus forte augmentation chez les consommateurs de cannabis. Le nombre de consommateurs ontariens dépasse les 2,8 millions, soit 1,2 million de plus qu’en décembre 2020. Une spectaculaire hausse de 78,6 %.

La Colombie-Britannique suit avec une augmentation de 52,6 % et l’Alberta, avec un bond de 34,2 %. En Ontario, on ne lésine pas sur le marché du cannabis. La distribution est très « efficace ». L’Ontario compte 1079 points de vente, sur un total de 2524 magasins à l’échelle nationale.

Chez nous, au Québec, la vente légale du cannabis passe par le réseau de la Société québécoise du cannabis (SQDC), une filiale de la Société des alcools du Québec (SAQ).

« La SQDC compte actuellement plus de 75 succursales et ce nombre devrait atteindre près d’une centaine d’ici mars 2023 », déclare-t-on sur le site de la SQDC.

Comme on peut le constater, le nombre actuel de points de vente du cannabis au Québec arrive à la cheville de celui de nos voisins ontariens, représentant à peine 7 % des succursales ontariennes.

Commentaires

on a dénombré au Québec une hausse d’à peine 5,2 %.

A peine ?
Car c'est une mauvaise nouvelle pour la Santé économique !
Mais c'est une excellente nouvelle pour la Santé publique !

Comparer le Québec au reste du Canada
c'est comme comparer une dictature à une démocratie.

Au Québec la Loi de Simon Jolin-Barrette, n'est pas juste ni égale pour tous.
Elle est appliquée de façon discriminatoire caquiste, selon l'âge et le produit récréatif légal consommé par choix.
Sans tenir compte des morts journalières.
Plus de 46 morts journalières évitables/acceptables pour le tabac et l'alcool protégés par les CAQ.

Depuis 3 ans de pouvoir la CAQ cannaphobe a laissé tuer et rendre malade plus de 51 000 Québécois légalement par les industries du tabac et de l'alcool qu'il protège et incite à la consommation par la publicité.

Criminaliser les adultes légaux de 18-21 ans qui avaient choisi d'essayer le marché légal et les sacrifier aux organisations criminelles était plus populaire que de fournir un médecin de famille* à 1 million de Québécois selon Dubé.

Aucune mort directe pour usage seul, sans mélange, pour le cannabis en:
3 ans de criminalisation de la CAQ.
3 ans de légalisation canadienne.
7 ans de légalisation au Colorado.
8 ans en Uruguay.
20 ans d'usage thérapeutique légal, efficace, avec des fleurs et concentrés jusqu'à 99,6% de THC. Au Canada .
80 ans de prohibition internationale par des dealmakers des États-"Unis", racistes, sexistes, homophobes.
12 000 ans d'usages thérapeutiques, récréatifs, agricoles, industriels, par de Grandes Civilisations.

* C'est en 2012 !
« S’il y a un domaine dans lequel le Québec est lamentable, c’est bien celui de la santé», a lancé François Legault.
La CAQ promet un médecin de famille à tous d’ici 12 mois - 4 août 2012

2018 - La CAQ porté au pouvoir avec 37,42 % des suffrages.

2021 - 1 million de Québécois sans médecins de familles.
(La CAQ avait promis un médecin de famille à tous d’ici 12 mois - 4 août 2012)

Combien de dégradation de la santé et de morts dû à ce manque de parole ?
A chouchouter les anti vaccins, vaccino-sceptiques, et leur accorder des privilèges, priorités, dans les hôpitaux ?

Expérience perso:
Plus de deux ans sans médecin.
Un mois et demi d'essais pour obtenir un rendez-vous, sans médecin de famille par RVSQ*.
Deux heures en salle d'attente.
C'était seulement pour renouveler des prescriptions et pour de futurs prélèvements sanguins.
Une Super Infirmière, Infirmière Praticienne Spécialisée (IPS) aurait pu le faire.
Les associations de médecins qui ont la phobie du changement étaient contre les IPS.

Médecins conditionnés, pro-médoc$ qui ont participé à la criminalisation discriminatoire, sans preuve scientifique, des adultes de 18-21 ans et de leur sacrifice aux organisations criminelles aux nombreux produits contaminés, non réglementés, sans être renseignés sur leur puissance. Rien à voir avec la santé publique ni la réduction des méfaits !

Les Responsables doivent rendre compte de leur politique et doivent réparer les dommages qu'il ont causés !

* Rendez-vous santé Québec (RVSQ) est un service gouvernemental harmonisé, convivial et gratuit permettant la prise de rendez-vous en ligne avec un médecin de famille. Il a pour objectif premier de faciliter l’accès à un médecin de famille pour tous les Québécois.

PS: Ça a été aussi difficile d'obtenir un rendez-vous de proximité RVSQ que la vaccination.

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