Movember - Accepter de l’aide : un premier pas vers la guérison

Nombreux sont les hommes qui vivent des situations difficiles et qui souffrent de problème de santé mentale, mais combien en parlent ?

À l’approche du coup d’envoi de la 15e campagne annuelle de Movember, le mouvement a tenu à sensibiliser le public sur ce qui caractérise les troubles de santé mentale au masculin.

Publié le 31 octobre 2021 à 8h15 - Partager
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Donner une voix aux hommes
La pression sociale, le besoin de performer… Les hommes, quel que soit leur groupe d’âge, ne reconnaissent pas souvent qu’ils éprouvent un problème de santé mentale. En les encourageant à amorcer des conversations sur le sujet, Movember aide ces hommes à prendre soin de leur santé mentale. C’est ce que l'organisme de bienfaisance désire faire en donnant une voix à l’artiste multidisciplinaire Samian, qui s’ouvre pour la toute première fois sur sa crise de panique qui a fait tout basculer.

Parler pour la cause
C’est avec une voix calme que Samian entame le récit poignant de cette journée, un récit jusque-là réservé à quelques proches, dont sa femme et son fils aîné. « C’est quelque chose que je n’ai jamais vraiment abordé… et je ne sais pas trop comment en parler », avoue-t-il. À travers son histoire racontée dans le cadre de Movember, il souhaite faire passer ce message : osez parler. « J’ai toujours cherché la façon d’en parler. Les femmes ont cette force de parler des choses. C’est un exemple à suivre. Dire ce qui ne va pas et parler de la santé mentale ? Peu d’hommes le font. »

Mon cœur s’est mis à palpiter, mon bras gauche est devenu engourdi, j’étais persuadé de faire une crise cardiaque. J’ai appelé les secours… pour me faire dire que je faisais une crise de panique.

Samian

Prendre conscience
« Ma crise de panique, ça s’est passé en 2013, quand j’ai eu 30 ans. Je revenais d’une tournée de 30 spectacles en 30 jours. Je me suis effondré psychologiquement, physiquement, spirituellement et émotionnellement. C’est là que j’ai compris que ma santé mentale était affectée depuis longtemps. La crise a été l’élément déclencheur d’une prise de conscience : c’en était assez », déclare l’artiste. Par ailleurs, aucun signe avant-coureur ne lui a permis de sonner l’alarme : « C’était inconscient. Je réalisais qu’il y avait des périodes de ma vie où ça allait plus ou moins bien, j’avais des hauts et des bas, mais je ne voulais pas me laisser croire que je pouvais être en dépression, que je faisais de l’anxiété », ajoute-t-il.

Demander de l’aide
Dans de telles situations, il est essentiel de demander de l’aide, non seulement auprès de professionnels tels qu’un médecin ou un psychologue, mais aussi auprès de son propre entourage. « Il faut accepter l’aide qui vient d’un peu partout, dit Samian. C’est ce que j’ai fait. Au début, j’étais réticent, je ne voulais pas prendre d’antidépresseurs ni de somnifères. Il a fallu que j’accepte mon état, et les traitements. Quand ça fait des années que tu souffres et que tu n’en parles pas, à un moment donné, il faut être capable d’accepter cette aide-là. »

• Le suicide est la deuxième cause de décès chez les 15 à 44 ans au pays.
• Trois suicides sur quatre sont par des hommes.

Se poser les bonnes questions
Movember est le principal organisme de bienfaisance entièrement voué à la santé masculine, en particulier la santé mentale, la prévention du suicide, le cancer de la prostate et le cancer testiculaire. Pour incarner ce changement, l’artiste insiste sur l’importance de s’arrêter et de se poser les bonnes questions : « C’est quoi ton plus grand rêve ? C’est quoi ta plus grande peur ? L’un empêche toujours l’autre d’avancer ! Quand tout va trop vite, je reviens à l’essentiel, je me dis que j’ai le droit d’être différent, que j’ai le droit d’avancer à un autre rythme. »

Movember donne aux hommes des outils pour prendre soin de leur santé mentale en créant des modèles constructifs qui améliorent leur bien-être et en finançant des programmes adaptés à leurs besoins.

• Plus de 1,6 million de dollars amassés au Québec lors de la campagne Movember 2020.

• Grâce aux moustaches cultivées, aux activités organisées et aux dons générés par les participants, Movember a aidé à financer 1 250 projets novateurs en santé des hommes à l’échelle mondiale, dont plus de 300 au Canada.

Inscrivez-vous au Movember maintenant
https://ca.movember.com/fr/

Commentaires

2020 - Plus de 1,6 million de dollars amassés au Québec

Bel effort !

Mais la SQDC engrange 3 125 000$ par semaine.
Depuis 3 ans de pouvoir ils ont gaspillé 10 millions en publicité "prévention" infantile et seulement 3 millions en recherche de recherche.

Tonton Lionel Carmant qui laisse de jeunes enfants épileptiques souffrir et mourir parce que le cannabis efficace qu'il prescrit est trop dispendieux et qu'il n'exige pas son remboursement . Il prévoit dépenser "jusqu'à" 10 millions en recherche.

La SQDC avec 50% du marché vend 75 millions de grammes par année selon leur statistique.
75 millions x 2$ de profit le Gramme = 150 000 000$ / par 12 mois.
12 500 000$ par mois / 4 semaine = 3 125 00$ par semaine.

Quand la SQDC fait des profits de 150 millions les organisations criminelles qui ne paient pas de taxes et n'ont pas à respecter les restrictions de "santé" Canada en font beaucoup plus. Plus de 2$ de profit par gramme !

Le sacrifice, la criminalisation discriminatoire des 18-21 ans rapporte plus au marché illicite qu'à la SQDC qu'aux escouades qui n'ont jamais réussi à éliminer même un produit légal toujours vendu illégalement.
Idem pour la prostitution juvénile. La vente d'armes. Les policiers et policières corrompus, protégés !

Rappelons que les organisations criminelles avec leurs nombreux points de vente de proximité, la livraison, le droit de voir sentir, toucher et tester le cannabis, et/ou des opioïdes, médoc$ de pharmaceutiques, n'ont pas fait de déficit, n'ont pas eu de ruptures de stock, pas de longues lignes d'attente, etc.

Pourquoi se surprendre que les jeunes consomment de l'alcool un dépresseur à 12 ans ?
« Aucun âge limite pour acheter et consommer de l'alcool en Haïti »

Les jeunes Haïtiens et Haïtiennes se droguent, fument et consomment de l'alcool. Phénomène mondial ! La particularité, c'est que chez nous ils le font à partir de 12 ans pour l'alcool et la cigarette, et plus tard vers 14 ans pour le premier contact avec la drogue.

« se droguent, fument et consomment de l'alcool »
A Haïti ceux qui consomment le tabac et l'alcool ne se droguent pas, avec ces drogues dures mortelles ?

« vers 14 ans pour le premier contact avec "LA" drogue. » ???
Alors qu'ils affirment que: chez nous ils le font à partir de 12 ans pour l'alcool et la cigarette ?

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